Autre exemple, le Super Bouffon et les zig-zags des révélations (Flash / Ned Leeds / Kingsley) : la résolution peut être tellement longue que les auteurs s'y perdent et se contredisent. Pour Aaron, perso, je le trouvais bien trop lent avant même Original Sin...

J'espère franchement que les auteurs n'en ont rien à cirer des râleurs parce que si on écrit tout selon leurs critères...on a pas fini.
Le suspense de la dernière série Tjor est le principal truc qui m'a accroché, ça et le dessin parce que sinon, je trouvais ça très leger... d'ailleurs j'ai pas pris la suite...

Pour le super-Bouffon, j'avoue n'avoir rien compris "au grand shéma" prévu par Stern..Je trouve que Kingsley n'a pas de charisme du tout et n'est pas crédible (c'était pas un super froussard au départ? ). Ned Leeds, y' avait un côté, victime collatérale de plus de Spider-Man...

Quand je lis un truc, j'essaye de m'identifier au héros. Ici, je n'y arrive pas car ses préoccupations sont très éloignés des miennes. Dans d'autres titres ça pourrait être rédhibitoire, ici c'est tout le contraire, ça créé la curiosité, l'envie de comprendre et donc de la réflexion. Ce qui m'a le plus sauté aux yeux, c'est la joie extrême de la nouvelle alter. Au début, tant d'insouciance m'a choqué et puis en voyant son alter ego, son contexte et ses envies, j'ai compris: Charlie est enfin la personne qu'elle souhaite être et c'est ce qui est le plus important sur le moment.

Pour ça, j'ai bien aimé ma lecture. Mais j'aurais préféré avoir la suite de Replica.

Puisque l'on a bien besoin de rire ces temps-ci, le All-New Wolverinette Annual m'a presque enchanté.

Entre Spider-Gwen, le (vrai) glouton et le vrai-faux newcomer Wolverhampton, cela m'a bien fait oublier l'horreur du Monde. Thanks guys. ;)

Superman #7
 

Tu sais que tu as passé un bon moment quand tu refermes le comic avec le sourire aux lèvres.
Après un 1er arc un tantinet poil long mais toujours juste, les auteurs continuent de réinstaller la famille Lane-Kent (pardon Smith) dans le New 52 post-Rebirth (et ça va plus vite que dans Trinity au passage joli mais limite creux) et cette tranche de vie dans leur bourgade est très rafraichissante.
Ca fait plaisir et c'est communicatif, l'alhimie entre les 3 personnages est indéniable et savoir que c'est le duo Peter Tomasi/Jorge Jimenez qui va présider à Super-Sons, ça annonce encore du bonheur.
Sincèrement, si les 2 dernières pages ne vous font pas sourire, c'est à désespérer.... :D

Dur dur la vie de famille, c'est bien un des derniers terrain vierge à explorer pour le personnage, et cet épisode augure de belles pistes à développer.

VALIANT SEPTEMBRE 2016

FAITH #3 (Jody Houser / Pere Pérez et Marguerite Sauvage)
Archer et Faith a un comic con. On rit beaucoup. Cosplay assuré et beaucoup de clins d'oeil (plein de guests dans l'artist alley). Marguerite Sauvage reste un peu légère graphiquement sur les flashback tandis que la colorisation mériterait d'être un plus poussé sur le trait de l'excellent Pere Pérez.
A signaler que Jody Houser a écrit un mini arc avec les deux premiers numéros de la on going et que cet épisode semble parti pour faire de même avec le suivant. Le rythme est parfait, comme la série.

BLOODSHOT REBORN #17 (Jeff Lemire / Mico Suayan)
conclusion assez classique de Bloodshot Island qui va amener à Bloodshot U.S.A. Pourquoi la série s'arrête pour cet intermède qui n'est que ni plus ni moins que la suite ? Mystère (surement qu'un nouveau #1 va faire plus vendre, le mot event également). Néanmoins c'est bien amené et Lemire n'oublie pas le personnage de Festival que j'apprécie assez. Ecriture solide.

BRITANNIA #1(/4) (Peter Milligan / Juan Jose Ryp)
Arelate chez Valiant. Peter Milligan ne fait pas dans la dentelle (hémoglobine, sexe) dans une histoire mettant en scène les vestales de Rome. Ryp est très bien, bien dans le ton de cette série historique. Par contre quel lien avec la Valiant verse ? je cherche encore.

