Buzz Comics, le forum comics du monde d'après.

Buzz Comics, le forum comics du monde d'après. (http://www.buzzcomics.net/index.php)
-   Archives Buzz (http://www.buzzcomics.net/forumdisplay.php?f=254)
-   -   Mad Men tout court (http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=32239)

HiPs! 30/07/2009 21h42

Mad Men tout court
 
Le 16 août démarre sur AMC (la chaîne câblée qui nous offre également Breaking Bad) la troisième saison de l'un des meilleurs dramas de ces dernières années, Mad Men.
Pour les retardataires, il vous reste donc moins d'une vingtaine de jours pour vous mettre à niveau. 2 saisons, 24 épisodes, moins d'un par jour, c'est largement faisable les gars et les filles.

http://i730.photobucket.com/albums/w...n-s3-04min.jpg

L'image de promo, assez somptueuse, reflète bien le propos de la série. Et le magnifique générique à la Saul Bass ne dit pas autre chose.
Mad Men, c'est un peu l'American Way of Life qui prend l'eau de toutes parts.
La première saison se déroule en 1960. La deuxième, deux ans plus tard et se conclue par la crise des missiles cubains. Plus que jamais, l'Amérique est au bord du précipice. S'en suivront plusieurs semaines de touche-pipi atomique, une guerre qui bouillonne sous la cocotte viet, les assassins de kennedy(s) qui ne sont plus très loin et par le dessus le marché, voilà-t-y-pas que ces putains de hippies avec leurs cheveux gras et leurs idées longues, ou l'inverse, se radinent.


Plusieurs éléments contribuent à rendre cette série totalement passionnante:

-Des personnages forts. Don Draper, le gars de l'affiche, est le mâle typique des 50's. L'Homo Superior au faîte de sa puissance qui a bon partout, la réussite, la respectabilité, la femme parfaite et les enfants parfaits qui vont avec. Costard, cravate, brillantine, ça fume clope sur clope et ça culbute sa secrétaire sur un coin de bureau sans avoir besoin d'un consentement explicite. De la race des gars qui ont inventé la machine à laver, la télé couleur et l'art de se faire exploser la gueule un million de fois dans le chatoiement d'une déferlante nucléaire. Un cador, quoi. Mais Don et ses collègues publicistes voient leur queue de paon, si fière et si luxuriante en début de S1, perdre de plus en plus de plumes. Car, il faut bien le dire, dans les années 60, le Mâââle en prend un petit coup dans l'aile. Et c'est là, la grande force de Mad Men à mon sens: Mad Men est une série qui parle avant tout des femmes. Celles qui s'émancipent, celles qui ne veulent pas, celles qui n'y parviennent pas. Peggy Olson est l'archétype de la première catégorie. Elle préfigure la femme moderne. Son personnage est sans doute le plus important de la série. L'actrice y est stupéfiante.
J'apprécie beaucoup aussi Joan, presque l'opposé de Peggy sur tous les plans. Sexy, plantureuse, à l'aise dans sa peau de femme des 50's, elle nous fait vivre des moments déchirants lorsque la réalité crue de ce que sa condition signifie vraiment en terme de soumission à l'homme lui explose à la figure.

-Le point de vue adopté par Matthew Weiner, le créateur (et également scénariste dans la maison Sopranos) est très intelligent. Nous sommes à hauteur des personnages. Nous n'avons jamais un coup d'avance sur eux. Bien sûr, nous savons ce qui va se dérouler mais ce à quoi nous assistons sont les ricochets de ces événements globaux, comment ils transforment les personnages. Et ça, c'est non seulement imprévisible, donc passionnant d'un point de vue dramaturgie mais ça permet également de nous présenter l'Histoire en creux, de sortir des sentiers battus et des clichés sur l'époque emmagasinés et véhiculés par la mémoire collective, et de nous les faire entrevoir à une échelle humaine et individuelle.

