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Zen arcade 19/06/2016 21h47

Les films marquants des Buzzukis
 
Bon voilà, on en parle depuis quelque temps sur le thread général du cinéma, le voilà ce thread consacré aux films qui nous ont marqués.
Pour moi, ça prend la forme d'une liste de 100 films, mais ça peut prendre d'autres formes selon les envies de chacun.
Je me suis fixé les contraintes suivantes (que chacun est libre de suivre ou pas) :
* 1 seul film par réalisteur
* pas de documentaires ni de films d'animation
* pas de films postérieurs à l'an 2000
* un bref commentaire pour chaque choix

Le but, c'est de discuter et de partager, de provoquer des envies de découvrir. Certainement pas de se prendre la tête.

Je commence avec un premier paquet de 20 films tirés de ma liste de 100, classés par ordre alphabétique de réalisateur. Ce premier paquet couvre les lettres de A à D.
Je pense proposer un paquet chaque semaine pour laisser un peu de temps pour discuter des choix, de ceux qui y sont et aussi bien sûr de ceux qui n'y sont pas.

Allez, en route pour les 20 premiers :


001 ALTMAN, Robert - John McCabe (McCabe and Mrs Miller) (1971)
Pas très fan d’Altman, mais j’adore ce film.
Un western « révisionniste » qui plonge ses personnages dans la pluie, la neige et la boue dans un campement miteux de chercheurs d’or. L’ambiance mélancolique et hypnotisante est assurée par la somptueuse photo du grand Vilmos Zsigmond et les chansons de Leonard Cohen.
Le couple Warren Beatty et Julie Andrews voué à ne jamais réellement se former est inoubliable.

002 ANTONIONI, Michelangelo – Le désert rouge (1964)
Dernier film italien d’Antonioni avant ses films internationaux et dernier film également avec son égérie Monica Vitti. Par contre, c’est son premier film en couleurs.
Antonioni et moi, c’est une très vieille histoire. Je me souviens encore très bien être tombé par hasard en plein Zabriskie Point à la télé quand j’avais genre 11 ou 12 ans. Les scènes dans le désert m’ont impressionné à tout jamais. C’était la première fois que je pouvais me rendre compte que le cinéma, ça pouvait aussi être des trucs comme ça.
Bien plus tard, même quand j’ai arpenté la filmographie d’Antonioni, cette impression m’est toujours restée.
Et je me rends compte que, moi qui ai souvent tendance à rapidement oublier tout ce qui concerne l’histoire ou les personnages d’un film, ce qui me reste sur le long terme, ce sont des chocs esthétiques.
Avec le temps qui passe, ce qui reste, c’est le style.
Le désert rouge, c’est une expérience esthétique extraordinaire dans le travail sur les couleurs. Certains traitent ce cinéma de cinéma intellectuel, pourtant c’est l’exact contraire, c’est un cinéma de la sensation pure. Il est « difficile » parce qu’il s’affranchit des schémas narratifs classiques, de la psychologie classique des personnages, ce à quoi nous ne sommes pas habitués. Par contre, ça ne prend pas une ride (contrairement à ses films plus ancrés dans leur temps comme Zabriskie Point).

003 ASSAYAS, Olivier – Irma Vep (1997)
Avec Assayas, je sens que je ne vais pas faire l’unanimité. Mais bon, moi, j’aime beaucoup ce cinéaste.
Irma Vep, ça fait vibrer en moi la corde du fan de film de Hong-Kong. Impossible de concevoir une liste de mes films les plus importants sans un seul film avec Maggie Cheung.
Et quel meilleur choix que ce film de fétichiste pour fétichiste… Haaa, la séquence du vol des bijoux avec Maggie en combinaison latex sous la pluie et sur les toits, accompagnée par la musique de Sonic Youth.
C’est la séquence ultime pour le fan.
Parce que oui, le cinéma et la cinéphilie, c’est aussi une question de fétichisme.

