Critiques Marvel VO (Collection Automne-Hiver)
 

Bah oui, autant prévoir large, vu le peu de contributions en la matière. Et si le thread prend trop d'ampleur, on pourra toujours faire un Vol. 2.


Bon, je vais essayer de couvrir un maximum de titres en un minimum de temps, donc les couv' et les credits passent à la trappe. Vous savez où les retrouver de toute façon.

Captain America #31 est une petite déception. Habituellement, la lecture de ce titre est captivante. Là, elle est juste très intéressante. La faute sans doute aux scènes "flashback" magnifiques mais qui cassent un peu le rythme. Superbe prestation d'Epting au demeuirant, qui signe -une fois n'est pas coutume- la totalité de ce n°.

Si le Daredevil de Brubaker est révéré à peu près à l'égal de la version de Bendis, il a jusqu'à présent quand même un peu souffert de la comparaison avec Cap. Les choses sont peut-être en train de changer. Après un n° anniversaire réussi mais un peu convenu (pluralité des dessinateurs oblige), ce #101 est un petit bijou d'humanité. Les scènes d'intimité entre Matt et Milla sont simplement poignantes et on compatit vraiment au sort de cette dernière. Tout comme on adhère au pétage de plomb subséquent de DD. En prime, un cliff-hanger assez étonnant, qui témoigne en tout cas que la notion de shared universe n'est pas un vain mot chez Marvel en ce moment.

Fétichistes de tous les pays, unissez-vous et ... Die by the Sword !
Fans de petites culottes (roses) ? de collants (renforcés) ? de tenues de soirée bien coquines ? Le Pére Claremont a tout ça en magasin dans sa mini team-up Exiles-Excalibur. Avec en prime tout un lot de situations qui vont du burlesque au carrément extravagant.
Bref, un archétype de nanar sur fond d'omniverse chancelant. Bon, je sais pas vous, mais moi la seule perspective de voir Chrissou jongler avec des pans entiers de réalités, vu sa forme actuelle, ça me terrifie :D

Thunderbolts #117. Je dirais bien que la tension entre les différents protagonistes de ce titre est à son paroxysme mais je crois bien qu'Ellis est encore capable d'en rajouter une louchette. D'autant que savoir qui manipule qui est devenu encore un peu plus diffcile avec ce n°. Deodato ajoute au titre une dimension poisseuse et oppressante qui colle parfaitement au propos.

X-Men #204 est un épilogue à la sage Blinded by the Light et permettra à vos petits yeux fatigués de se reposer un peu des assauts rétiniens des précédents opus. C'est en effet le tout lisse et tout choli Mike Choi qui officie ce mois-ci. Mention spéciale à la fin du cross-over Endangered Species, expérimental à plus d'un titre. Après 16 semaines de cross-over, Beast aura au moins appris une chose : il faut savoir enterrer ses morts. Et juste à temps pour la Toussaint encore. Du Comic d'auteur ! Et sur X-Men encore 8(

New Warriors #5 déçoit un peu mais reste encore à flot grâce à 3-4 subplots bien placés et à la présence du Zodiac.

Mighty Avengers #5 n'a retenu mon attention que pendant 7-8 pages. Le temps que je me rende compte que non, je ne me souvenais vraiment plus de l'épisode précédent et que, oui, le retour des bulles de pensée est une bien mauvaise idée surtout quand elle est (volontairement ?) aussi mal exploitée.
Vivement Bagley. Si.

Marvel Comics Presents #2. Pas tout lu mais mention spéciale à Vanguard et à son scénariste, l'excellent Marc Guggenheim.

The Last FF Story. Du Romita Jr en petite forme qui visiblement a dessiné ces 35 pages en se tenant les côtes de rire à la lecture du script de Stan Lee, digne des pires fanfics.
Heureux lecteurs de VF, qui découvrirez cet OVNI gratuitement dans les pages du #50 de Comic Box. Franchement, ça vaut pas plus.

A vous !

Oui, lisez Vanguard dans MCPresents! Et bientôt (?) du Rich Koslowski!!! :woot:

Sinon, tu donnes vachement envie de regarder Die by the soooOOOOrd. Je regrette de n'en avoir commandé aucun.. :D

Sinon, la ligne Max dépote toujours autant.
Comme Penance: relentless (qui est très foufourbe.)

Et, euh, Shanna survival of the tittest défie d'improbables records.. :huhu:

The Order #4 est plus que bon. Matt Fraction, tu es mon idole.
Je suis d'accord avec Serge sur Daredevil #101, et sur Mighty Avengers #5. Sauf pour Bagley.