-On y fume partout et tout le temps. Et ça c'est le panard. Limite, t'as plus besoin de fumer quand t'es devant tellement t'es saturé de nicotine visuelle.

-Physiquement, les femmes tendent plus vers Marilyn que vers Kate Moss. Pour l'oeil, c'est vivifiant.

A vous.

belcantan 30/07/2009 22h00

je suis à fond dessus en ce moment donc je devrais être dans les temps pour la saison 3;)

En tout cas, trés prenant comme série où on s'attache à tous les personnages m^me les plus tête à claque

De plus, l'immersion dans les années 60 est totale

et vive les séries où l'on fume:D

snoopy 31/07/2009 00h28

Good news ça. Il ne me reste qu'à mater les 2 derniers épisodes de la saison 2 pour être à jour sur cette très bonne série.

john_constantine 31/07/2009 15h34

Je viens d'attaquer, putain quand même chez AMC, ça dépote. En tout cas, effectivement, je n'avais jamais vu autant de clopes en si peu de temps.

MAdroXx 31/07/2009 16h00

Merci Hips je j'en suis à s1e02 et ça claque vraiment

Un ton de série que l'on trouve rarement qui me fait un peu penser à the wire dans sa puissance visuelle et iconique symbolique.

Sinon +1 pour la clope visuelle!! Vache en une saison le mec il est mort 15 fois du même cancer déjà!!!

Steuf ! 31/07/2009 16h08

Citation:

Envoyé par MAdroXx (Message 942561)
Merci Hips je j'en suis à s1e02 et ça claque vraiment

Un ton de série que l'on trouve rarement qui me fait un peu penser à the wire dans sa puissance visuelle et iconique symbolique.

Sinon +1 pour la clope visuelle!! Vache en une saison le mec il est mort 15 fois du même cancer déjà!!!

Citation:

Envoyé par john_constantine (Message 942554)
Je viens d'attaquer, putain quand même chez AMC, ça dépote. En tout cas, effectivement, je n'avais jamais vu autant de clopes en si peu de temps.

Ah, je vais essayer, ça me rappellera la télé de quand j'étais bambin. :)

belcantan 15/08/2009 20h23

Fini la saison 1:woot::woot:

je suis trés satisfait car trés efficace pour surprendre



bon , j'enchaine tout de suite avec la saison 2

HiPs! 15/09/2009 14h16

Comme j'ai une passion pour le bouche-à-bouche, je me suis permis Zeph et Ivan de transférer ici vos deux messages des "séries Tv qui..." afin de tenter de réanimer ce trid moribond .




Citation:

Envoyé par Le Zeph
Bon, en vrai, je dois avouer avoir été moyennement convaincu. Pourtant, ce n'est pas faute de manque de qualité. L'écriture est excellente, les acteurs impecs, les femmes y sont au combien magnifique (rah Joan...:luv:) et la série possède une identité visuelle des plus puissantes. Le milieu de la pub, monde fait de pouvoir et de fantasmes vu d'en bas laisse rêveur.
Sauf que voilà, cette lente chute du pouvoir des hommes sur les femmes et l'émancipation graduelle de ces dernières, les enjeux de cette lutte dans leur vie de tout les jours, ne m'a pas franchement accroché. C'est juste que le sujet me passe légèrement au dessus et que la série arrive rarement à m'y intéresser.
Pourtant, il y a des situations très intéressantes. Betsy, dans sa condition de femme au foyer qui n'en peut plus et qui n'ignore pas non plus les infidélités de son mari pour qu'elle stagne. Joan, pure bombe sexuelle, qui pense faire tourner son monde jusqu'à ce que la réalité la rattrape. Peggy qui va tenter au fur et à mesure de s'affranchir de la place qu'on lui a assigné (même si cette dernière me pose un problème, la naïveté abusive du perso et son côté un peu godiche n'est vraiment pas très fin). Campbell, la tête a claque pleine d'ambition mais qui n'a jamais su se débrouiller par lui même. Sterling, qui va subir un beau revers du haut de son trône.
Et évidemment, Don Draper, image d'un homme et vendeur d'image lui même. Mensonge mensongé.
Je me ferais surement la deuxième saison. Car il est indéniable que cette série est pleine de qualité. Mais bon, je dois reconnaître que tout de même, certains épisodes m'ont bel et bien laissé de marbre.
Par contre, petite déception sur le dernier épisode.