004 BERGMAN, Ingmar – Persona (1966)
Je me souviens l’avoir découvert au Musée du cinéma à Bruxelles lors d’une rétrospective Bergman.
Je n’ai jamais vu une salle aussi silencieuse à la sortie d’un film. Tout le monde était sous le choc.
Persona, c’est la veine expérimentale de Bergman et ça fouille profond profond jusqu’au malaise.
Je l’ai revu il y a quelques jours et j’ai retrouvé ce malaise. Mais aussi, je n’ai jamais vu quelqu’un filmer les visages comme dans Persona. Ce film, magnifié par la photo de Sven Nykvist est d’une beauté qui touche au surnaturel.

005 BOETTICHER, Budd – Sept hommes à abattre (1956)
La collaboration entre Budd Boetticher et son acteur fétiche Randolph Scott est le sommet du western de série B (et donc aussi un sommet du cinéma tout court).
7 films ensemble, 7 grands films. Sept hommes à abattre est le premier d’entre-eux. J’ai choisi celui- ci mais j’aurais très bien pu prendre n’importe lequel des 6 autres.
Ce que j’apprécie chez Boetticher, c’est la sécheresse et la concision. Ca ne dépasse pas 1h20, y a pas un gramme de gras, c’est filmé et monté au cordeau. Une leçon d’efficacité narrative qui ne sacrifie pas la richesse des personnages et des thématiques. C’est la série B dans ce qu’elle peut produire de meilleur. Et la série B, j’adore.

006 BRESSON, Robert – Mouchette (1967)
Je parlais de sécheresse avec Boetticher. Ici, on est servi. Bresson est au cinéma d’auteur ce que Boetticher est à la série B (ouais, j’assume le parallèle).
Bresson, c’est un sorcier de la mise en scène. C’est austère certes, mais c’est surtout d’une limpidité exemplaire. Le choix des cadres, le montage, tout est porté à un degré de perfection rarement égalé, et d’autant plus parfait que rien chez lui n’est ostentatoire.

007 CAMERON, James – Terminator (1984)
Jusqu’à passé 20 ans, j’habitais à 30 km du plus proche cinéma (un petit cinéma de campagne en plus) donc je n’y allais jamais. Je n’ai pas de culture cinéma adolescente . Y avait pas de vidéoclub non plus (et de toute façon, y avait pas de lecteur VHS à la maison) mais quand on allait parfois passer le weekend chez mon oncle à Liège, on en profitait pour se louer un film. Terminator fut le premier.
Gros souvenir donc . Et putain de film.
Ce que je continue à aimer dans ce film, c’est son énergie, son rythme. Ca garde l’énergie et l’urgence de la série B. Aujourd’hui, on le ferait avec 10X moins d’idées, 10X plus de budget, ça durerait une heure de plus et ça serait chiant comme un rat mort.

008 CAPRA, Frank – La vie est belle (1946)
Le classique qu’on a envie de faire découvrir au monde entier.

009 CARPENTER, John – The thing (1982)
Le classicisme hérité de Hawks porté à son point de perfection pour un vrai film qui fout la pétoche (en tout cas quand je l’ai vu la première fois). L’ambiance est extraordinaire, avec un superbe score de Morricone.

010 CASSAVETES, John – Faces (1968)
Cassavetes, c’est le cinéaste qui m’a fait basculer du cinéma de genre vers le reste du cinéma.
Découvert à l’occasion d’une rétrospective au début des années 90, ce Faces m’a explosé le cerveau. Je n’avais jamais vu quelqu’un qui filmait comme ça ses personnages, au plus près des sentiments.
C’est éprouvant mais c’est dramatiquement inégalable. Opening night, particulièrement, m’avait bouleversé. Mais Faces, que je n’ai plus revu depuis, me reste en tête pour sa manière de coller aux personnages, de faire éclater leur vérité presque uniquement avec des gros plans filmés dans un appartement comme décor unique.

