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doop 24/06/2015 14h26

Critiques Doopiennes 214:Mighty A;Southern bastards,She-Hulk,Nowhere Men,Sidekick
 
CRITIQUES DOOPIENNES N°214 (24/06/2015)

Citation:

Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions.
Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….plus de trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif.
Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées.
Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation.
NOWHERE MEN
http://buzzretro.buzzcomics.net/doop...CD2015_048.jpg
Contient les numéros 1 à 6 de la série NOWHERE MEN (2014)
(Eric Stephenson/ Nate Bellegarde)
Le pitch :
Une équipe de quatre scientifiques decide de s'associer afin de créer une entreprise qui va révolutionner le monde. A travers des voyages dans le passé, le présent et le futur, NOWHERE MEN nous racontes leurs aventures et surtout leurs déboires.

A la base pas très intéressé par cette histoire et vraiment pas attiré par la couverture (quelle vilaine vilaine couverture), j'ai quand même décidé de prendre le volume car sa composition (à base d'articles de journaux et de publicités mêlés à l'histoire) me plaisait bien.

C'est plutôt une bonne lecture, qui en plus de ça fonctionne parfaitement dans le cadre d'un recueil.
Eric Stephenson (l'éditeur principal d'IMAGE) tente ici une histoire plutôt complexe et qui s'étale dans le temps. Généralement, il faut savoir ce que l'on veut raconter et pour le moment cela semble assez cohérent. Le ton est vraiment très science-fiction et l'idée de faire des scientifiques de ce monde l'équivalent de nos rock stars est assez sympa.
On suit donc les péripéties de WORLD CORP et de leurs quatre cerveaux : Dade le pragmatique, Simon la star des médias, Emerson le sage et Thomas le barré.
Bien évidemment cela fait penser aux Beatles, et toutes les images vont dans ce sens, même si les personnages ne sont pas des photocopies exactes des chanteurs de Manchester (edit: de LIVERPOOL en fait).
L'ensemble est vraiment agréable à suivre, je me suis plongé dans les méandres de ce récit assez complexe au départ mais qui finalement reste accès accessible au fil des numéros.
C'est plutôt bien écrit, même si parfois Stephenson est assez agaçant avec son leitmotiv (Science is the new Rock'n Roll) qu'il ne peut s'empêcher de débiter à longueur de pages comme s'il avait trouvé la formule du siècle.
La partie la plus intéressante est bien évidemment celle de la construction du groupe et de son évolution, qui se fait majoritairement par le biais des articles de presse. C'est certainement la partie la plus passionnante. L'histoire située dans le présent est quant à elle beaucoup plus basique pour le moment, avec son virus et ses monstres difformes.
Après, on n'en est qu'au numéro 6 et il y a déjà beaucoup beaucoup d'intrigues à résoudre.
L'idée est bien développée et cela donne vraiment envie d'avoir la suite.
J'ai plus de difficultés avec les dessins de Nate Bellegarde qui ne sont pas à mon goût exceptionnels. A force, je trouve que tous les dessinateurs indés du moment ont tendance à se ressembler (une sorte de patchwork entre le dessinateur de Trees et celui de Morning glories) et disons que la partie graphique n'est pas celle qui m'a le plus convaincu. Après c'est lisible sans aucun problème, mais ca manque un peu de corps à mon goût.
C'est difficile d'en raconter plus sur cette série, tellement elle développe des intrigues dès le départ mais j'ai passé un agréable moment de lecture

:brocoli::brocoli::brocoli: et demi
La suite ou pas ? :

Oui, sans hésitation, même si j'ai cru voir que la suite n'était pas sortie en VO. Auquel cas, cette série n'aura aucun intérêt puisque rien n'est résolu et que le premier arc n'apporte aucune réponse, uniquement des développements.

MIGHTY AVENGERS #1-12
http://buzzretro.buzzcomics.net/doop...CD2015_045.jpg
(AL Ewing / Greg Land-Valerio Schitti)
Le pitch :
Une nouvelle équipe d'AVENGERS voit le jour. Il s'agit de celle de LUKE CAGE et elle a une particularité : elle n'est composée que de héros issus de minorités.