Citation:

Envoyé par Le Rebroff
Je suis justement en train de regarder la première saison de Mad Men. Un mot sur le générique, que je pourrais vraisemblablement regarder en boucle jusqu'à ce que mon cerveau commence à couler de mes oreilles. J'en suis à l'épisode 5, et je commence à adhérer. Jusqu'ici, et ce en dépit de tout ce que tu soulignes avec justesse, Zeph, le show me paraissait trop lisse, trop chirurgicalement parfait dans la reconstitution de l'époque, le jeu d'acteurs, pas moyen d'éprouver une quelconque empathie avec les personnages, y compris avec Don Draper, monolithe parfait et génial qui a tout et qui veut encore plus, sa femme parfaite qui s'ennuie à la maison (le syndrome Desperate Housewives, personnellement, j'en ai ma claque). La part d'ombre et les difficultés arrivent enfin, j'espère que le show continue sur cette lancée. Autre chose, je n'arrive pas à comprendre le parti pris d'essayer de nous intéresser à la vie de Campbell, dont je n'ai rien à foutre, personnellement.
Grosse faute dans l'épisode 5, rajouter de la musique larmoyante pour souligner la détresse psychologique que ressent Don Draper. Rhalala, on est loin d'un show qui n'a besoin que d'images brutes et de dialogues ciselés pour fonctionner, tout de même.

Et puis quelques commentaires: déjà je suis surpris qu'aucun de vous deux n'évoque et n'ait donc été séduit par les enjeux sociologiques qui apparaissent en filigrane et de manière vraiment subtile dans cette série. L'émancipation des femmes, l'homosexualité, l'éducation, le capitalisme, plus globalement cette sensation d'assister à l'éclosion lente du monde moderne.

Ensuite, les personnages m'apparaissent bien moins unidimensionnels que vous les décrivez. Godiche, Peggy? On parle de la même? Quel est l'intérêt de s'intéresser à Campbell? Tu ne vois pas en quoi le personnage, sa femme, la relation qu'il a avec ses parents, son ascension sociale, les rapports qu'il entretient avec ses supérieurs et ses subordonnés sont éclairants sur un certain type d'homme, encore tout à fait actuel, c'est peut-être d'ailleurs le plus tristement moderne de tout Sterling&Co.

Maintenant, je suis tout à fait conscient des faiblesses de la série mais je ne les situe pas au même niveau que vous. S'il y a des choses que je pourrais regretter c'est de parfois manquer d'un fil directeur qui m'empêche de voir où les scénaristes veulent en venir. Ce côté "je vous prends par la main" dont les grands enfants que nous sommes ont souvent besoin pour suivre une intrigue. Ah, la force des mauvaises habitudes héritées des vieilles séries tévé. Vous savez, cette absence de fil directeur qui conduit certains à décrocher de "The Wire" parce qu'ils ne voient pas où ça les mène, les fous...

Bon, ceci dit, j'ai été un peu déçu par le début de la S3. Mais, j'en suis au zode 4 et mon cortex frétille enfin.

Ivan Rebroff 15/09/2009 14h35

Citation:

Envoyé par HiPs! (Message 956803)
Et puis quelques commentaires: déjà je suis surpris qu'aucun de vous deux n'évoque et n'ait donc été séduit par les enjeux sociologiques qui apparaissent en filigrane et de manière vraiment subtile dans cette série. L'émancipation des femmes, l'homosexualité, l'éducation, le capitalisme, plus globalement cette sensation d'assister à l'éclosion lente du monde moderne.

