Crit Doopiennes 182 : Wolverine, Loki,Morning Glories,Daredevil, Morrison et Batman
 

CRITIQUES DOOPIENNES N°182

Depuis le temps qu'on me vend cette nouvelle mouture de Journey into Mystery avec son petit Loki. Pas intéressé du tout par Thor et sa mythologie récente, j'ai quand même craqué, prenant au passage les épisodes précédents de Thor qui introduisent ce nouveau dieu de la fourberie et certains des personnages de ce volume.


Le pitch :
Loki est mort. Il s'est sacrifié durant Siege. Même si on n'a pas trop compris pourquoi et comment. Mais Thor, ce grand sensible, se languissait de son frère. À l'issue d'un pacte passé avec Hela, Loki a avant de mourir assuré ses arrières : il ne pourra ni aller au valhalla, ni en enfer. Son âme est donc lire et c'est un jeu d'enfant pour Thor de le ressusciter… dans le corps d'un tout jeune garçon. Moi, LOKI… 12 ans… et dieu du mal ! (Enfin…peut être). Car est-ce toujours le même personnage, ou quelqu'un de différent qui n'a pas eu à subir les humiliations passées ?

Gillen est un auteur qui souffle le chaud et le froid. Capable de très bonnes choses, il a aussi produit certains épisodes assez pourris, notamment sur les X-Men.
Et le premier épisode de ce TPB est une révélation absolue !
Est-ce qu'on parle du même scénariste que celui qui m'endort sur UNCANNY X-MEN ? Celui qui a commis la relation NAMOR/CREATURE GLUANTE EXTRATERRESTRE ?
Parce que là, c'est quand même assez différent. Je vais me lancer dans une comparaison dont moi seul est le secret : le style et la tournure des phrases du premier épisode m'ont fait nettement penser à du GAIMAN ! Ouais, à ce point là !
Les idées sont vraiment bien pensées, et encore une fois, livrer les aventures d'un petit LOKI qui n'a rien à voir avec le personnage du film est plutôt assez original et osé. C'est aussi relativement hermétique, puisque Gillen réintroduit beaucoup d'éléments de son run précédent sur Thor (qui était loin d'être mauvais, mais pas du tout au même niveau). Bon, pas la peine de se taper (comme moi) ce qui précède, puisque MARVEL fournit un résumé en images qui permet de bien s'y retrouver…Problème : il est situé à la fin du volume. Je l'aurais quand même mis avant les épisodes.
Parlons un peu de l'histoire : LOKI est donc revenu, et même si c'est un petit garçon qui prétend ne plus être le même, ca n'empêche pas les autres Asgardiens de vouloir lui faire la peau ! Mais attention, ce n'est pas parce qu'il mesure 1mètre 40 qu'il n'a pas de moyens de défense. Il est toujours le roi de la fourberie, des arnaques et du mensonge.
Pas de chance, ces épisodes tombent pendant Fear Itself, et je pense que c'est absolument incompréhensible si l'on n'a pas la moindre idée de ce qui se passe dans le crossover. C'est vraiment dommage.
Bref, LOKI n'a pas très envie de voir le Serpent gagner, et il va utiliser tous les moyens à sa disposition pour arriver à ses fins, dupant encore une fois Hela et Méphisto sans aucune vergogne.
C'est vraiment bien fichu, il y a des tentatives pour raconter une histoire de manière vraiment très différente et c'est super bien écrit. Le premier épisode est juste fabuleux ! La discussion vieux LOKI / P'tit LOKI est parfaite, l'idée du corbeau aussi, bref, il n'y a quasiment aucune faute.
Bon après, il reste quand même un point noir, comme je l'ai dit plus haut : c'est incompréhensible si on décide de s'y attaquer sans connaître Fear Itself, et c'est bien dommage.
Niveau dessins, j'aime beaucoup ce que propose Dougie Braithwaite, avec un style peut être un tout petit peu statique parfois, mais qui fait du bien aux yeux. En plus il dessine tous les épisodes, donc c'est très cohérent graphiquement.
JE ne m'attendais pas du tout à une bande dessinée de ce niveau, c'est impressionnant. Maintenant j'espère que la suite va tenir la comparaison parce que là, c'est très très élevé.

