Critiques VERTIGO-WILDSTORM–ABC VF de mars 2008...
 

Poisson d’avril ! Je me permets donc d’ouvrir ce trid sur les sorties Vertigo/ABC/Wildstorm de mars en ce 1° avril.

Forcément, les titres de ces labels se lisent en un peu plus de 10 minutes en général.

Je me demande même si je ne vais pas y ajouter Dark Horse juste pour vous combien j’adore Usagi Yojimbo dont le volume 14 vient de sortir aux éditions Paquet. Mais je m’égare.

Au sommaire de ce mois de Guerre, les transferts de fonds devraient donc se faire vers

100% WILDSTORM : AUTHORITY 1
de Ed Brubaker et Dustin Nguyen

VERTIGO BIG BOOK : TRANSMETROPOLITAN 2
de Warren Ellis et Darick Robertson

100% VERTIGO : FABLES 5
de Bill Willingham et Mark Buckingham

VERTIGO CULT : PREACHER 3
de Garth Ennis et Steve Dillon

100% ABC : PROMETHEA 5
de Alan Moore et J.H. Williams III

Mars est donc sous le signe de la guerre et de la destruction avec les spécialistes en la matière :


Entre le volume 5 publié par Semic, devant lequel se situait le premier volume de Panini « Humain malgré tout » - ce numéro 1 étant le second - et ce « Authority revolution », le lecteur de VF averti pourra tenter de lire en VO :

- The Authority (vol.2) 6-9 : Godhead
- Coup d'État (mini-série)
- The Authority (vol.2) 10-13 : Fractured World

Tout le monde a suivi? Sinon, cliquez ci-dessous :

wikipedia.org/The Authority

Une fois que vous saurez ce qui a mené The Authority à prendre le pouvoir, vous pourrez vous lancer à l’assaut de ce « Days of future past » à la sauce Brubaker !

Les fans d’Authority confié aux bons soins de Brubaker auront donc leur quota d’injures et de grossièretés, une paire de fesses, quelques tétons, un flot conséquent de sang s’échappant de crânes broyés et autres blessures diverses autant que mortelles.

Au delà du minimum syndical à attendre, Ed Brubaker met le groupe qui a vaincu les menaces extra-terrestres les plus puissantes et les tyrans inter-dimensionnels les plus retords au pied du mur et le confronte à la plus grande menace qui soit : l’administration Américaine. Après des années de critique distante et hautaine, Jack Hawksmoor et ses acolytes entrent au bureau ovale et se retrouvent en mesure de gouverner pour apporter au peuple le bonheur et la liberté. Ils sont même prêts à raser des forêts entières et à épuiser toutes les terres arables pour que l’humanité passe au bio-carburant…

Les bonnes intentions et les solutions simplistes n’ayant qu’un temps, l’opposition prends bientôt la forme d’un groupe de vétérans dignes des Invaders mené par un Captain América d’un autre temps. Dans les coulisses du massacre, d’autres ombres du passé préparent un avenir de ténèbres qui bouscule les alliances, les amitiés et les amours…

Ed Brubaker donne une nouvelle dimension aux membres du groupe, une dimension humaine faite de doutes et de fragilités habilement et paradoxalement amenés par l’exercice du pouvoir. L’impuissance va jusqu’à susciter chez eux l’impensable : la réflexion ! Le lecteur, lui, retrouve au long du récit l’émotion trop souvent absente de ce genre de série. Tout en ne trahissant pas les attentes des habitués, Brubaker refuse de se laisser piéger par la surenchère d’hémoglobine et de menaces surpuissantes pour finalement donner une seconde jeunesse à The Authority qui n’étaient plus que la caricature d’elle-même. Dustin Nguyen assume son style particulier et livre des pages suffisamment dynamique pour soutenir le propos de Brubaker à défaut de lui donner une plus-value esthétique. L’impatience de lire la fin du récit dans le volume 2 est donc au rendez-vous !

Et là, c'est le drame !

Là, tu me fais peur... :(

Vraiment ? Moi qui m'en fais une joie de l'échanger contre nextwave 2 à mon libraire... si la suite est pourrie...

Mais non voyons!

Autant je trouve le début intéressant, avec du potentiel, le dénouement est à mon sens assez mauvais. 12 épisodes pour ça, c'est trop. Heureusement qu'il y a Nguyen.

Moi j'avais trouvé ça trés bon. la fin peut être un peu rapide, mais dans l'ensemble, c'est absolument splendide !

Je plussois! :nerd:

moi j'ai été plutôt déçu par ce début de récit .. J'ai l'impression que la marque authority est tellement forte que même brubaker a du mal a sortir qqchose de vraiment original ..

Bon ça reste sympa avec de bonnes idées mais je m'attendais ss doute à mieux

N'guyen est très bon

L'avis de Doop, ça vous dit?;)

Attention aux spoilers!!

Crit Doop sem 31: BATMAN;BEYOND, AUTHORiTY revolution;SM: THE REIGN; DC Universe

Bien pratique, au fait, le récapitulatif des critiques :

Le thread récapitulatif des critiques.