011 CHAPLIN, Charles – Charlot et le masque de fer (The idle class) (1921)
C’est un court-métrage que j’ai vu en salle en prélude à la diffusion d’une version restaurée de The Kid.
Je l’ai choisi pour une scène et pour la réaction qu’elle a suscitée chez un papa et son fils dans la salle.
Dans The idle class, Chaplin joue deux personnages, son perso habituel de vagabond mais surtout pour ce qui nous occupe un personnage riche et oisif qui s’adonne à l’alcool.
A un moment donné, sa femme lui annonce dans une lettre qu’elle le quitte tant qu’il n’aura pas arrêté de boire. On voit Chaplin de dos lire la lettre et puis agiter les épaules de manière irrépressible.
Le petit garçon demande : « Il fait quoi, papa ? ». Le papa répond : « Ben, tu vois, il pleure. »
Sur l'écran, Chaplin se retourne et on se rend compte qu’en fait, il se préparait un cocktail alcoolisé en agitant un shaker.
Je me suis dit, « Putain, c’est ça la force du cinéma. »

012 CHU Yuan – La guerre des clans (1976)
Les films de Chu Yuan pour la Shaw Brothers, c’est un cocktail d’intrigues échevelées, de rebondissements en pagaille, de trahisons multiples,... C’est du cinéma d’aventures naïf comme on n’en fait plus. Chu Yuan se distingue de ses concurrents par un réel sens de l’image et une esthétique de tournage en studio très léchée (qui tombe parfois quand même vraiment dans le kitsch).
Perso, je préfère largement ses films de chevalerie (wu xia pian) aux films de Chang Cheh, l’autre grand réalisateur de la Shaw, dont la célébration exacerbée de l’amitié virile me touche beaucoup moins.

013 CIMINO, Michaël – Voyage au bout de l’enfer (1978)
Un film complètement démesuré et pourtant complètement intime. Cimino réussit la quadrature du cercle.
Mythique.

014 COPPOLA, Francis Ford – Apocalypse now (1979)
Complètement démesuré également. Un projet totalement fou pour un film qui l’est tout autant.
Mythique.

015 CRONENBERG, David – Videodrome (1982)
Ce film, pour moi, c’est le point de départ de tout.
C’est le film qui m’a fait passer du gars qui regarde ce qui passe à la télé sans se poser de questions à celui qui commence à s’intéresser à ce que c’est que le cinéma.
Je ne l’ai pas revu depuis très très longtemps et il est très possible qu’il ait pris un coup de vieux, mais il est tellement important pour moi que je ne pouvais pas en choisir un autre. Avant, j’aimais des films, après Videodrome, j’ai commencé à aimer le cinéma.
Accessoirement, je continue aujourd’hui à penser que Cronenberg est le plus important cinéaste vivant en activité.

016 CUKOR, George – Une étoile est née (1954)
Alors là, on touche à un truc qui est fondamental pour moi : le mélodrame.
J’adore les mélos. Et flamboyants quand c’est possible.
Je défie quiconque de parvenir à ne pas finir ce film en pleurs. Judy Garland et James Mason sont au-delà de tous les superlatifs. La scène finale est une des plus belles de l’histoire du cinéma.
Ce film est un chef d’œuvre absolu.

017 DARDENNE, Luc et Jean-Pierre – La promesse (1996)
Une bombe à sa sortie : Putain, le cinéma belge est capable de sortir un truc pareil !!!
Le cinéma des Dardenne, c’est simple. C’est toujours l’histoire d’un dilemme, d’un choix moral individuel qui agit comme moteur de l’intrigue. Ici, c’est un fils qui doit décider de trahir son père ou pas.
Ce n’est pas du tout du cinéma social (même si le milieu dans lequel se déroulent les films est important), c’est du cinéma moral (mais pas du cinéma qui fait la morale, hein). Pas étonnant si en interview, les frères se revendiquent de cinéastes comme Mizoguchi.
Et en plus, La promesse, c’est la révélation de l’immense Olivier Gourmet.