:brocoli::brocoli::brocoli::brocoli:
Une idée originale et osée, une histoire bien fichue, un style vraiment au niveau des meilleurs et des dessins tout à fait corrects, foncez! (mais renseignez vous un peu avant quand même).

Le premier volume de cette intégrale m'avait réconcilié (un peu) avec le travail du scénariste sur BATMAN de par son éditorial fourni et ses explications judicieuses. Maintenant, il fallait voir si URBAN et son rédactionnel allaient transformer l'essai avec ce TOME 2, qui contient des épisodes que je n'avais jamais lu (Batman meurt à l'aube) et la saga RIP que j'avais lue à l'époque et que j'avais trouvée simplement classique !

Le pitch :
BATMAN doit affronter les machinations du Docteur Hurt qui essaye de le briser psychologiquement pour le mettre dans les pattes du JOKER. Mais Batman a tout prévu.

Bon, sur RIP, je n'ai pas vraiment changé d'avis, en revanche, les trois/quatre premiers épisodes, que je n'avais pas lu ont plutôt bien fonctionné et donné un peu plus de relief à l'ensemble.
Donc oui, autant le dire tout de suite, je suis satisfait de ce deuxième volume. Un peu moins de rédactionnel, mais ce n'est pas très utile cette fois-ci.
Dans une première partie, Batman affronte l'un des trois policiers qui avaient été prévus pour remplacer le Batman en cas de besoin et c'est pas mal fichu du tout. Il faut dire aussi qu'URBAN nous propose en préambule les épisodes de 52 qui se réfèrent à l'expérience mystique de Batman durant son éloignement de la vie super-héroïque et que ça apporte quand même beaucoup en termes de compréhension. ON comprend mieux se qui se passe et ce n'est pas une gageure. Avec ces épisodes de 52 et les autres, tous préambules à Batman RIP, c'est véritablement un nouvel éclairage qui nous est donné pour la suite. Cet arc RIP , je ne change pas d'avis dessus. C'est finalement très classique (encore plus avec les épisodes qui le précèdent) , avec un plot pas vraiment original si ce n'est l'idée de prévoir tout ce qui peut lui arriver. ET enrobé de circonvolutions dans le récit qui ne mèneront nulle part. C'est loin d'être mauvais, c'est juste une histoire de BATMAN on ne peut plus basique déformée par le prisme de MORRISON, dont le style fonctionne..ou pas. Moi j'ai toujours un peu de mal avec son écriture elliptique et très référencée (la preuve, il faut que quelqu'un me mette les épisodes devant les yeux et dans le bon ordre pur que je comprenne) , explorant des pistes qui n'aboutissent à rien. ET je récuse totalement l'aspect très "fun" de ces histoires, qui ne renouent pas avec le Batman des années 50, mais l'utilise comme prétexte à des expériences mystiques à base de champignons hallucinogènes. Maintenant, on commence à connaître le scénariste, et ce n'est finalement pas si surprenant que ça. Manque quand même pas mal d'émotion, l'écriture est assez froide et véritablement, Morrison n'arrive pas du tout à dépeindre un Joker qui ne soit pas banal (ca changera par la suite me semble t'il). Et puis la fin est quand même assez décevante, non seulement par rapport aux intrigues lancées qui ne trouvent pas de réponses, mais surtout par le fiasco éditorial digne du plus grand naufrage maritime de tous les temps, avec sa mort qui en est une, mais en fait pas vraiment…..
Au niveau des dessins, c'est Tony Daniel qui réalise quasiment tout et c'est classique. Ca déchire pas, c'est pas sensationnel, mais au moins c'est très lisible et très propre.

:brocoli::brocoli::brocoli: . Encore une fois, URBAN propose dans cette édition deux histoires plutôt réussies et qui se lisent sans aucun problème et c'est une réussite. Après, J'ai un réel problème d'écriture avec Morrison et sa philosophie sur le personnage. Je comprends pourquoi on peut l'aimer, surtout vu par le filtre de ses délires peyotlo-mystiques, mais je pense que ca se marie mal avec une série régulière. Un bon volume, qui rend cohérente une saga pour le moment très classique finalement.


