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cosmos 04/03/2015 21h42

Critiques VO mars 2015
 
Spider-Woman #5

http://i3.photobucket.com/albums/y65...psoge2uhlf.jpg

C'était trop bien >.<

Bon, plus précisément : après les événements de Spider-Verse et notamment une rencontre avec son moi d'une autre dimension à la vie radicalement différente de la sienne, Jessica Drew a décidé de cesser d'être une Avengers à plein temps pour récupérer une vie un peu plus normale et aider les gens *normaux*. Sauf que c'est Jess Drew et qu'elle va donc faire au moins autant de gaffes que de vraies bonnes actions :D, ce qui va attirer l'attention de Ben Urich qui va la mettre sur une certaine piste...

Pourquoi j'ai beaucoup aimé :
  • Le changement radical de graphisme, le nouveau statu quo et le nouveau costume donnent l'impression qu'on lit le vrai #1 de la série et... c'est un peu vrai, mais si on a lu les précédents chapitres on retrouvera exactement le même ton, c'est-à-dire une narration à la première personne bourrée d'auto-dérision, par une héroïne qui ne se prend pas trop au sérieux la plupart du temps. Sa personnalité lui vaut aussi des confrontations assez marrantes avec les différentes personne qu'elle croise ^^ Ça n'empêche pas le scénariste d'intégrer l'air de rien un peu de finesse et de profondeur dans son récit. Après tout, la rencontre avec l'autre Jessica Drew s'inscrivait parfaitement dans la quête identitaire de Spider-Woman, qu'on a toujours sentie un peu victime du syndrôme de l'imposteur vu son passé. Et lorsqu'elle exprime ses réserves quant à l'affaire que lui propose Ben Urich, on sent que celles-ci sont tout à fait fondées et pas vraiment drôles pour le coup.
  • Comme Javier Rodriguez se colorise lui-même et qu'on est dans un environnement urbain, visuellement l'ambiance générale rappelle celle du Daredevil de Waid & Samnee (= c'est joliiii). Et le monsieur est toujours aussi doué pour les expressions faciales, le mouvement et... le dessin tout simplement.
  • Son nouveau costume a fait penser à celui de Batgirl car les deux portent une veste en cuir (o.Ô), mais la comparaison s'arrête là. Pour aller plus loin, aucun des récents Spider-books avec une héroïne ne se ressemble pour le moment : Silk est une débutante dans un titre pour le moment assez mignon ; Spider-Gwen part complètement à l'opposé en terme d'ambiance et de graphisme dans un univers où les principales forces en présence sont complètement chamboulées ; quant à Spider-Woman, malgré sa maladresse elle fait partie des vétérans et n'a pas du tout la même approche des choses que la jeune Barbara Gordon, Kamala Khan ou n'importe quelle autre héroïne ayant sa série actuellement. Bref, c'est agréable de voir que dans la vague des séries solo sur des héroïnes, chacune trouve sa voix propre et ne donne pas l'impression d'être un copier-coller de celle d'à côté.

Slobo 04/03/2015 23h07

Bienvenu en temps que critique parmi nous Cosmos.
Peux-tu en spoil raconter sa rencontre dans spider-verse. L'ayant pas lu je ne sais pas comment été l'autre elle ^^

Fletcher Arrowsmith 05/03/2015 00h17

All-new hawkeye #1
 
ALL-NEW HAWKEYE #1 (Jeff LEMIRE / Ramon PEREZ)