018 DEMY, Jacques – Les parapluies de Cherbourg (1964)
On revient au mélo, en chansons comme dans Une étoile est née. En chanté, même.
Ce que j’aime, c’est l’artificialité extrême et assumée (décors, couleurs, dialogues chantés,…)
Cette artificialité, c’est l’essence même du mélo, qui l’utilise pour parvenir à la vérité des personnages et la sublimer.
Et quand c’est fait par Demy, ça conserve en plus une légèreté extraordinaire.

019 DESPLECHIN, Arnaud – Esther Kahn (2000)
C’est peu dire que Desplechin était attendu au tournant après son Je me suis disputé sorti en 1996.
Avec Esther Kahn, il botte en touche avec un film tourné en anglais avec des acteurs anglophones et bien lui en a pris.
En règle générale, j’aime beaucoup les films qui utilisent le théatre comme enjeu narratif pour illustrer le parcours d’un personnage (j’ai déjà cité Opening night de Cassavetes, par exemple).
Quand c’est bien fait, c’est dramatiquement très fort. Mais au contraire de Opening night, où le personnage vieillissant joué par Gena Rowlands jouait sa carrière et donc sa vie sur scène, ici, c’est le récit d’une initiation, d’une éclosion. Summer Phoenix (quelle famille !!!) est bouleversante, dans le rôle d’une petite juive pauvre qui découvre son talent et s’ouvre à la vie.
Ca me touche beaucoup.

020 DONEN, Stanley – Chantons sous la pluie (1952)
Classique absolu, évidemment.
J’aime beaucoup les comédies musicales, même quand les histoires sont conventionnelles et répétitives. Et quand, en bonus, on peut avoir comme ici un chouette scénario qui va avec, c’est la fête.
Gene Kelly est impérial. Debbie Reynolds est à croquer.

zenita 19/06/2016 21h54

Belle idée que cette liste. Perso, je n'ai vu que 6-7 films dans ceux que tu cites. Seul le cimino serait dans mon top 100 je pense. Par contre, tu donnes envie d'aller plus loin pour les autres films.

Juste une remarque, tu as pleinement raison pour Terminator. Par contre, de Cameron, j'aurais plutôt choisi Abyss (version longue) mais ton choix semble plus personnel qu'artistique

axlreznor 19/06/2016 21h57

Bravo mec!

Tes contraintes sont dingues, j'adore ça! Je vais refléchir a la mienne! En attendant je lis tout ça !

Fletcher Arrowsmith 19/06/2016 22h13

:clap:

A priori quelque uns en commun (Donen, Demy, Cukor, Cimino, Capra) et des choix différents pour d'autres (Assayas, Desplechin, Coppola, Altman, Carpenter, Cameron, Cronenberg) sachant que cela peut encore évoluer.

Tu me prends de cours, ma liste ne sera prête que dans une bonne semaine. Peut être un morceaux mardi soir (pas encore décidé de comment je classe)

Je ne connais pas Yuan CHU et Budd BOETTICHER et je peste car je n'ai aucun souvenir (honte à moi) des films de CASSAVETES que j'ai vu trop "jeune", en plein période boulimie.

Apocalypse Now est en effet gigantesque. L'odeur du napalm au petit déjeuner ou la mégalomanie de Brando à l'image du réalisateur. J'y trouve néanmoins quelques longueurs.

Pas vu le Altman que tu proposes ni le Chaplin. Cela m'intrigue du coup. J'ai du mal avec les Dardenne, mais j'ai un certains nombre de film Français dans ma liste, le côté nationalité joue beaucoup.

Comme Zenita je préfère Abyss que Terminator et pourtant j'ai fait un autre choix pour Cameron, choix très personnel (et en regard de choix autres dans ma liste également).