J'avais été véritablement bluffé par le premier Tome, nettement meilleur que dans mes souvenirs. Comme ca faisait une éternité que je n'avais pas relu les épisodes LAMA/SILVESTRI, cette deuxième intégrale était une bonne opportunité.

Le pitch :
Wolverine est bien occupé. Toujours à Madripoor il doit mettre fin aux agissements de la reine des neiges, une dealeuse de drogue télépathe, puis venger deux ou trois de ses anciens amis avant d'essayer de sauver une île toute entière de l'oblitération. Il retourne ensuite aux Etats-Unis et en costume avant d'être projeté en Espagne avec Puck lors de la deuxième guerre mondiale. De retour, il va faire la rencontre de deux robots assez attachants : Albert et Elsie Dee qui veulent au départ le tuer. Les invités sont prestigieux : Nick Fury, Jubilee, Cable, Dents de Sabre.


Les dix premiers épisodes (signés Peter David et Mary Jo Duffy) sont véritablement à l'image de ceux du précédent volume. ON est plus concentré sur le personnage que sur le super-héros et les dessinateurs sont juste énormes : John Buscema, excellent comme toujours, Gene Colan qui livre un épisode mémorable et Klaus Janson qui aurait fait un parfait dessinateur pour le personnage. On est encore à Madripoor, mais finalement, on ne règle pas le problème de l'île. Après le LAZARUS PROJECT, un arc en quatre épisodes, Wolverine quitte Madripoor un peu comme un sauvage pour revenir en tant que super-héros en costume et tout le tralala. C'est vraiment dommage car cette idée du borgne et d'épisodes plus urbains fonctionnait parfaitement. Claremont et les autres avaient établi un cast sympathique, qui nous laisse un peu sur notre faim.
Bon, ca finit mal puisque c'est Bill Jaaska qui termine l'arc mais finalement, c'est une excellente période pour Wolverine et cela permettait de faire des choses assez différentes avec des dessinateurs top-niveau.
Débarquent alors Larry Hama et Marc Silvestri, sans oublier Dan Green à l'encrage. Et on revient dans la pure tradition de la série de super-héros, avec Deathstrike, Cable, etc… C'est Hama qui fait quitter Madripoor à Wolverine, avec une première histoire sur des Yakuzas et une drogue qui donne des pouvoirs avant de vous tuer. C'est un festival graphique, Silvestri proposant des pages absolument géniales, et ce, deux fois par mois. Oui, Marc Silvestri dans les années 90 était capable de produire 40 planches par mois ! Et c'était loin d'être n'importe quoi. Les temps changent…. Le noir et blanc n'est pas un problème , ce qui est toujours bon signe !
En termes d'histoire, il y a plusieurs arcs qui se mêlent à des épisodes solos mais c'est bigrement bien fichu.
Larry Hama est un scénariste assez bourrin, mais avec parfois des idées complètement folles, ce qui donne une sorte de second degré assez inattendu ici et des situations drôles, ou amusantes. Les parties consacrées au retour dans le temps en Espagne illustrent à mon sens parfaitement le run du duo. C'est bien enlevé, rythmé, fun , surprenant, très bien dessiné et surtout très dense. C'est fou ce qui se passe en quelques pages.
Ensuite, Hama arrive à nous faire avoir de l'empathie pour deux robots tueurs : Albert et Elsie Dee qui sont une réussite incontestable. La fin est un peu plus moyenne, avec un combat Lady Deathstrike, Wolverine, Sabertooth avec Cable et Jubilee en guests qui a dû faire plaisir aux fans de l'époque (dont moi) mais qui finalement n'apporte pas grand-chose.

:brocoli::brocoli::brocoli: et demi
Encore un excellent volume. Graphiquement toujours au Top, le scénario change, transformant la série en une véritable série de super-héros. ON peut certainement le regretter (surtout que tout n'est pas encore résolu à Madripoor) mais Larry Hama livre de très bonnes histoires.
Clairement conseillé !