http://www.comicbookresources.com/im...DC11-44e4c.jpg

Wunderkammer part 1 of 5

Cela fonctionne. Les auteurs savent très bien qu'ils passent après Fraction, Aja et Wu et ont l'air d'avoir la tête sur les épaules. Je ne suis pas très étonné du choix de Jeff LEMIRE de partir explorer le passé de Clint Barton et plus précisément ici son enfance. Encore fallait il que cela marche. Le scénariste canadien a la bonne idée de ressortir son frère, Barney , ainsi que son père, ce qui apporte de la densité au personnage principal. En plus Ramon PEREZ s'éclate complètement sur les flashback, traités avec nostalgie et à l'aquarelle sur une couleur dominante violette du plus belle effet.
Contraste voulu avec le retour à la réalité quand on lit les scènes au présent qui semblent plus classique au premier abord mais qui se révèlent au fur et à mesure très entrainantes. Déjà Fraction n'oublie pas ce qu'a apporté Fraction. Il convie à chaque fois un partenaire à Clint, Barney pour le passé et surtout Kate Bishop au présent. Elle est toujours présente, la Hawkeye que Fraction a mis en avant dans son run et il semble que Jeff Lemire a des plans pour elle, tant mieux, on travaille donc dans la continuité malgré un changement de style narratif évident. Quoi que évident, on ne me fera pas croire que Ramon Perez n'a pas eu des consignes pour dessiner des planches de Hawkeye inspirées par son illustre prédécesseur, David Aja. Cela s'appelle du changement dans la continuité et là encore tant mieux. Bien joué de la part de Sana Amanat, l'éditeur. L'affrontement avec Hydra se fait là encore dans la continuité du ton des épisodes de Fraction avec surtout beaucoup d'humour (sur le prénom de Kate par exemple), des situations légèrement décalées (Clint dehors seul, du Shield bashing) mais Jeff Lemire arrive a apporter sa marque par les excellentes transitions et parallèles avec les flasbacks, un doute qui s'installe sur un sens de Clint et une excellente dernière page qui lance définitivement la série en laissant surtout une empreinte personnelle.

Ce premier numéro sur la nouvelle version de Hawkeye est très encourageant. Jeff Lemire prend le pari de redonner un côté super héros à l'archer de Marvel tout en conservant une ambiance du run précédent et surtout en mélangeant tradition et modernité. Tout semble réuni pour que la mayonnaise prenne.

Fletcher Arrowsmith 05/03/2015 00h34

Guardians team-up #1
 
GUARDIANS TEAM-UP #1 (Brian BENDIS / Arthur ADAMS)

http://www.comicbookresources.com/im...DC11-cfbbf.jpg

J'ai trouvé que ce numéro n'était pas à la hauteur de ce que l'on était en droit d'attendre. Déjà le scénario de Brian BENDIS manque de punch, d'ambition. On est jeté dans une course poursuite sur Terre sans que le lecteur n'en comprenne réellement les enjeux. Ensuite il manque 3 membres des GoG ce qui est frustrant (et ce n'est pas la mini explication de la page des crédits qui va arranger cela, tant c'est du vide). Pourtant au niveau des dialogues, Bendis ne soule pas, au contraire ces derniers s'insérant bien dans la dynamique du récit. L'introduction des Avengers se fait naturellement et n'est pas alambiquée (bon point). Par contre Bendis il faut qu'il arrête avec son truc des héros teubé qui ne connaissent pas les autres personnages. Voir une Spider-Woman candide se demander qui sont les GoG, moi cela m'énerve, surtout vu le nombre de fois où ils sont déjà venus sur Terre et sachant qu'ils ont Carol Danver dans leur rang en plus. La révélation du méchant de l'histoire est également un très bon point. J'ai beaucoup apprécié. Après le récit est classique mais globalement cela fonctionne.

On en vient à ce qui m'a chagriné le plus : la prestation de Arthur ADAMS. Déjà j'ai trouvé les planches de l'artiste moins fine et moins fouillé que ce à quoi il nous avait habitué. Ensuite la colorisation de Paul MOUNT ne lui convient pas du tout, mais alors pas du tout du tout. C'est limite pas beau parfois. C'est d'un tel fade que j'avais parfois du mal à me dire que c'était du Art Adams. Quel dommage. Un rendez vous raté. Et puis à y regarder de plus prêt l'histoire est à suivre (part one sur la couv) ce qui est encore plus frustrant car pas de Art Adams dans le prochain numéro (même si c'est Stephane Roux, moi cela m'a énervé). Mais quand on a un tel dessinateur c'est un stand alone, un giant size ou bien un arc qu'on doit lui offrir.