Nate 19/06/2016 22h13

Oui intéressant même si les deux contraintes "pas d'animation" et "pas de post 2000" m'embêtent assez ^^

zenita 19/06/2016 22h21

Pour Coppola, même si apocalypse est un très grand film. J'ai une adoration ultime pour le parrain 3, ses 40 dernières minutes sous forme d'opéra lyrique avec un pacino en état de grâce

Zen arcade 19/06/2016 22h43

Citation:

Envoyé par zenita (Message 1666342)
Pour Coppola, même si apocalypse est un très grand film. J'ai une adoration ultime pour le parrain 3, ses 40 dernières minutes sous forme d'opéra lyrique avec un pacino en état de grâce

C'est aussi mon Parrain préféré.
Mais quand j'ai choisi Apocalypse now, c'est surtout avec La conversation que j'ai hésité.

Pour Abyss, cité aussi par Arrowsmith, j'ai le lointain souvenir d'un film que je n'avais pas aimé. Faudrait sans doute que je le revoie.
Si je n'avais pas mis Terminator, Cameron n'aurait pas été dans la liste.

Citation:

Envoyé par Arrowsmith
A priori quelque uns en commun (Donen, Demy, Cukor, Cimino, Capra) et des choix différents pour d'autres (Assayas, Desplechin, Coppola, Altman, Carpenter, Cameron, Cronenberg) sachant que cela peut encore évoluer.

Ca fait déjà un bon paquet.


Citation:

Apocalypse Now est en effet gigantesque. L'odeur du napalm au petit déjeuner ou la mégalomanie de Brando à l'image du réalisateur. J'y trouve néanmoins quelques longueurs.
Apocalypse now, même le redux, je ne le trouve pas long.
Je crois que ce film pourrait s'étirer durant 10 heures sans rien raconter d'autre sans qu'il m'ennuie.

Citation:

Pas vu le Altman que tu proposes ni le Chaplin. Cela m'intrigue du coup
Le Altman, parmi ceux que j'ai vu, c'est le seul que j'aime vraiment.
Je n'aime pas ses films célébrés du début des 90's, The player et Short cuts.

Le Chaplin, c'est lié à l'anecdote.
Mon préféré parmi ses longs-métrages, c'est La ruée vers l'or (la version d'origine de 1925, pas le truc insupportable où Chaplin a rajouté une voix-off casse-couilles et une musique atroce).

Tuco 19/06/2016 23h50

Le concept de liste de films me fait penser au podcast http://supercinebattle.fr/ avec le camarade Karas. Je vous le recommande chaudement.

mellencamp 20/06/2016 01h30

J'aime beaucoup John McCabe, il me semble qu'il y aurait un dépoussiérage à faire, le DVD a l'air bien vieillot. Pour l'ambiance, on peut le rapprocher un peu du Grand Silence de Sergio Corbucci.
Le couple Beatty/Andrews est également bien mis en valeur dans le très sympa Shampoo de Hal Ashby.

D'accord avec ce que tu dis sur Chu Yuan, en particulier sur l'opposition avec Chang Cheh, qui y va parfois avec la main lourde, notamment sur les amitiés viriles avec le cabotin David Chiang ;) De mon côté j'aime beaucoup Le Sabre Infernal, un peu plus farfelu.

Pour le Boetticher, j'ai bien aimé mais j'ai bien du mal à en faire un essentiel, ne serait-ce que par le jeu monolithique de Randolph Scott. Je n'ai pas vu les autres Boetticher.

Et je n'ai jamais vu Le Parrain 3.