Retour sur un personnage que j'avais abandonné autour du numéro 10 faute à un scénario moins prenant. L'arrivée d'un dessinateur comme Chris Samnee et les avis de certains membres du forum m'ont juste donné envie d'y revenir. Un message au toujours ultra-compétent et ultra-efficace GOURVY et l'affaire était dans le sac (et les comics dans le carton).


Le pitch :
Daredevil est toujours en possession d'un disque contenant de nombreuses données sur des réseaux mafieux. Cette fois-ci, à cause de cet objet, il va être transporté en Latvérie, où les sbires du Docteur Fatalis ne sont pas très contents !

Le numéro 12 de la série est un peu à part car il raconte la premier rendez vous entre Matt et sa nouvelle petite copine, Kirsten Mac Duffie. Cette soirée est l'occasion pour Matt de se remémorer un épisode du passé et l'une de ses premières rencontres avec Foggy. Ces histoires flashback qui encadrent les différents arcs de la série sont souvent bien réussis, et c'est véritablement le cas ici. Waid est fort et arrive à redonner vie à la relation Foggy/Matt, très importante quant à la suite des évènements. C'est même, au vu des derniers épisodes, très malin de la part de Waid de sortir un épisode sur ce thème à ce moment là. Chris Samnee prend ses marques et c'est déjà un régal pour les yeux!
Par la suite( #13) , notre tête à corne va être confronté à toutes les associations criminelles qui veulent son disque de données. C'est une grosse bataille qui s'engage et qui se termine par un stratagème pas très original pour le coup. ON se demande même pourquoi Matt n'y avait pas pensé avant. Bon, le point faible, c'est que c'est aussi dessiné par KOI PHAM et que ce n'est vraiment pas terrible. C'est même très moche. Disons qu'il essaye d'épurer ses traits pour rester dans le ton de la série, mais cela ne fonctionne absolument pas, on dirait du sous Cary Nord !
Heureusement, Samnee est de retour sur les numéros 14,15 et 16 qui voient donc notre héros transporté en latvérie, et surtout mis à mal par de méchants scientifiques ! Il est seul, loin de tout et ne doit sa vie qu'à un nouveau développement de ses pouvoirs. A ce propos, certains trouveront l'explication un peu foireuse, moi je trouve que c'est une excellente idée, et que d'ailleurs, on ne s'est jamais vraiment penché sur la nature profonde des pouvoirs de DD, surtout quant à son sens radar.
Waid est quand même coutumier du fait d'aller gratter là où personne n'est jamais allé avant, et c'est donc non seulement une bonne aventure, mais une évolution du personnage !
Le dernier épisode ressemble un peu à celui où Hank Pym voyage dans le corps de la vision et c'est encore une fois parfaitement réussi.
Samnee est de plus à son meilleur niveau et l'on ne peut que se réjouir de le voir rester longtemps sur la série. Avec des gens comme Samnee, Aja ou Pulido, les comics Marvel ont encore de beaux jours devant eux.

:brocoli::brocoli::brocoli: et demi
Une histoire qui progresse, un personnage qui évolue et qui part toujours dans une direction originale : c'est impeccable ! Bon, le #12 est pas terrible, c'est dommage !

Cette série, en dehors de proposer des TPB à des prix défiant toute concurrence (7 épisodes de 30 pages pour 14.99$ !!!) nous dévoile une série intrigante et très bien écrite. J'avais d'ailleurs été assez dithyrambique la dernière fois avec le volume 2. Néanmoins, à force de trop jouer dans le mystère, Nick Spencer n'allait-il pas commencer par lasser en n'apportant aucune réponse ?


Le pitch :
Bienvenue à la MORNING GLORY ACADEMY ! On ne forme pas des chanteurs, Nikos n'est pas là et on s'intéresse plutôt à former des grands dirigeants de demain, des têtes bien pleines qui changeront le futur. On suit le destin de six nouveaux admis, qui se rendent compte dés le premier jour que leur scolarité va être plus compliquée que dans les brochures. Meurtres, voyages temporels, institutions, personnages et rituels mystérieux viennent se télescoper au fil des pages.

