Bonjour à tous,

Petites critiques flash

Old man Logan 11 de J Lemire et A Sorrentino.
L'arc last ronin continue et en étant méchant je pourrais dire que les épisode # 10 et 11 auraient pu être fusionné, il ne se passe rien. J'exagère bien sûr, mais pfou ! Il est vrai que la série est intrinsèquement lente, ce qui permet de poser une ambiance particulière et de créer des planches très graphiques, mais d'une part certaines cas apparaissent un peu brouillon et on a vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent. Cependant, ce numéro possède un défaut majeur, je dirai même une trahison vis-à-vis du personnage
J'espère que a partie suivante sera mieux rythmée… si je la lis.

Spider-man 8 de BM Bendis et N leon.

Bon toujours pas de vilains dans ces numéro et très peu d'action (voir pas du tout en fait), un numéro parlotte comme sait le faire Bendis, mais avec pas de points bien traités. En fait, depuis l'arrivée de Miles dans l'univers principal, je trouve que Bendis s'en sort bien sur toutes les phases non super héroïque (je passe le coming out du 4 ), les dialogues, les réactions, les questions soulevées. Ici la réaction de Luke Cage qui fait écho avec l'épisode 2, très intéressant. Dans le 2 Miles déclare qu'il veut être Spider-man et non le Spider-man noir et la Luke lui indique que maintenant qu'il est Spider-man et qu'il soit black il n'a pas intérêt à se louper. D'un conté "l'affranchissement de toutes notions de couleurs.." et de l'autre le communautarisme. Je grossis le trait mais ces aspects sui sont d'actualité font réfléchir.
Sur le dernier tiers de l'épisode, la réaction de Kamala est très bien amenée beaucoup plus réaliste que Tony en mode pleureuse. D'ailleurs, on voit bien la trinité des futurs champions qui apparait ici.

Civil War II : Spider-man 4 de C Gage et T Foreman
Numéro qui finit cette mini qui ne sera au final pas sans conséquence. Pas de grande originalité, mais un traitement plutôt efficace et l'explication du positionnement de Spider-man dans ce conflit super héroïque même si on pouvait s'en douter. Deux choses à noter de ce numéro, tout d'abord Spidey applique une autre méthode avec Clash, dans le numéro précédent il le poussait tellement que l'explosion paraissait obligatoire ici il le fait réfléchir sur les conséquences réelles de ses actes et sur son avenir. Et Spidey se positionne en tant que Jiminy Criquet de Captain Marvel à voir comment cela va se traduire maintenant que le conflit a vraiment débuté.
Cette mini fait le job, mais c'est tout.

Ca fait longtemps que je n'ai rien lu de lui, mais il fut vraiment un scénariste exceptionnel aux alentours des années 2000. Sentry, Inhumans, Hulk, ça m'a marqué et ça continue encore ; des réussites extraordinaires, aux propos d'une humanité rare.

En même temps vu la tenue de super-héros qu'il porte, personne ne sait qu'il est noir (à part ceux qui connaissent son identité civile) tout comme personne ne peut savoir que Peter est blanc. Résultat Miles, dans l'univers Marvel, ne peut servir de modèle ou d'exemple à "sa communauté" comme Sam Wilson ou Luke Cage. Il se retrouve dans le même cas que James Rhodes quand il a endossé l'armure d'Iron-Man.

D'ailleurs, ce n'est pas Jenkins qui a écrit une histoire où un jeune black rencontre Spidey qui se démasque pour dévoiler un homme afro-américain imaginé par le gosse ?

Dans le deuxième épisode de la nouvelle série, une partie arrachée du masque de Miles dévoile la couleur de sa peau.

La facilité actuelle de filmer, zoomer... et les réseaux sociaux ont permis de diffuser l'info au public.

cette obssession de l'ethnie et d'être représentatif, le poids que ça représente etc...
j'ai l'impression qu'on s'en tapait plus il y a dix ou quinze ans, non?

Detective Comics #940
 

Une tuerie, tout simplement.
Action, émotion, cliffhanger de fou et tout cela dessinant une plus grande toile.
Lisez!