En bref, un numéro frustrant qui avait pourtant toutes les qualités au départ pour être un excellent numéro, de ceux dont on risquait encore de parler (en bien) dans quelques années. Là il va vite retomber dans l'anonymat.

cosmos 05/03/2015 01h28

Citation:

Envoyé par Slobo (Message 1561524)
Bienvenu en temps que critique parmi nous Cosmos.
Peux-tu en spoil raconter sa rencontre dans spider-verse. L'ayant pas lu je ne sais pas comment été l'autre elle ^^

Pas de problème :)


BREF, tout cela la fait cogiter ("It's like walking naked through a funhouse. Jacked-up mirrors are still just mirrors.") et réaliser qu'une autre vie est peut-être possible, en retournant plus vers les gens normaux et moins dans les conflits intergalactiques/transdimensionnels. Même si j'avais beaucoup de réserves au début sur le concept de lancer une série via des tie-in (aucune idée de comment ils s'apprécient sans lire Spider-Verse en parallèle), j'ai finalement trouvé ça malin de la part de Hopeless d'utiliser son double dimensionnel pour continuer sur les thèmes de l'identité et de la confiance en soi, qui sont assez centraux chez Spider-Woman.

Fletcher Arrowsmith 05/03/2015 23h35

Descender #1
 
DESCENDER #1 (Jeff LEMIRE / Dustin NGUYEN)

http://www.comicbookresources.com/im...r-01-6b1c3.jpg

Double ration de Jeff LEMIRE cette semaine et je ne vais pas me plaindre car après après sa reprise de fort bonnes augure de Hawkeye le canadien me comble de joie avec ce premier numéro de Descender. Il est intéressant de voir que dans ces deux productions le dessinateur utilise un style maitrisé à base d'aquarelle et c'est à chaque fois une réussite.

Comme souvent chez Jeff Lemire sur des productions moins intimistes il ne faut pas s'attendre à ce qu'il révolutionne le genre (attention ce n'est nullement une critique) mais il faut bien avouer que le bougre il sait y faire pour écrire des récits très solides, aux dialogues moins percutants que d'autres scénaristes mais par contre très efficaces. C'est exactement cela que nous avons avec ce récit de science fiction dont les enjeux sont d'ores et déjà posés. Les influences sont multiples passant de Asimov (le cycle des robots) à IA. de Steven Spielberg (le story telling a d'ailleurs des parentés avec le grand écran). Il caractérise par petites touches chaque personnages se gardant bien d'y aller à coup de buldozer. Il prend son temps quand il le faut, chacun se révélant au fur et à mesure. Les pavés de textes sont également très instructifs et là encore permettent au lecteur de rapidement comprendre l'environnement et également les aspects sociaux (présent aussi avec les personnages rencontrés).

Graphiquement on se laisse porter par les dessins de Dustin NGUYEN qui s'éclate à dessiner ces divers panneaux futuristes et technologiques auxquels il apporte beaucoup d'humanité avec des jeux sur la couleurs et la lumière très intéressants. Cet humanité il arrive à la capter dans ses diverses expressions comme le montre sa vision différente de la planète Nyrata à 10 ans d'intervalle mais également ce qui émane de la détresse de Tim, l'IA objet de toutes les convoitise, à son réveil sur la planète minière Dirishu-6. On sent qu'il a un boulevard devant lui avec cet univers et le scénario de Jeff Lemire.

Descender #1 part très bien. L'histoire qui nous est montrée a tout pour séduire par son thème, son efficacité et ses magnifiques dessins. Si chaque numéro est à ce niveau je pense que l'on est parti pour une superbe aventure.

Baltazared 06/03/2015 01h00

Citation:

Envoyé par arrowsmith (Message 1561812)
DESCENDER #1 (Jeff LEMIRE / Dustin NGUYEN)

Double ration de Jeff LEMIRE cette semaine et je ne vais pas me plaindre car après après sa reprise de fort bonnes augure de Hawkeye le canadien me comble de joie avec ce premier numéro de Descender. Il est intéressant de voir que dans ces deux productions le dessinateur utilise un style maitrisé à base d'aquarelle et c'est à chaque fois une réussite.