J''attendais cette série qui avait plutôt de bons retours. Je n'aurais pas dû car c'est une catastrophe.
Bon, déjà, je sais qu'on a tendance à créer des équipes un peu pour rien ("Eh, si on faisait une équipe avec que des femmes ? Oui cool, mais pourquoi ? Ben…. Parce que c'est des femmes et que c'est cool"), là nous avons droit à l'équipe des AVENGERS blacks. Bon, déjà le message est un peu plus sympa et en toute honnêteté Al Ewing fait l'effort de construire un peu son équipe.
Le problème, c'est que c'est absolument inintéressant et que les personnages sont tous plus nuls les uns que les autres.
En dehors de CAGE et à la rigueur CAPTAIN MARVEL (je n'arrive pas à l'appeler PHOTON), le reste du cast est juste nullissime, rien qui ne puisse éveiller un intérêt quelconque.
Une sorte de Superman/Sentry sorti des années 50; le TIGRE BLANC, un pseudo IRON FIST et surtout un RONIN dont on se fout, ca fait très très mal pour une équipe charismatique.
Après, on peut se dire que c'est parfait, que le scénariste peut alors faire ce qu'il veut de personnages qui n'intéressent personne, et c'est exactement ce qu'à raté Al Ewing.
A mon sens, il n'est absolument pas arriver à donner une nouvelle dimension à ces personnages, qui restent en termes d'attractivité exactement au même point que quand ils n'étaient pas sur le devant de la scène : inexistante !
Le pire, c'est le personnage de RONIN/BLADE dont les intrigues autour de ses adversaires et du magicien Kaluu est plus que pénible à lire.
Du coup, nous avons un premier arc qui voit la création de l'équipe autour des évènements d'INFINITY (en clair ils se battent contre une grosse bêbête), un deuxième sur l'identité de RONIN, de BLUE MARVEL et de son fils (contre une grosse bêbête) et finalement un retour dans le passé avec l'équipe des MIGHTY AVENGERS des années 70 avec le papa de LUKE CAGE.
Vraiment et avec toute la bonne volonté du monde, je n'arrive absolument pas à trouver un quelconque intérêt à cette équipe. Les adversaires sont assez nuls, sans intérêt et les relations entre les personnages foutraques, sans direction comme l'apparition/disparition de SUPERIOR SPIDER-MAN. Après, il y a quelques moments comiques (le SPIDER COSTUME de BLADE, quelques moments drôles dans les 70's) mais c'est vraiment trop peu et cela tombe à plat.
Niveau dessins, on a droit à du GREG LAND plutôt en forme. C'est beaucoup moins statique qu'avant, ce sent moins le photoshop mais ca reste quand même léger et n'aide pas EWING en termes de caractérisation. Il est remplacé durant deux épisodes par Vaalério Schitti, correct mais sans grande saveur non plus. Il faut dire que l'histoire autour du fils de BLUE MARVEL est juste pénible au possible, cela n'aide pas non plus.
L'ennui c'est que EWING a pris une équipe de bras cassés avec une continuité absolument inconnu de la majorité des lecteurs, ce qui n'est pas un problème, mais qu'il n'a pas réussi au bout de douze numéros à les rendre plus intéressants, contrairement à ce qu'avait fait JEFF PARKER sur les AGENTS OF ATLAS. ET puis c'est trop imbriqué dans la continuité et les events MARVEL pour pouvoir proposer un truc sérieux.
MIGHTY AVENGERS est donc une série montée de bric et de broc, avec des menaces assez nulles et des personnages de prime abord sans intérêt que l'auteur n'arrive pas à développer.
Bon, quelques bonnes choses quand même, notamment le dessin, correct.
:brocoli::brocoli:
La suite ou pas ? :
SI cela reste dans un magazine que je lis, oui (pas le choix) mais clairement non. C'est pas bon du tout.