J'ai bien saisi les enjeux sociologiques présents comme soutènement du show. Effectivement, ils ne m'ont pas vraiment séduit. Il faut dire que je suis dans une période où je trouve Crank et Crank 2 les meilleurs films conçus au XXIe siècle, ceci doit expliquer cela.

Citation:

Envoyé par HiPs! (Message 956803)
Ensuite, les personnages m'apparaissent bien moins unidimensionnels que vous les décrivez. Godiche, Peggy? On parle de la même? Quel est l'intérêt de s'intéresser à Campbell? Tu ne vois pas en quoi le personnage, sa femme, la relation qu'il a avec ses parents, son ascension sociale, les rapports qu'il entretient avec ses supérieurs et ses subordonnés sont éclairants sur un certain type d'homme, encore tout à fait actuel, c'est peut-être d'ailleurs le plus tristement moderne de tout Sterling&Co.

Si, bien sûr, et, pour être honnête, le personnage ne me plaît pas parce qu'il me rappelle, par certains points précis, notamment sa façon d'appréhender une relation avec une femme, beaucoup trop les défauts de caractère de ma petite personne.

Citation:

Envoyé par HiPs! (Message 956803)
Maintenant, je suis tout à fait conscient des faiblesses de la série mais je ne les situe pas au même niveau que vous. S'il y a des choses que je pourrais regretter c'est de parfois manquer d'un fil directeur qui m'empêche de voir où les scénaristes veulent en venir. Ce côté "je vous prends par la main" dont les grands enfants que nous sommes ont souvent besoin pour suivre une intrigue. Ah, la force des mauvaises habitudes héritées des vieilles séries tévé. Vous savez, cette absence de fil directeur qui conduit certains à décrocher de "The Wire" parce qu'ils ne voient pas où ça les mène, les fous...

C'est drôle, quand je critiquais l'ajout de musique larmoyante pour bien appuyer qu'il s'agit d'un grand moment de détresse psychologique, et que je le comparais implicitement à "un show qui n'a besoin que d'images brutes et de dialogues ciselés pour fonctionner", je pensais à The Wire. Il m'a fallu cinq épisodes pour accrocher totalement à The Wire. De temps à autre, il m'est arrivé de regarder trois épisodes d'affilée. Là, la sauce n'a pas encore tout à fait pris, mais je reste tout de même charmé par de nombreux points (surtout Joan, oui). Et le fil directeur, quoique ténu, commence à apparaître. Je vais continuer, puisque j'ai les deux premières saisons à disposition, et parce que je suis curieux d'en savoir plus sur la trajectoire de Don Draper.

Auteurroriste Zeph 15/09/2009 20h13

Citation:

Envoyé par HiPs! (Message 956803)

Et puis quelques commentaires: déjà je suis surpris qu'aucun de vous deux n'évoque et n'ait donc été séduit par les enjeux sociologiques qui apparaissent en filigrane et de manière vraiment subtile dans cette série. L'émancipation des femmes, l'homosexualité, l'éducation, le capitalisme, plus globalement cette sensation d'assister à l'éclosion lente du monde moderne.

Ensuite, les personnages m'apparaissent bien moins unidimensionnels que vous les décrivez. Godiche, Peggy? On parle de la même? Quel est l'intérêt de s'intéresser à Campbell? Tu ne vois pas en quoi le personnage, sa femme, la relation qu'il a avec ses parents, son ascension sociale, les rapports qu'il entretient avec ses supérieurs et ses subordonnés sont éclairants sur un certain type d'homme, encore tout à fait actuel, c'est peut-être d'ailleurs le plus tristement moderne de tout Sterling&Co.

Bon pour les trucs de la société, si, relis bien ce que j'avais écris, j'en parle. Particulièrement l'émancipation des femmes. Après, bon, tout ça, c'est plus limite du background historique dans la série. On ressent plus la façon dont ses changements influes sur la vie des persos que ses changements eux même. D'ailleurs, il est dommage que la femme divorcée (Helen Bishop je crois) disparaisse aussi vite de la série. C'était elle la plus en marge des personnages et la plus intéressante par rapport à ce qu'elle aurait pu apporter aux autres.