Comme souvent chez Jeff Lemire sur des productions moins intimistes il ne faut pas s'attendre à ce qu'il révolutionne le genre (attention ce n'est nullement une critique) mais il faut bien avouer que le bougre il sait y faire pour écrire des récits très solides, aux dialogues moins percutants que d'autres scénaristes mais par contre très efficaces. C'est exactement cela que nous avons avec ce récit de science fiction dont les enjeux sont d'ores et déjà posés. Les influences sont multiples passant de Asimov (le cycle des robots) à IA. de Steven Spielberg (le story telling a d'ailleurs des parentés avec le grand écran). Il caractérise par petites touches chaque personnages se gardant bien d'y aller à coup de buldozer. Il prend son temps quand il le faut, chacun se révélant au fur et à mesure. Les pavés de textes sont également très instructifs et là encore permettent au lecteur de rapidement comprendre l'environnement et également les aspects sociaux (présent aussi avec les personnages rencontrés).

Graphiquement on se laisse porter par les dessins de Dustin NGUYEN qui s'éclate à dessiner ces divers panneaux futuristes et technologiques auxquels il apporte beaucoup d'humanité avec des jeux sur la couleurs et la lumière très intéressants. Cet humanité il arrive à la capter dans ses diverses expressions comme le montre sa vision différente de la planète Nyrata à 10 ans d'intervalle mais également ce qui émane de la détresse de Tim, l'IA objet de toutes les convoitise, à son réveil sur la planète minière Dirishu-6. On sent qu'il a un boulevard devant lui avec cet univers et le scénario de Jeff Lemire.

Descender #1 part très bien. L'histoire qui nous est montrée a tout pour séduire par son thème, son efficacité et ses magnifiques dessins. Si chaque numéro est à ce niveau je pense que l'on est parti pour une superbe aventure.

D'accord sur la forme mais pas le fond. Autant on semble partir pour quelque chose de solide, autant j'ai envie d'émettre quelques reserves sur la partie graphique et écrite.

Le story telling est bon, mais les dialogues un peu faibles par endroits et conventionnels.

Sur la partie graphique, le talent de Dustin n'est plus à prouver, mais j'ai relevé quelques soucis de caracterisations (à mon oeil en tout cas) notamment sur les personnages du début. Il n'y a pas beaucoup d'expressions faciales et je trouve le tout un peu trop propre et lisse.

Après j'ai vraiment apprécié ce numéro mais j'en attendais sans doute trop. A voir par la suite évidemment il ne faut jamais juger sur une ouverture surtout que celle-ci est loin d'être mauvaise.

Fletcher Arrowsmith 06/03/2015 01h12

Pas d'expression faciale, tu y vas fort. Les parties sur Tim sont très bonnes surtout quand on connait sa véritable nature. Je ne parlerai pas de lisse pour le style de Nguyen car il ne faut pas oublier que c'est de l'aquarelle. Je trouve au contraire que le dessinateur fait un excellent travail et son trait est à chaque fois complété par les couleurs ad hoc. Il y a une approche Franco Belge dans ses planches.

Sur les dialogues un peu faibles, j'en parle mais pas en ces termes. Jeff LEMIRE n'a jamais été un grand dialoguiste et son anglais est facile à comprendre car il n'emploie pas des tournures de phrase compliquées. Je m'y suis fait personnellement (c'est la même chose dans JLU, Green Arrow ou encore Trilium pour les dernières productions que j'ai lu de lui en VO). Et puis les récits de Lemire restent accessibles et il en faut. C'est une des raisons pour lesquelles j'aime cet auteur. Il écrit des scénarios en apparence plus simple ou du moins alambiqués que d'autres de ces confrères mais avec toujours une bonne caractérisation de personnages chez lesquels il insuffle beaucoup d'humanité (quitte à tomber dans le pathos parfois). Quand je lis ce que Remender à fait avec Low (scénario brouillon, récit de Sf éloigné du thème de départ, pitch éculé) ou Black Science (histoire prometteuse qui s'essouffle vite avec des personnages qui sont en train de tomber dans la caricature) et bien à l'arrivée je fais plus confiance à Lemire sur ce seul numéro.