Et non, pour être franc le pitch ne m'a pas du tout attiré, dans la même lignée que Alters il y a Kim & Kim chez Black Mask qui a de bonnes critiques.

Dommage cela t'aurait plu je pense. Tu te rattraperas surement en collection un jour. Je note pour Kim & Kim.

Superman #7
 

J'au lu hier soir SUPERMAN #7 de Tomasi et Gleason, dessiné par Jorge Jimenez. C'est peut être une des meilleurs histoires (hors oldies ou classiques) que j'ai lu sur l'homme d'acier depuis fort fort longtemps. Ce fut magique. Up, up and away comme conclue la Kent family en haut des montagnes russes. J'y ai pensé toute la journée et j'ai bien dormi.

Doom Patrol #1
 

J'ai tenté, je ne reviendrai pas.
C'est joli mais pas moyen de s'immerger dans l'histoire quelque peu absconse au rythme un peu bizarre.
A voir si je me trompe selon vos échos mais en single c'est niet pour moi.

Action comics #963
 

Dans la série d'en face, Dan Jurgens attaque l'arc Superman, meet Clark Kent dans ACTION COMICS #963.
La trame est assez classique et laisse finalement pour l'instant planer peu de mystère sur qui (ou quoi) peut être ce Clark Kent. Néanmoins cela se laisse lire tranquillement surtout que Jurgens utilise plein de personnages liés à Superman (Jimmy, White, Lex Luthor) et ne renie pas ce qui a été fait précédemment sur le personnage (la révélation de son identité par Lois Lane). Il ne reste plus qu'à espérer que le scénariste ne va pas reproduire la même erreur que son premier arc, à savoir du remplissage et une histoire décompressée inutilement. Zircher est propre. Pas extraordinaire mais son travail est très lisible et soigné. J'apprécie.

DEPT.H #6 et HARROW COUNTY #16
 

Deux arc qui se terminent pour des séries Dark Horse :

DEPT.H #6
Ce numéro vaut pour le cliffhanger où Mia avance ses pions et se prononce clairement sur un possible coupable dans son enquête sur le meurtrier de son père.
Matt Kindt (avec un léger coup de mou graphiquement dans ses aquarelles) construit une histoire solide mais qui commence à souffrir de la comparaison avec MIND MGMT. Cela manque d'un peu de folie, d'extravagance comme si l'auteur s'était un peu assagi. C'est quand même une série qui reste très agréable à lire et dont le format single convient bien à la lecture. J'attends avec impatience la suite pur voir à quelle profondeur le canadien va nous entrainer.

HARROW COUNTY #16
Remarque presque identique à celle du dessus. Une conclusion somme toute classique pour cet arc, même si celui ci fait réellement bouger les lignes en étoffant le folklore et l'univers de la série et en lançant son héroine sur une introspection (sur ses origines, ses paires) qui va être intéressant à suivre. Peu d'action mais une atmosphère angoissante et mystérieuse voire fantastique (la maison et ses habitants) réussi de la part de Cullen Bunn sous les pinceaux toujours assurée de Tyler Crook.

C'est également un sans-faute depuis le lancement.

Paper Girls #9 : je ne suis pas contre une histoire avec ses mystères mais là on atteint un niveau où trop c'est trop. Vaughan sait surement où il va mais à force d'épaissir son récit avec des moments et dialogues cryptiques il va finir par perdre une partie de son lectorat, moi en premier. Non pas que je suis trop fainéant pour vouloir faire l'effort de suivre mais à force je ne sais plus ce que je lis. Le plaisir de la lecture s'en ressent, pratiquement à chaque case, à chaque dialogue je me demande quelles sont ces pièces d'un puzzle qui me semblent pas faits pour s'assembler, tout du moins dans ma petite tête. Un exemple le titre de cet épisode : The Here and Now Is Neither Here Nor Now, il résume à lui seul l'imbroglio que nous sommes censé lire, au résultat une frustration plutôt que le sentiment de passer un bon moment. Je commence sérieusement à me lasser et je ne retrouve pas la fluidité que j'aimais chez le scénariste, à se demander si ce n'est pas un énorme foutage de gueule que cette série.