Parlons tout d'abord du problème principal de la série, la lecture en TPB. Pour une fois qu'une série passe moins bien en TPB qu'en singles, ca mérite d'être signalé, même si je ne sais pas si la lecture en single s'avère plus simple.
L'ennui, c'est que Nick Spencer, qui sait véritablement où il va (ca se sent vraiment dans les pages) empile mystères sur mystères et cases énigmatiques numéro après numéro, ce qui a pur effet de faire relire à chaque fois les TPB précédents pour y comprendre quelque chose. Il vaut mieux donc tout relire d'un coup, et avec les anciens numéros dans la main, pour retrouver les éventuelles références à un épisode antérieur. C'est pour moi l'un des problèmes principaux.
Pour le reste, c'est toujours vraiment très bien. On est pris dans l'histoire et on a droit petit à petit à quelques révélations qui nous permettent de ne pas rester sur le bord de la route. Ce qui frappe surtout c'est la justesse avec laquelle Spencer traite les relations entre les adolescents de cette académie et surtout arrive à introduire trois nouvelles questions quand il donne une réponse ! C'est plutôt bien structuré, avec quelques rappels de temps en temps qui permettent de situer les différents protagonistes dans le temps, puisque le récit, non linéaire, s'attache plus aux personnages qu'aux évènements. On peut donc revivre de deux points de vue différents la même scène d'un épisode à l'autre. Là, on commence à avoir une idée de fond et les héros principaux sont toujours aussi bien exploités. Attention, ce n'est pas dur d'accès, c'est juste que c'est assez touffu dans la structure et dans les intrigues proposées. Une fois qu'on est rentré dans la BD, on ne peut vraiment plus la lâcher avant la fin !
Maintenant, le deuxième souci, c'est le dessinateur. En effet, c'est pas terrible, c'est largement regardable, c'est pas affreux, mais Eisma a le gros problème de dessiner les personnages de la même manière. Si on a déjà du mal à reconnaître entre eux les protagonistes, qui ont tous heureusement des couleurs de cheveux différentes, imaginez le bazar que c'est quand ces derniers rencontrent leurs versions du futur (enfin, peut être). Et du coup, ca fout tout en l'air. La dernière page du tome 3 est d'ailleurs très représentative. Un des héros est sauvé par trois personnes qu'on ne reconnaît absolument pas (des versions du futur, d'autres personnes), on n'en sait rien et le cliffhanger est totalement gâché. En dehors de ça, MORNING GLORIES possède énormément de qualités, avec un scénario à tiroir qui a le mérite, pour le moment, de ne pas lasser.
:brocoli::brocoli::brocoli: et demi toujours très conseillé !

Et ça va continuer pour Morning Glories! :tuut:

Atlantic propose les deux premières saison de Morning glories à 15 euros le volume.
C'est une série que j ai acheté suite à tes critiques et je ne regrette pas !

Les Wolvy par Hama et Silvestri arrivent en collection couleur fin juin, j'attends ça avec impatience!

Cela à l'air vraiment pas mal les Morning Glories.
Et tu m'en donné envie de relire les JIM.

Encore de bon critiques de Doop.

Oui JIM est surement une des meilleurs séries Marvel de ces dernières années et on sent que Gillen s'éclate dessus (au contraire de Uncanny X Men où je trouve sa prestation passable). Petit Loki est une idée magnifique qui est très bien exploité. Et puis graphiquement cela tient la route (oui oui même Portacio à venir). Pas de recul par rapport à Gaiman car je l'ai peu lu (mais cela devrait changer car je viens de récuperer les 4 premiers tome de Sandman édition delcourt pour 2 euros:woot: le tout)

Par contre je pleure en lisant ta critique de essential Wolverine car j'ai perdu depuis longtemps mes VI (la plupart) et je n'arrive pas à trouver à un prix décent les 2 premiers essential. Où alors reste les intégrales de PANINI. J'ai un souvenir mitigé du run de Hama. Un peu trop parodique ou caricaturale parfois. Par contre Silvestri (surtout sur les premiers épisodes de son run) est très bon (meilleur que sur Uncanny X Men) avec un Dan Green qui lui convient à merveille à l'encrage.