Hilarion 20/06/2016 09h37

Mes critères de Top 10 :
  • Sans regarder ma vidéothèque
  • Vus plusieurs fois et que je revois régulièrement avec la même envie
  • Des scènes marquantes qui me restent à l'esprit 15 ou 20 ans après
  • Un jour sans fin - Groundhog Day (Harold Ramis - 1993) avec Bill Murray
  • Highlander (Russell Mulcahy - 1986) avec Christophe Lambert, Sean Connery
  • L'arme fatale - Lethal Weapon (Richard Donner - 1987) avec Mel Gibson, Danny Glover
  • Bienvenue à Gattaca - Gattaca (Andrew Niccol - 1997) avec Ethan Hawke, Uma Thurman, Jude Law
  • Dogma (Kevin Smith - 1999) avec Kevin Smith, Jason Lee, Ben Affleck, Matt Damon
  • L.A Confidential (Curtis Hanson - 1997) avec Kevin Spacey, Russell Crowe, Guy Pearce, Kim Basinger
  • Quand Harry rencontre Sally - When Harry Met Sally (Rob Reiner - 1989) avec Billy Crystal, Meg Ryan
  • La cité de la Peur (Alain Berberian - 1994) avec Alain Chabat, Chantal Lauby, Dominique Farrugia
  • Dogville (Lars von Trier - 2003) avec Nicole Kidman, Paul Bettany, Lauren Bacall, Stellan Skarsgård, James Caan
  • Impitoyable - Unforgiven (Clint Eastwood - 1992) avec Clint Eastwood, Gene Hackman, Morgan Freeman, Richard Harris

Et oui, au delà de l'ambition, de l’esthétisme, de la profondeur de la démarche intellectuelle, on ne choisit pas ce qui vous marque!:huhu:

Du coup, j'ai oublié aussi :
  • Seven
  • Karaté Kid
  • On connait la chanson
  • Black rain
  • Copland
  • Bernie
  • Usual suspects
  • Sudden Impact
  • Pale Rider
  • Dead Again
  • Jennifer 8
  • Fargo

Un top 21, du coup. :D

JB 20/06/2016 10h24

Cameron : Terminator. Je ne comprends pas vraiment l'engouement pour le second, bien trop aseptisé pour adoucir l'image de Schwarzie.

Capra : L'Homme de la Rue (surtout parce que cela nous a permis d'avoir par ricochet Le Grand Saut des frères Coen)

Carpenter : j'hésite honnêtement entre Prince of Darkness (que je trouve largement supérieur à L'antre de la folie) et, dans un tout autre registre, Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin :oups:

Les frères Coen : Au risque de donner dans le bizarre, Arizona Junior et ses scènes complètements folles (le braquage raté suivi d'une course poursuite avec des couches culottes comme enjeu, le Motard de l'apocalypse)

Coppola : Le Parrain 3 est bien trop plombé à mon goût par la petite Sofia, et Andy Garcia n'est finalement qu'une redite de Sonny : je garde pour ma part une préférence pour le premier Parrain (le second a à mon sens trop de longueurs)

Cronenberg : Vidéodrome également.

Howard Hawkes : Rio Bravo. Je ne souscris pas à l'idée derrière le film (l'anti High Noon), mais je ne résiste pas à la bonhommie de Dean Martin et de Brennan ou à la tenue d'Angie "Feathers" Dickinson.

David Lynch : Blue Velvet par défaut (Dean Stockwell faisant du lip-dub sur In Dreams de Roy Orbinson), mais j'aurais bien mis lun des épisodes de Twin Peaks (8 ou 14)

Leone : sans conteste, Le Bon, La Brute et le Truand. Le film que je connais par cœur.

Lubitsch : To be or not to be

gillesC 20/06/2016 10h32

Hum, le problème est que les différentes listes vont être dispersées sur toutes les pages du topic... :hum:

...ce qui ne rend pas crédit aux efforts de ceux qui les ont faites. :)

Zen arcade 20/06/2016 10h55

Citation:

Envoyé par JB (Message 1666386)
Cameron : Terminator. Je ne comprends pas vraiment l'engouement pour le second, bien trop aseptisé pour adoucir l'image de Schwarzie.

Complètement d'accord.
C'est bien pour cela que je précisais que ce que j'aime dans le premier, c'est qu'il conserve la nervosité et l'urgence d'un budget de série B.