SIDEKICK T1 : DESCENTE AUX ENFERS
http://buzzretro.buzzcomics.net/doop...CD2015_011.jpg
Contient les numéros 1 à 6 de la série SIDEKICK (2014)
(Straczynski / Mandrake)
Le pitch :
Barry Chase est un super héros à la dérive : en effet, son mentor, Red Cowl a été assassiné quelques années plus tôt et depuis, personne ne le prend au sérieux. Sans le sou et sans gloire, il se retrouve complètement paumé et, arrivé au fond du trou, décide de résoudre le mystère de l'assassinat de Red Cowl, beaucoup plus trouble que ce qu'il n'y paraît.

Une mini-série que j'ai plus prise pour Tom Mandrake que pour JM Straczynski, même si ce dernier arrive quand même la plupart du temps à livrer des histoires solides. En fait, avec ce scénariste, il y a rarement de juste milieu : c'est réussi ou totalement foiré. Le fait de le voir sur une série limitée est quand même plus rassurant.
En ce qui concerne Mandrake, je sais que son style peut sembler assez déroutant, mais je le considère comme l'un des dignes successeurs de Gene Colan, ce qui chez moi est plus qu'un compliment.
L'histoire commence tout de même assez mollement, Straczynski se complaisant dans le pathos durant trois numéros, poussant son héros au fond du trou. On reconnaît quand même la patte de l'auteur avec son style à la première personne et son sens de la caractérisation. Le problème c'est qu'on a tellement l'habitude de ce genre d'effet chez lui que cela n'est plus du tout original. Les dessins de Mandrake sont bons, avec quelques approximations ou quelques ratés mais certaines de ses planches sont vraiment très très bonnes. Bref, ça ne gâche absolument pas la lecture, mais je veux bien reconnaître que cela peut rebuter les lecteurs habitués à un style plus réaliste.
Bref, rien de nouveau sous le soleil et on s'ennuie un peu. Pourtant, la série commence à prendre un tour un peu plus différent avec l'apparition autour du n°4 des jumelles Moonglow et de l'enquête autour de la mort de Red Cowl. A vrai dire, on sent un peu le coup venir mais c'est nettement plus haletant. Barry change aussi drastiquement de personnalité et devient presque terrifiant, c'est de plus véritablement bien rendu par le dessinateur.
Du coup, la série devient plutôt bien et on se laisse grandement avoir. Il se passe plein de choses et concrètement, il me tarde d'avoir la suite. Après, il faut rester assez lucide, ce n'est pas la mini-série du siècle, mais j'ai quand même vraiment bien aimé. En fait, en étant un tout petit peu acide, je dirais que cette série est une bonne série des années 2000. Mais il y avait aussi de bonnes choses à cette époque. Après, le problème, c'est que le concept a été déjà un peu trop exploité depuis dix, quinze ans, et c'est peut être l'un des seuls défauts de ce récit. Combien de héros déchus nous ont déjà dévoilé leurs secrets inavouables depuis quelques années : des tonnes. IRRECUPERABLE, THE MIGHTY, tous les trucs AVATAR. C'est un peu dommage.

:brocoli::brocoli::brocoli:
La suite ou pas ? :
Oui, après j'espère que Straczynski ne va pas nous rater la fin de l'intrigue. Comme je l'ai dit plus haut, c'est pas la série la plus originale de l'année, le pitch peut sembler vu et revu mais c'est vraiment bien exécuté.



SOUTHERN BASTARDS TOME1 : ICI REPOSE UN HOMME
http://buzzretro.buzzcomics.net/doop...CD2015_038.jpg
Contient les numéros 1 à 4 de la série SOUTHERN BASTARDS (2014)
(Aaron / Latour)
Le pitch :
Earl Tubb, un quinquagénaire doit déménager sa maison d'enfance à Craw Country après la mort de son oncle qui y habitait. Il n'était pas revenu depuis plus de quarante ans et ne souhaitait pas revenir. Tubb pense qu'il s'agit simplement d'une affaire de deux jours mais sa rencontre avec d'anciennes connaissances et une bande de loubards va compliquer les choses.