Et comme d'autres il va falloir que je m'y mette à Morning Glory. VF ou VO j'hésite encore (question de budget).

Bravo pour tes critiques encore une fois.

Lisez JiM!! :woot:
...depuis le temps qu'on le dit... :huhu:
Effectivement, la narration (surtout sur les premiers épisodes) fait assez penser à du Sandman... d'ailleurs, l'arc pré-final The Manchester gods est clairement un hommage. ;)


Et en plus, c'est toujours bon actuellement... différent, mais bon.

Ah oui JiM, c'est clairement l'une des grosses réussites Marvel de ces dernières années!

Sinon je suis "heureux" de voir qu'il n'y a pas que moi qui misère pour différencier les protagonistes de Morning Glories sur certaines cases. :oups:
Imaginez, si la série était dessinée par un Aja ou un Samnee...:bave:

Oui, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai pas poursuivi au-delà du premier volume, même si c'était intéressant... l'idée de devoir réapprendre tous ces persos... :huhu:

J'avais eu le même ressenti que toi sur Wolvie à l'époque : quel dommage de laisser tomber Patch (le Borgne en VF) pour faire de la série une annexe à X-Men. Mais c'est vrai que les histoires avec Elsie Dee et Albert (ces noms !) m'ont laissé de bons souvenirs, tu m'as donné envie de les relire tiens ! :p (ah, par contre faut que je fasse 400 bornes pour ça, j'oubliais :ouf:)

Morning Glory Acad, j'ai lu un petit album et même si l'intrigue m'a parue intéressante, les dessins sont vraiment trop moches ! :burp: (pourtant, je privilégie souvent le scénar aux dessins)

Pas lu les Batman de Momo ni JIM, mais c'est deux trucs qui me branchent bien (en espérant une réédition VF de JIM)

Silvestri, ça fait quand même mal de ne plus le voir à un bon niveau, j'adorais ce qu'il faisait chez Marvel, au lancement d'Image j'étais plus impatient de lire Cyber Force que Wildcats. Au final j'avais arrêté les 2 en même temps.:huhu:

Journey Into Mistery aurait pu être encore meilleur si Braitwhaite était resté, la série a perdu avec Portacio et même Elson, que je trouve correct mais ce n'est pas la même ambiance.

Morning Glories.. excusez moi mais ça tourne en rond et quand tu dis Doop que Spencer sait ce qu'il fait et ou ils va on aimerait que ses lecteurs soient aussi un peu au courant !!

trop de flou et de mystere "tue" justement l’intrigue de la série
moi perso j'ai arrété au 2ème TPB ..

non je ne trouve pas personnellement. Beaucoup de choses se mettent en place petit à petit.
EN revanche, faut tout relire à chaque fois. Là je devrais recevoir le TPB 4 , on verra bien.

Ah c'est marrant car pour moi Morning Glories est une des excellentes séries du moment, avec un peu le même défaut qu'a relevé notre ami Doop, mieux vaut avoir les anciens numéros près de soi:D

Et après le premier tpb j'ai attendu confirmation avec le deuxième, et j'ai été encore plus emballé! surtout avec la politique de prix des Tpbs image!

par contre JIM, il faut vraiment que je tente! Allez on va se prendre le premier Tpb, à cause de toi, Ô vil tentateur!:beu:

Je ne comprends pas trop ton qualificatif "banal" en parlant du Joker dans RIP.
Certes le personnage est très différent de ce qu'on a pu lire précédemment, même par rapport aux premières pages du premier arc du tome 1, mais comme Morrison l'avait expliqué dans le très pénible à lire épisode en prose, pour lui le Joker est un personnage dont la personnalité se redéfinit totalement par période, et on a là une version post-transformation.

C'est certes assez bancal comme explication, mais ça correspond assez au personnage je trouve.