Pour Peggy, je maintiens. Godiche et naïve. Et franchement c'est pour ne pas dire conne. Je trouve qu'ils ont forcé le trait. On est à la limite de la fille qui débarque de sa campagne. Tout le monde se paye sa tête et se fout d'elle bien qu'elle ait certains succès. Et malgré le fait que c'est elle le perso féminin qui évolue le plus dans cette saison, elle reste la grosse bonne poire. D'ailleurs, ce qui lui arrive dans le season final en est encore une preuve.
Campbell. Dur de s'y intéresser quand même. C'est la grosse tête à claque de la série, le gars ultra casse burne et qui en plus apparait comme un gros mufle, un gars qui doit tout à sa famille et qui ne peut rien faire de lui même. la petite chiure d'oiseau sur la veste de Draper.

Ivan Rebroff 15/09/2009 21h00

Mince, Helen Bishop disparaît? Je trouvais qu'elle apportait une belle contrepartie à la situation de mère au foyer emprisonnée dans le paradigme sociétal de l'époque que subit difficilement Madame Draper. Dommage.

Auteurroriste Zeph 16/09/2009 09h07

Oui c'est dommage. C'était un peu l'électrochoc qui venait secoué toutes ces gentilles dames au foyer en robe sans pli et à la coiffure impeccable. Et puis, imaginez, elle porte des pantalons.
J'espère que quand même, on la revoit dans la saison 2.

Ivan Rebroff 16/09/2009 10h56

J'ai vu l'épisode annonçant sa disparition. C'est logique dans le déroulement de l'histoire et de la recherche d'identité de Betty Draper.

Auteurroriste Zeph 16/09/2009 11h10

Mouais. Je trouve ça surtout dommage.
Après, logique, mouais. Parce que déjà, la façon dont ça se passe je trouve ça très con ('foiré de petit Glenn).
Et surtout, le personnage d'Helen aurait pu être beaucoup plus intéressant pour l'émancipation de Betsy que ce qui se passe après.

HiPs! 16/09/2009 11h11

Citation:

Envoyé par SaigneurZeph (Message 957011)
Bon pour les trucs de la société, si, relis bien ce que j'avais écris, j'en parle. Particulièrement l'émancipation des femmes. Après, bon, tout ça, c'est plus limite du background historique dans la série. On ressent plus la façon dont ces changements influent sur la vie des persos que ces changements eux mêmes.

C'est justement ce que je trouve intéressant et là où la comparaison avec the wire s'impose: on vit les évènements au plus près des personnages, on n'a jamais une longueur d'avance sur eux malgré qu'on soit aux courant des changements "macrohistoriques" en cours.

Citation:

Pour Peggy, je maintiens. Godiche et naïve. Et franchement c'est pour ne pas dire conne. Je trouve qu'ils ont forcé le trait. On est à la limite de la fille qui débarque de sa campagne. Tout le monde se paye sa tête et se fout d'elle bien qu'elle ait certains succès. Et malgré le fait que c'est elle le perso féminin qui évolue le plus dans cette saison, elle reste la grosse bonne poire. D'ailleurs, ce qui lui arrive dans le season final en est encore une preuve.
Pas certain que son histoire avec Campbell soit un signe de naïveté. Tout au contraire... (je ne parle pas de la révélation du season finale hein qui est
)

Campagnarde oui, conne, non. Elle sait très bien où elle veut aller et ce à quoi elle peut prétendre. Son personnage est loin d'être d'un seul bloc quand même, il est très complexe.


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 10h36.

Powered by vBulletin® Version 3.8.3
Copyright ©2000 - 2024, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #20 par l'association vBulletin francophone
Buzz Comics : le forum comics n°1 en France !