J'ai failli ne pas prendre ce bouquin car je n'étais pas sûr de l'histoire et de ce que j'allais trouver à l'intérieur du livre. Il faut dire que les mots violence, haine et bêtise humaine ne sont vraiment pas les termes à employer pour me faire acheter un bouquin, surtout quand il s'agit d'une série IMAGE, compagnie qui a souvent tendance à proposer des récits "aguicheurs" en termes de violence et/ou de sexualité pour finalement pas grand-chose derrière (qui a parlé de SEX CRIMINALS ?).
Mais bon, le prix d'entrée à 10€ et la présence de Jason Aaron (dont la plupart des histoires m'ont bluffé dont son SCALPED qui restera parmi les meilleures productions VERTIGO) m'ont finalement convaincu, beaucoup plus que les dessins de Jason Latour qui ne m'ont pas, au premier abord, franchement emballés.
Et le résultat était très satisfaisant.
Tout d'abord, on a l'impression de replonger dans une histoire qui navigue dans les mêmes eaux que SCALPED, avec un synopsis relativement similaire (une ancienne gloire revient dans la ville de sa naissance) mais un traitement un peu moins fin. Cette rémanence de "SCALPED light" se fait ressentir tout au long de l'histoire mais on se laisse finalement avoir par la caractérisation d'Aaron et les intrigues qu'il nous a concoctées. Car cette fois-ci, le but (avoué en début de récit par les deux auteurs) est tout simplement de montrer la stupidité de certains autochtones du Sud des Etats-Unis. Et Aaron et Latour y arrivent parfaitement avec cette histoire qui pourrait faire penser aussi à un mélange entre GRAN TORINO (en tout cas, Tubb n'a rien à envier à Clint Eastwood), FRIDAY NIGHT LIGHTS (pour le côté Football au centre de la vie d'une ville de bouseux au Texas) mais aussi DELIVRANCE pour la cruauté et la dégénérescence limite consanguine de la plupart des protagonistes. Alors finalement il n'y a rien de bien original mais le traitement est vraiment bien fichu, avec quelques moments mémorables, dont l'interaction entre Tubb et un jeune garçon solitaire ou bien la première bataille entre Tubb et un grand Blond qui fait immédiatement penser à la première rencontre entre Dahsiell et Diesel dans SCALPED.
On sent monter la tension et la fin semble inexorable, sauf que lors de son dernier épisode, Aaron nous produit un twist assez surprenant qui permet de relancer la machine pour quelques épisodes. La confrontation entre les deux personnages principaux (le bon et le méchant Boss, entraîneur de l'équipe de foot locale), qui arrive en fin de volume prend en effet un tour assez imprévu.
En ce qui concerne les dessins, disons que je ne suis pas extraordinairement fan. Attention, je ne dis pas que le dessinateur est mauvais, loin de là, simplement que son style, entre stylisme et réalisme noir, n'est pas vraiment à mon goût. L'impression de noirceur, de "gras" et de relents de bière est tout de même bien rendue et la mise en page est tout à fait efficace.

En dépit de ce que je pouvais penser au départ (idée pas très originale et redite de SCALPED dans un autre environnement), ce SOUTHERN BASTARDS se place plutôt dans le peloton des bonnes séries, en particulier grâce à la narration et à la caractérisation de Jason Aaron, qui réussit encore une fois à nous surprendre. A voir maintenant comment se termine l'histoire.
:brocoli::brocoli::brocoli: et demi (peut-être un peu sévère mais j'attends la fin de l'aventure aussi pour juger de sa qualité)
La suite ou pas ? : J'en serai sans aucune hésitation, même si j'aurais nettement préféré un seul volume en entier pour l'histoire.