Je savais à quoi m'attendre avec ce titre surtout publié chez Image le studio qui vend toutes ses séries à Hollywood. Pas un récit extraordinaire mais une histoire solide, et je n'ai pas été déçu (toi oui semble t il). En plus j'y ai retrouvé des émotions que j'ai eu en lisant Asimov ou bien lors de visionnage de AI, film que j'apprécie particulièrement.

Fletcher Arrowsmith 06/03/2015 15h34

X-o manowar #34
 
X-O MANOWAR #34 (Robert VENDITTI / Diego BERNARD / Ryan WINN)

http://www.comicbookresources.com/im...ROSA-14eed.jpg

J'ai aimé :
- le retour de personnage comme Control, Volo, le Priest de Loan
- la relation entre Saana et Aric
- le retour de Aric sur la planète Loan
- La continuité des avec les précédents numéros (dont les saga Armor Hunters et Planet Death)
- Les dessins de Diego BERNARD encrés (par Ryan WINN)
- Le côté épique et space opéra qui se dégage du récit de Robert VENDITTI
- les multiples races avec leur armures

Je n'ai pas aimé :
- une lecture en 5 min (manque de matière)
- le vide de certaines planches
- un manque de renouvellement des menaces
- les relations d'Aric avec son entourage pas encore assez poussées

Un des meilleurs numéros de ces derniers mois (le précédent était également très bon). C'est reparti comme en 40 même si le scénariste pourrait en donner un peu plus tellement c'est vite lu.

scarletneedle 06/03/2015 18h35

J'espère avoir mon Descender demain!

Baltazared 06/03/2015 19h34

Non pas déçu Arrow ! Au contraire, j'ai beaucoup aimé. Mais en lisant ta critique je me suis dit "Merde je suis peut-être à côté de la plaque" parce que je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi "classique" dans la présentation, au vu de ce qu'il avait pu faire sur Trillium qui possède des domaines communs. Après graphiquement je parle de réserves parce que par exemple (et si c'est du en partie à un manque d'attention lors de la lecture) je pensais que le scientifique était une femme. Mais oui c'est très beau aucun doute là-dessus.
Après pour les dialogues je comprends parfaitement ton point de vue et je suis même 100% d'accord avec. Mais même en n'étant pas un grand dialoguiste, il tombe parfois dans la facilité et le convenu.
Après la série démarre très bien, c'est juste mon coté rabat-joie qui a voulu ouvrir sa g****.

Fletcher Arrowsmith 07/03/2015 16h46

Saga #26
 
SAGA #26 (Brian K. VAUGHAN / Fiona STAPLES)

http://www.comicbookresources.com/im...a-26-Cover.png

Le scénario de Brian K. VAUGHAN dans ce cinquième arc, nous narre les aventures de 3 groupes différents. Et là ou certains scénaristes ont du mal à faire vivre leurs personnages dans des comics de groupe, BKV lui arrive à nous intéresser à l'ensemble de son casting. Dans ce soap galactique le scénariste insuffle beaucoup d'humanité à ces personnages (Marko, Dengo) et continue de traiter des thèmes d'actualité (la drogue, l'activisme, le terrorisme). Sans provocation gratuite le scénariste est toujours intéressé par le sexe et on a droit à une scène ahurissante qui ne peut que faire plaisir à Doop : après des télés qui s'enculent (copyright doopinet) voici une fellation entre télés. Beaucoup d'humour également avec la recherche d'un ingrédient pour soigner The Will avec de drôles de monstres qui parlent si on s'en donne la peine.

Par contre j'ai noté une légère baisse de forme de la part de Fiona STAPLES. Peut être est ce le fait de dessiner également 3 épisodes d'Archie mais j'ai trouvé ses dessins moins soignés avec également moins de travail sur les décors.

PS : il a énormément apprécié son séjours à Angoulême comme il l'explique dans le courrier des lecteurs.

Baltazared 09/03/2015 00h17

Je viens de finir Supreme Blue Rose #7. Finalement pas si incompréhensible après une relecture d'un seul bloc de tous les numéros. Une très bonne mini, avec un final un peu éventé cependant. J'ai passé un super moment à la relecture alors que je commencais à me lasser en monthly.