:clap:

Allez je profite du retour du beau topic Vertigo pour parler un peu de ça:
http://www.paninicomicsfrance.com/img/news/2369.jpg

Avec dans le dedans les numéros 18 à 26, soit l'exact équivalent du TPB US mais 15 boules plus cher.(mais bon comme c'est cadeau de ma belle...:luv:)

On commence avec un épisode à part, ou Jesse attends à l'aéroport un avion pour la France (souvenez vous que Cass a été emmené dans notre beau pays par Starr). Il y fait la rencontre de Billy Baker, un ancien du Vietnam ayant servi avec le père de Jesse. S'en suivra un racontage d'anecdotes de guerre, histoire de montrer un peu au fiston qui était papa.

On enchaine ensuite sur un arc assez long qui voit Jesse et Tulip débarquer en France pour tenter de délivrer leur pote prisonnier à Massada. Évidemment, Starr ne l'entend pas de cette oreille et va tenter d'arrêter Custer qui tient une grande place dans ses plans. Pendant ce temps, Cass se fait torturer à coup de fusil par un italien à la bite coupée. Comme si ce n'était pas encore assez le bordel, s'invite également D'Aronique l'archipère accompagné du Messie et finira par débarquer le Saint des tueurs, toujours à la recherche de Custer. Avec autant d'ingrédients explosifs réunis, le sauvetage ne s'avèrera pas être une mince affaire, surtout lorsque l'on découvre ce qui se cache réellement à Massada.

On finit par deux numéros (déjà publié chez le Téméraire dans le Spécial Cassidy), ou l'irlandais raconte à Jesse qui il était et comment il en est arrivé là. De la guerre d'indépendance Irlandaise aux années 90 New-Yorkaise, le vampire se raconte à différentes époques, et surtout nous livre son vrai nom.


Le truc est séparable en deux parties. Le premier ainsi que les deux derniers épisodes du recueil passent à la limite pour des stands alone (à part quelques références au bordel Massada lorsque Cass raconte sa vie). Le récit de la guerre du Vietnam, les sentiments des persos face à ce qu'ils devaient endurer et faire est vraiment excellent. Ennis maitrise son sujet, la guerre lui va comme un gant.
L'histoire de Cass aussi est bien foutu. Le perso, son évolution, la façon dont il a traversé les années, les gens qu'il rencontre, tout est extrêmement bien fait, et même ses déclarations intimistes passent, alors que ce n'est pas forcement ce que l'on attend de ce perso. Ennis étoffe Cass d'une bonne façon.

La deuxième partie du bouquin est quand à elle celle qui s'occupe de l'histoire Massada. Le problème de cette histoire c'est que perso je la trouve un peu longue, 6 épisodes c'est un peu trop pour moi. En plus, l'histoire Jesse/Tulip avec ses "j'ai peur que tu meurt" devient un peu redondante, ça commence à trainer un peu trop, faudrait qu'Ennis règle ça. Ensuite, il y a un peu une grosse surenchère sur la fin de l'histoire. On a l'impression qu'après le truc de fou du tome2, Ennis cherche à faire plus encore. Starr, D'Aronique, le Messie, les Anges, le Saint des tueurs, un mafieux sans bite, et même Dieu... et d'autres encore réunis. Ça fait beaucoup et à la fin on se demande d'ailleurs comment Ennis va finir son intrigue. Simplement en faisant tout péter. Il profite de la réunion de tout les persos pour lancer plein de plots et d'un coup Boum, explosion, tout le monde se barre. Une fin d'arc vraiment faiblarde dans sa résolution.
Après il y a aussi quelques point positifs. Mettons nous d'accord, Preacher reste Preacher, c'est quand même super bon (et pas juste pour le principe de dire c'est Preacher donc c'est bon). C'est toujours bourré de situation complètement folle, de répliques cinglantes et tripantes (Dieu et Cass qui parle:D), de persos de malades (le mafieux sans bite est pas mal, mais le top reste le messie en grande forme). De plus Ennis fait quand même avancer l'histoire, un minimum mais quand même.

Au dessin, Dillon assure sévère. Merde ce type était quand même un putain de tueur. Tout dans son dessin est excellent. Le cadrage, les ombres, son trait vraiment rien à redire. A se demander, comment le type qui a dessiné Preacher peut être celui qui taffe sur Wolverine: Origins maintenant!!:pfff:


Bon au final, même si l'air de rien j'y ai vu pas mal de points noirs, cela reste un excellent bouquin et un achat certains. Après c'est sur, ce n'est pas le meilleur volume de la série, mais un niveau pareil moi j'en voudrai dans tout les comics.

Ouille ! Pas sûr que la manière dont ça va évoluer dans les prochains volumes te plaise... :oups:

Si ça prends moins de place que dans le volume 3 ça devrait aller. Le problème vient aussi du fait que durant presque tout le bouquin Cassidy est réduit à une simple cible. Ce qui est extrêmement dommageable puisque du coup on se focalise plus sur la relation Jesse/Tulip. Mais bon là Cass is back donc je pense que par la suite il reviendra contre-balancer cet élan de pleurnicherie Custeresque (du moins je l'espère).

T'inquiètes pas, la relaion JESSE/TULIP va prendre un tournant..radical !

Tu es bien dur avec la fin de Revolution mais je suis d'accord avec toi 12 épisodes c'est un poil long. En 9 le rythme du récit aurait été nickel.