Citation:

Capra : L'Homme de la Rue (surtout parce que cela nous a permis d'avoir pa rricochet Le Grand Saut des frères Coen)
Je préfère James Stewart chez Capra.
Et Le grand saut, je trouve que c'est un ratage.

Citation:

Carpenter : j'hésite honnêtement entre Prince of Darkness (que je trouve largement supérieur à L'antre de la folie) et, dans un tout autre registre, Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin :oups:
Je préfère L'antre de la folie, pour ma part.
Jack Burton était tentant, mais j'ai déjà un hommage au cinéma de Hong-Kong avec Irma Vep et y aura encore bien entendu du HK dans la suite de ma liste.

Citation:

Les frères Coen : Au risque de donner dans le bizarre, Arizona Junior et ses scènes complètements folles (le braquage raté suivi d'une course poursuite avec des couches culottes comme enjeu, le Motard de l'apocalypse)
Pas un mauvais choix.
L'évasion de John Goodman est très drôle aussi.
Mais je ne suis pas fan des frères Coen en général. J'ai hésité à mettre Miller's Crossing mais finalement je l'ai laissé tomber.

Citation:

Howard Hawkes : Rio Bravo. Je ne souscris pas à l'idée derrière le film (l'anti High Noon), mais je ne résiste pas à la bonhommie de Dean Martin et de Brennan ou à la tenue d'Angie "Feathers" Dickinson.
Imparable.

Citation:

David Lynch : Blue Velvet par défaut (Dean Stockwell faisant du lip-dub sur In Dreams de Roy Orbinson), mais j'aurais bien mis lun des épisodes de Twin Peaks (8 ou 14)
Scène inoubliable en effet.
Pas le Lynch que j'ai choisi.

Citation:

Lubitsch : To be or not to be
"So they call me concentration camp Erhardt ?"

Fallait oser faire rire avec une telle réplique, en 1942.
Chef d'oeuvre.

Zen arcade 20/06/2016 10h59

Citation:

Envoyé par gillesC (Message 1666387)
Hum, le problème est que les différentes listes vont être dispersées sur toutes les pages du topic... :hum:

...ce qui ne rend pas crédit aux efforts de ceux qui les ont faites. :)

quand tous ceux qui le veulent auront posté leur liste, on pourra toujours faire des regroupements et des renvois.
Il doit y avoir moyen de faire quelque chose qui soit clair et lisible sur le long terme.

Zen arcade 20/06/2016 11h03

Citation:

Envoyé par mellencamp (Message 1666371)
J'aime beaucoup John McCabe, il me semble qu'il y aurait un dépoussiérage à faire, le DVD a l'air bien vieillot. Pour l'ambiance, on peut le rapprocher un peu du Grand Silence de Sergio Corbucci.
Le couple Beatty/Andrews est également bien mis en valeur dans le très sympa Shampoo de Hal Ashby.

D'accord avec ce que tu dis sur Chu Yuan, en particulier sur l'opposition avec Chang Cheh, qui y va parfois avec la main lourde, notamment sur les amitiés viriles avec le cabotin David Chiang ;) De mon côté j'aime beaucoup Le Sabre Infernal, un peu plus farfelu.

Pour le Boetticher, j'ai bien aimé mais j'ai bien du mal à en faire un essentiel, ne serait-ce que par le jeu monolithique de Randolph Scott. Je n'ai pas vu les autres Boetticher.

Et je n'ai jamais vu Le Parrain 3.

Pas vu Shampoo. Je vais jeter un oeil. Merci pour l'info.
Je comprends tes réticences face au jeu de Randolph Scott, d'autant mieux que je les partage. Mais chez Boetticher, je trouve que ça passe beaucoup mieux qu'ailleurs, justement grâce à la sécheresse du cinéma de Boetticher.
J'ai revu récemment les 6 westerns d'André De Toth avec Randolph Scott et ça fonctionne vraiment moins bien.


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