Fletcher Arrowsmith 09/03/2015 11h31

Supreme blue rose #7
 
SUPREME BLUE ROSE #7 (Warren ELLIS / Tula LOTAY)

http://www.comicbookresources.com/im...over-9aed9.jpg

Citation:

Envoyé par Baltazared (Message 1562510)
Je viens de finir Supreme Blue Rose #7. Finalement pas si incompréhensible après une relecture d'un seul bloc de tous les numéros. Une très bonne mini, avec un final un peu éventé cependant. J'ai passé un super moment à la relecture alors que je commencais à me lasser en monthly.

Je n'ai pas relu l'ensemble mais je suis moins enthousiaste que toi au final. J'ai quand même l'impression de mettre fait avoir et je n'aime pas trop cela. Warren ELLIS fait du Warren Ellis sans trop d'ambition et a en plus déjà travaillé sur les multiples dimensions dans sa carrière. Alors pourquoi y revenir ? Et surtout pourquoi avoir pris Supreme comme cadre à son délire ? Car à y regarder de plus prêt Littlehaven, Dariux Dax et autre Ethan Crane ne sont là que pour faire de la figuration tant ils pourraient être remplacés par d'autres personnages. Je vais même pousser le bouchon plus loin : 7 numéros pour une telle conclusion ? Typiquement le genre de récit que Alan Moore bouclait sur 1 seul épisode lors de sa reprise de Supreme. Alors oui c'est beau (Tula LOTAY au top) mais c'est au final bien vide si on compare le chemin parcouru. Je n'ai pas passé un mauvais moment mais je reste plus que circonspect devant ce caprice de Warren Ellis

Fletcher Arrowsmith 09/03/2015 16h05

Imperium #2
 
IMPERIUM #2 (Joshua DYSART / Doug BRAITHWAITE)

http://www.comicbookresources.com/im...AITE-2a080.jpg

La série Valiant (on going) du moment c'est celle là. On pressentait tous le potentiel de Harbinger dès les premiers épisodes et ceci avec surement la série la moins vernie d'un point de vu graphique. Près d'une trentaine d'épisode plus tard Joshua DYSART est toujours à la barre (ce qui est clairement une des clés de cette réussite) et IMPERIUM réussi à voler la vedette à X-O MANOWAR comme série incontournable de l'univers Valiant et surtout est celle qui le façonne.

Comme on a pu le lire dans le premier épisode (mais aussi dans Harbinger Omega) Harada est désormais une force sur laquelle le monde doit désormais compter. D'ailleurs cette série prend une tournure géopolitique étonnante et très intéressante comme le prouve l'intervention à l'ONU ou encore en Syrie. Car les nations commencent à se demander sérieusement si Harada n'est pas en train de réussir là où ils ont tous échoué. Et si la vision du futur du #1 se réalisait dans l'univers Valiant, le monde n'en serait il pas meilleur. Comme on pouvait sen douter tout le monde ne voit pas cela d'un très bon œil et la contre offensive va être emmenée par le Project Rising Spirit. Cet épisode est d’ailleurs sur eux.

Comme il est gonflé Dysart quand on y pense. Dès le deuxième numéro Harada est absent (mais son ombre est omniprésente) et on suit les aventures tourmentées de Gravedog et son équipe, force de frappe dont l'objectif affiché est de contrer Harada. Mais rien n'est simple, les états d'âme apparaissent déjà à moins que cela soit une techniques d'approche plus subtile ? Et à ceux (ou celui ;)) qui se demande pourquoi Unity n'intervient pas , la séquence à l'ONU est là pour nous rappeler les règles vu que Harada se pose en leader d'une nouvelle nation, d'un nouveau peuple. Après tout les Avengers n'ont pas fait la chasse aux X-Men, à Magneto (Genosha) ou à Fatalis dans tout les épisodes. De même la JLA aurait alors pu pacifier et désarmer le monde (oui oui je sais cela a déjà été abordée).

IMPERIUM s'impose d'emblée comme la série à suivre chez Valiant. Sa narration et les thèmes traités en font une incontournable en chassant sur des territoires surprenant. L'âge de la maturité a bel et bien commencé avec cette série. Souhaitons lui longue vie.


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