GENERATION ZERO #2 (Fred Van Lente / Francis Portella)
Pas mal les ados aux super pouvoir par Fred Van Lente. Le scénariste capte bien l'air du temps et prend le contre bien des Harbingers avec une équipe qui propose son aide, via les réseaux et le bouche à oreilles électronique, à une jeunesse américaine un peu déboussolé. C'est à la limite de la caricature (le père flic, les confréries dans l'école, la peur de l'autre) mais pourtant cela sonne juste. J'aime beaucoup.

X-O MANOWAR #50 (Robert Venditti / Joe Bennet et plein d'invité)
Un peu décu par le final, pas assez épique et un peu facile. Néanmoins le voyage fut une merveilleuse aventure. Peu de on-going peuvent afficher un numéro 50 de nos jours. J'ai bien aimé les pages retraçant les péripétie d'Aric en écartant l'arc le plus faible, celui des Armorines.
Numéro exceptionnel donc avec plein d'artistes invités et des récits supplémentaires par Fred Van Lente et Clayton Henry (dans la Rome antique avec l'apparition de Neela de Ivar Timewalker), Jody Houser et Javier Pulido (mettant en scène Ninjak, c'est très beau) et enfin Matt Kindt et Tomas Giorello (prologue sur le futur possible du personnage).
Jolie numéro anniversaire.

IDW SEPTEMBRE 2016

BLACK HAMMER #3 (Jeff Lemire / Dean Ormston)
Martian Manhunter réinventé par Jeff Lemire. C'est bien vu, surtout le côté religieux mis en avant et l'ambiguité sexuelle du personnage (Barbalien). Du coup il est différent sur pas mal d'aspect. Cela en fait il une bête de foire ou un monstre pour autant ? Peut être que oui. En toile de fond Lemire continue de construire son univers et fait un peu avancer son histoire. Un sans faute pour l'instant et Dean Ormston assure (avec le très bon Dave Stewart à la colorisation)

TALES FROM THE DARKSIDE (Michael Benedetto sur un script de Joe Hill / Gabriel Rodriguez)
Un numéro équivalent dans la qualité au premier. Youpi. Une baby sitter et son boyfriend qui vont garder les mystérieux gamins de leur nouveaux voisins. Ambiance quatrième dimension. C'est très bon. Par contre pas complètement compris comment ces 4 comics devaient ce lire vis à vis des autres medium proposant Tales from The Darkside.

SURGEON X (Sara Kinney / John Watkiss / supervisé par Karen Berger)
numéro double.
Background fascinant sur un futur proche crépusculaire et qui fait peur par son réalisme (des réfugiés climatiques, des affrontements politiques que le contrôle des antibiotiques). On se rapproche un peu de V for Vendetta (cela se passe en Angleterre) mais Sara Kinney a un peu de mal à maitriser son récit (un peu poussif). Le lecteur a du mal à suivre, les aller et retour dans le temps ne sont pas si bien maitrisés. De même je ne suis pas rentré dans les dessins de John Watkiss. Mais l'atmosphère est fascinante et l'histoire pleine de potentiel. A suivre donc ....

DESCENDER #15 (Jeff Lemire / Dustin Nguyen)
Le meilleur des récits de ce troisième arc consacré ici à Andy et Effie. sympa et efficace. Lemire ne force pas.

SAGA #38 (Brian K. Vaughan / Fiona Staples)
Disparition d'un personnage principal. BKV sait encore nous surprendre après 38 numéros. Chapeau.

RENATO JONES ONE % #4 (Kaare Andrews)
Un ovni. Graphiquement génial, le scénario est un peu fourre tout. Le passé de Renato est exploré ici sans que l'on comprenne réellement si cela aura ou pas de l'importance. Néanmoins Kaare Andrews s'éclate et ma foi je me laisse prendre à son jeu. Cela passera mieux en TP.

Ils sont dans ma pile.

tu as tenté Surgeon X ?

Le SAGA va te plaire. Le Descender fait passer le temps mais très agréablement.

Non, pas tenté Surgeon X, le pitch ne me tentait pas.
La preview ne m'a pas convaincu.