New x-men 43
un épisode sans combat, centré sur les perso qui sont de plus en plus attachant. Young est magique dans son story telling. En bref, de l'humour et du soap. De plus c'est un trés bon (enfin si on a suivi la série bien plus) prologue à...

Messia complex
où les x-men arrive aprés la bataille. Vraiment un épisode d'exposition et de présentation des enjeu du cross et ça fait toujour plaisir de voir Silvestri.
Uncanny 492 est la suite direct. L'histoire avance pas trop trop, Tan est égal à lui même.

Asto 23 est une bombe. La derniére page est un rêve moite de fanboy

Illuminati 5 est magnifique. Cheung est un superbe character designer. Le story telling est géniale et la révélation est bien amené et donne un tout autre rythme. Bref, un bon comics bien divertissant.

Les possibles problémes de continuité sont laissé pour une résolution extérieur.

Il y a marqué "ceci est le dernier comic X-men jamais publié"? :oups:

En lisant dead by sword je me dis en effet que je suis SM (pas spider man, hein ! Mais bien sado-maso) C'est triste de vide, de tapage d'image pour faire acheter (avec des splash placé au endoit qu'il faut cacher) Et tous ça pour une nouvelle serie qui parait branlante. Alors que la précédente était si bien. Pourquoi ne pas continuer au 101 (sniff !) :non:

bwahaha

C'est vrai que Claremont fait souvent pitié ces temps-ci.
Mais d'un autre côté, c'est finalement le cas de presque tous les scénaristes qui ont connu leur heure de gloire dans les années 70-80 et qui ont tenté de raccrocher les wagons ces dernières années. Leur style apparaît le plus souvent désespérément daté, obsolète.

Seule exception à la règle : Steve Gerber, absolument bluffant de modernité dans à peu près tout ce qu'il a fait au XXIè siècle. Peut-être parce qu'il était -de loin- le plus barré de sa génération, je sais pas.

Prochain vieux de la vieille à s'élancer : Jim Shooter, dont j'attends personnellement la prestation avec impatience.

Effectivement, pour Steve, ça doit être la drogue qui l'a sauvé.. :D

ouahhhh la fin de Asto 23, digne d'un grand buffy. Cyclope est plus que badasse ouech badguys. Vivement le dernier dans 5 mois. (Et j'espere qu'il les sortirons en gros pavé a 25 euros).
Illuminatis 5. Une daube du 1 au 4 et puis... un nouveau super-skrull avec le pouvoir des illuminatis, juste pour ca le comics vaut bien 20. Pourtant Bendis ecrit toujours autant avec ses pieds et les illuminatis ne ressemblent et ne servent a rien. Ah j'allais oublié, confirmation du traitre chez les illuminatis et... on s'en fou on ne sait meme pas comment le placer dans la chronologie WWH et l'épisode Cvil War avec Sentry (Peut etre que c'est lui que Hulk fight pendant CW, le pauvre mouahahah).

Sinon ruez vous sur Asto 23 et toute la serie maintenant (ou attendez 6-7 mois pour la serie entiere), vous ne soufrirez pas des retards et vous prendrez votre pied sur deux avec le papa de Buffy, maitre des fin explosive.

Et ouais, The order est une putain de serie, a tout ceux qui l'on manqué je dis "AH". Je vous avais prevenu.

Je crois qu'il y en a surtout beaucoup qui avaient acheté (et lu) le 1 et s'étaient dits: :meurmf:

J'avais bien aimé le 1 et puis trouvé ca bof en lisant du new et du mighty avengers a gogo c'est un comble parfois.

Rhhhhaaaaa, enfin (au 5ème!) un Illuminati qui arrache tout, et le slip, et Jack Knight.

:woot:, donc.
Car le forum :woot:ise!