SHE-HULK vol 1 : LAW AND DISORDER
http://buzzretro.buzzcomics.net/doop...CD2015_017.jpg
Contient les numéros 1 à 6 de la série SHE-HULK (2014)
(Charles Soule / Javier Pulido, Ron Wimberly)
Le pitch :
Jennifer Walters vient de se faire virer de sa compagnie d'avocats. Qu'à cela ne tienne, elle va monter elle-même sa propre boîte.

Charles Soule semble être la coqueluche des deux grands éditeurs puisqu'on peut le retrouver sur des tonnes de projets, souvent d'ailleurs des reprises. Comme je n'ai toujours jamais rien lu de cet auteur, il fallait donc remédier à ce problème. Etant plutôt fan de Javier Pulido et surtout de Jen Walters alias She-Hulk, je me suis donc décidé à précommander le TPB.
Et Soule a intérêt à mettre la barre assez haut puisque les deux dernières séries sur la géante de jade étaient quand même d'un sacré niveau (celle de John Byrne et celle de Dans Slott).
Première remarque : Soule reste dans un registre comique, mais cette fois-ci, plutôt que de livrer du comique style Byrne où Jennifer brisait le quatrième mur et faisait des clins d'œil aux lecteurs ou alors du comique de fanboy comme avait pu le faire Slott, il livre cette fois-ci uniquement du comique de situation, utilisant les dessins de Pulido pour faire passer l'ambiance fun.
Forcément, c'est quand même beaucoup moins drôle que les autres, mais globalement l'histoire n'est pas mauvaise. Après un épisode d'introduction qui définit le ton de la série et quelques personnages secondaires (c'est quand même très appréciable de savoir vers quoi on se dirige dès le départ), nous avons droit à un arc en trois parties avec Fatalis, Kristoff son fils adoptif mais aussi Daredevil et autres Patsy Walker.
L'histoire est vraiment très agréable, sympathique à suivre même si on est très loin de la franche rigolade. Il y a pas mal d'idées graphiques qui compensent parfois la faiblesse de l'histoire, ce qui fait de la série quelque chose de très intéressant. Car Javier Pulido est juste énorme, comme d'habitude. Les planches sont quasiment toujours très inventives, le style présent et sa Miss Hulk toujours très sexy même si elle sort parfois des canons habituels (et c'est tant mieux). Les personnages secondaires sont parfaitement campés eux aussi, qu'il s'agisse de la secrétaire de Jennifer ou de Patsy et peuvent eux aussi livrer de bonnes surprises.
Après, le seul petit souci c'est qu'il manque un fil rouge, puisque le seul petit mystère de la série est un fameux dossier bleu et que le problème est abordé dans le second arc, qui dure donc deux épisodes et qui est dessiné par un nouveau venu : Ron Wimberly.
Et là, c'est le drame.
En effet, je ne sais bien que Marvel essaye de diversifier ses revues en proposant des styles de dessins un peu différents, mais parfois, il faut reconnaître que cela tient plus de la faute de goût que d'une réelle volonté de faire des dessins "indés". Je ne veux pas trop m'attarder sur le style, mais disons tout simplement que je ne suis pas arrivé à finir les deux épisodes (enfin j'ai terminé, mais vraiment péniblement) tant les pages me semblaient moches et me sortaient totalement de la lecture. Je sais, ce n'est pas très gentil, mais clairement, les dessins de Wimberly piquent les yeux : exagérations de proportions, visages difformes, colorisations à chier : bref, c'est certainement les dessins les plus moches que j'ai pu voir depuis très très longtemps, et dieu sait que pourtant, dans ce registre, il y a à faire. Quand je pense qu'ils ont avec eux des gens comme Geoffo ou Master, c'est quand même assez dommage de proposer de tels épisodes.
C'est l'une des rares fois où le dessinateur rend l'histoire totalement illisible (pour moi en tout cas) et cela prouve que finalement, sans un très bon dessinateur, Soule ne parvient pas à produire une histoire assez solide pour tenir au moins un peu le lecteur en haleine. Du coup, ce deuxième arc est vraiment bien moisi, mais impossible de pouvoir détailler puisque c'est en grande partie à cause des dessins. Cette histoire de dossier bleu paraît elle aussi assez bizarre, voire pas très intéressante.
Dommage, Soule produit une histoire correcte, mais le deuxième arc prouve clairement que sans grand dessinateur pour compenser, la série perd nettement de son intérêt