Ah, effectivement, encore un épisode pas mal du tout (bon, un peu grâce à Archer :huhu:), mais c'est le P.P. que je trouve un peu en dessous... Cela dit, ça peut être l'encrage (ou l'absence de-) ou la couleur, je ne me souviens point... (voire même je confonds peut-être avec el #2. En tout cas, un des deux # était un peu limite...)


Un ovni, oui.
Fourre-tout ... curieux. Tout cela me semble au contraire extrêmement bien préparé et pensé.
Surement dans les 3 meilleures néo-séries Image, donc, ce comics millerien-del'autrebord. ;)


Et a ce propos, Kill or be killed est limite énorme. Rhhhaaaaaaa. :love:
.

New Deadly Class #22 et Invisible Republic #11
 

Tiens il me restait encore des titres à lire de septembre :

NEW DEADLY CLASS #22

Une rentrée des classes et un bal à la hauteur de la fin de l'année scolaire précédente. Et au delà des multiples références musicale de Rick Remender, des dialogues incisifs, des situations tendus à la limite de la caricature mais qui sonnent justes c'est une nouvelle fois le final qui m'a soufflé. C'est pas gagné pour les All New All Different students de King's Dominion.

Bonne reprise également pour INVISIBLE REPUBLIC avec le #11 qui est le début d'un troisième arc. Croger Babb foule les pieds de la Terre (enfin). Ce numéro permet de revenir sur la situation de Avalon et des autres planètes/lunes l'entourant. Le flashback sur Maia est mouvementé (très beaux dessins de l'environnement de Asan par Gabriel Hardman ).

Je me le suis offert sur les conseils de Pulp's et alléché par la preview que big Scarletneedle avait posté. J'y suis allé à reculons vis à vis du pitch : les énième origines de Wonder Woman. Encore, mais pourquoi ?

Et bien j'avais tord. Il faut dire que j'aurais du faire plus confiance à l'immense Jill Thompson. Oui il y a les origines de Wonder Woman, mais à la rigueur on peut dire que c'est relégué au second plan. L'histoire c'est clairement l'enfance de Diana, mais vu sous un angle assez novateur.
Jill Thompson a choisi un ton enjoué, proche du conte. Une narration qui lui ressemble en fait (et après tout il faut le dire c'est également pour elle que l'on vient). On est pas loin de Beasts of Burden ou Scary Godmother. Elle ne révolutionne pas grand chose en apparence mais explore une facette différente de Diana.
Déjà Jill Thompson, pas si à l'étroit (comme je l'ai lu sur le net) dans ce format de roman graphique prend le temps de décrire son huit clos. L'introduction peut sembler longue mais elle permet d'avoir la vision de la scénariste sur cette île peuplé exclusivement de femme. C'est un rattachement à la mythologie qui se passe tranquillement malgré le fait que les hommes ont peur des femmes (d'où la mise à l'écart). La suite, enchainement de tableau nous décrit une gamine insupportable, égoïste, méchante et là c'est clairement original. On arrive à détester cette Diana. C'est culotté quand on sait la pression qui est mise avec l'arrivée de Wonder Woman sur grand écran (et point de Steve Trevor, dehors les hommes, on raconte une histoire d'être humain dans ce récit). Le règne de l'enfant roi, l'enfant prodigue, celui si désiré est dans le collimateur de Jill Thompson. Alors quand arrive le temps de la compétition (après l'introduction d'un grain de sable, nommé Alethea, vérité en grec), le lecteur se rend compte que tout était écrit, comme une tragédie (dans la plus pure tradition de celle grecques). Il faut lire le prix à payer selon Jill Thompson pour devenir Wonder Woman. Son départ peut se voir comme un exil. Va laver tes péchés et essayer de rattraper tes erreurs ailleurs. J'ai apprécié comment la scénariste c'est creusé la tête pour que Diana revête sa tenue de Wonder Woman. Une Diana pas innocente, terriblement humaine, c'est ce que cet OGN nous propose.
Plus que de nouvelle origine c'est une revisite original de cette icône, parfaitement ancrée dans le monde actuel qui nous ait finalement proposée.

Graphiquement les aquarelles sont superbes et mention très bien au lettrage (surtout les pavés de textes)