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Captain Marvel #1 (of 5). Début d'une mini très attendue (surtout au tournant) tant le retour de Mar-Vell au moment de la Civil War a suscité de controverses.
Et qui trouve-t-on du mauvais côté de la tomate blette ? Brian Reed -chouchou perso- qui fait preuve d'un bel art de l'esquive tout au long de cette entame.
En deux mots : Mar-Vell a disparu, Stark retrouve sa trace en France.
Prétexte pour Reed à quelques belles séquences contemplatives au Louvre, à peine interrompues par le vilain résident (le pauvre Cyclone qu'il faudra bien réhabiliter un jour, après tout Batroc l'a bien été, lui).
Le propos de la mini a le mérite d'être limpide dès le début : Mar-Vell est mort dans son lit et ça chahute un peu son moi guerrier. Problème : en intervenant de manière trop brutale dans une époque qui n'est pas la sienne, il risque d'altérer la timeline. D'où l'inquiétude du Director Stark.
Joli dilemme en perspective. Si Reed le mène à bien, il pourra se vanter d'avoir ajouté à la légende du guerrier Kree et non contribué à l'amputer comme on pouvait le craindre.
Pour ça, il faut aussi que Marvel (la compagnie) joue le jeu : à la fin de cette mini, Mar-Vell REINTEGRE SON EPOQUE ET IL MEURT (je me fais bien comprendre, Joe ?).

Les dessins ? Lee weeks. 'nuff said, hein.

Je profite de ce sujet pour vous dire de ce que j'ai pensé de World War Hulk #5.



Résumé :

Red Richard - contrôlé par les disques truc-muches - s'apprête à tuer Tony Stark, mais au final Hulk détourne son coup : il n'est pas venu sur Terre pour tuer les Ulluminatis, encore moins les humains (il rappelle que personne n'est mort jusqu'à maintenant à cause de lui et ses hommes), juste pour leur foutre une bonne branlée, dévoiler au monde à quel point ses prétendus héros sont des êtres fourbes, et histoire de ne pas donner à d'autres la tentation d'en faire autant---> il va raser New York.

Sentry débarque.

Lui et Hulk se tapent comme des chiffonniers, détruisent une partie non négligeable de la ville; grisé par le combat, Sentry s'avère complètement fou, à croire qu'il a emprunté le cerveau de Superboy-Prime !

Les belligérants dépensent toute leur énergie au cours de la baston : Hulk redevient Bruce Banner, Sentry se transforme en Robert Reynold. Bruce met k.o. Robert.

Rick Jones rejoint Bruce.

Tout est fini ? Non.

L'un des hommes de mains de Hulk, Miek, empale Rick Jones et dévoile qu'en fait c'est lui qui avait fait pêter la bombe atomique sur la planète Sakaar : il ne supportait pas que Hulk ait épargné les anciens soldats du tyran Red King.

Aimant le goût du sang, il a donc tout magouillé afin que notre géant vert se déchaîne sur Terre.

Bruce se remet en Hulk, défonce la gueule à Miek, mais l'excés de colère commence à le transformer en bombe gamma à deux pattes, il annonce aux héros que malgré lui, les radiations gammas qu'il va dégager risquent d'annihiler toute vie sur Terre.

Tony Stark et Iron Man activent une série de satellite de défense qui canardent Hulk et le font redevenir humain.

Rick Jones part se faire soigner, Hulk est mis aux arrêts, itou pour ses sbires.

Sur la planète Sakaar, une forme de vie émerge des cendres radio-actives, il semblerait qu'il s'agisse du fils de Hulk.



Commentaire :

Je ne ferai pas tout de suite un bilan de la saga (je ferai celà à froid plus tard), contentons nous de cette épisode.

Quoi que ça vaut ?

Une baston Sentry / Hulk qui prend beaucoup de pages pour pas grand-chose, je dirais même que Romita Jr. à fait le service minimum : au lieu de voir les deux tourteraux s'envoyer des camions dans la gueule ou se faire avaler des kilos de bitumes, on voit deux grosses brutes dégager de l'énergie et se contenter de quelques baffes de fillettes.

Concrètement, ça m'a rappelé les mauvais moments du manga Dragon Ball Z (beaucoup de pages pour pas grand-chose), et je suis resté un petit peu sur ma faim, seul reste le plaisir de voir Hulk triompher de ce personnage complètement anti-charismatique et inutile qu'est Sentry.

Le revirement de Miek est du même niveau que les récentes retconneries de l'ami Bendis : absurde, et pas crédible pour un sou. :meurmf:

(si l'instigateur de la bombe qui fait boum avait été Amadeus Cho, le récit aurait pris une autre tournure beacoup plus sympathique)

Le grand final avec l'embryon / bébé de Hulk qui au final n'est pas mort, grandit à toute vitesse pour atteindre la taille adulte et ressembler trait pour trait à son paternel, comme dire... Heu... Pirouette scénaristique pour expliquer la présence d'un Hulk de couleur rouge ? :ouf:

Concrètement, l'épisode se lit bien, on ne s'ennuie, mais au vu de ce que celà aurait pu être, on ne peut qu'en être déçu.