:brocoli::brocoli::brocoli: et demi pour le premier arc, et vraiment :brocoli: pour le deuxième, en grande partie à cause des dessins vraiment trop mauvais à mes yeux
La suite ou pas ? :
Sachant qu'il ne reste que six épisodes et que c'est Pulido qui les signera, je serai présent, mais bon, vraiment ce deuxième arc m'a bien bien refroidi.





Citation:

Envoyé par la semaine prochaine
SILVER SURFER , ANGELA, CONVERGENCE


Zen arcade 24/06/2015 14h32

Citation:

Bien évidemment cela fait penser aux Beatles, et toutes les images vont dans ce sens, même si les personnages ne sont pas des photocopies exactes des chanteurs de Manchester.
Dis, Doop, les Beatles de Manchester...
Comment veux-tu après ça que l'on prenne tes chroniques au sérieux. :)

doop 24/06/2015 14h35

oups ! Je vais dire que j'avais confondu avec OASIS ;)
Bien vu !

Fletcher Arrowsmith 24/06/2015 14h37

Alors que les chanteurs d'Oasis :siffle:

doop'll always walk alone :beu:

mellencamp 24/06/2015 14h55

Don't look doop in anger :D

EsseJi 24/06/2015 14h57

Je sais que je suis en minorité mais Nowhere Men n'est pas passé avec moi, d'une l'utilisation de faux articles ce n'est pas ma came, j'ai toujours l'impression que les auteurs qui en abusent montrent leur incapacité à utiliser les codes de la bd pour raconter leur histoire et de deux le rythme singles et les retards n'aidaient pas a accrocher au récit.

Et sinon pour Sidekick, effectivement c'est la meilleure prod de JMS du moment mais pareil la fin tarde à sortir.

doop 24/06/2015 15h56

Ah, c'est pas fini sidekick....
Smells like RISISNG STARS Spirit (pour référencer un groupe de detroit :;) )

EsseJi 24/06/2015 16h03

Sidekick est censé être en 12, le #11 était sollicité pour novembre 2014 et n'est pas encore sorti et la sollit du #12 n'est jamais apparue.

doop 24/06/2015 17h09

:( et c'est pas de la faute de mandrake régulier comme une horloge

EsseJi 24/06/2015 17h10

Mandrake a fait du Convergence entre temps. Et sinon pour She-Hulk, honnêtement si tu as ressenti un essoufflement sur la fin du premier tp ne vas pas plus loin, la fin du run de Soule est décevante.

Fletcher Arrowsmith 24/06/2015 17h23

Citation:

Envoyé par SJ (Message 1588642)
Et sinon pour She-Hulk, honnêtement si tu as ressenti un essoufflement sur la fin du premier tp ne vas pas plus loin, la fin du run de Soule est décevante.

Oh oui.... d'ailleurs c'est à partir de là que j'ai commencé à être plutôt critique sur le travail de Charles SOULE.

La cassure est réellement avec ces deux épisodes dessinés par Wimberly et l'introduction du Blue File, sub plot tout simplement loupé.

scarletneedle 24/06/2015 17h24

Tu es dur avec Southern Bastards.... :p

Al Pennyworth 24/06/2015 19h30

Tu verras que l'arc suivant de Southern Bastards est encore meilleur que le premier. Entièrement d'accord avec les références sur le titre, je ne connaissais pas Délivrance, ça me fera donc une belle lecture (ou visionnage) pour l'été.
Et merci pour ces critiques.

doop 24/06/2015 22h06

délivrance, ça secoue !

Ben Wawe 24/06/2015 22h11

Je suis un grand fan de Nowhere Men. J'ai hâte de lire la suite, qui vient d'être annoncée.


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