V POUR VENDETTA (Urban Comics)
 

V POUR VENDETTA
Scénario : Alan Moore
Dessin : David Lloyd
18 mai 2012

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1997, une Angleterre qui aurait pu exister... Dirigée par un gouvernement fasciste, le pays a sombré dans la paranoïa et la surveillance à outrance. Les « ennemis politiques » sont invariablement envoyés dans des camps et la terreur et l'apathie règnent en maître. Mais un homme a décidé de se dresser contre l'oppression. Dissimulé derrière un masque au sourire énigmatique, il répond au nom de V : V pour Vérité, V pour Valeurs... V pour Vendetta !

Enfin, je me suis décidé à l'acheter, ce fameux V.

J'avoue que j'avais été dérouté jusqu'ici par la colorisation, sachant qu'il semble que c'était prévu en noir et blanc à l’origine, parait-il.

Bel objet, préfaces d'Alan Moore et David Lloyd, des illustrations de couverture pour chaque chapitre, une postface d'Alan Moore de 5 pages, quelques croquis et esquisses...

Je ne vous parle pas de l'histoire, c'est un classique!

La traduction est d'un certain Jacques Collin.

Je ne connais pas les éditions précédentes de Delcourt et Panini, y avait-il ces bonus?

L'édition intégrale Delcourt ne comporte hélas pas les illustrations de couverture, et c'est grand dommage - j'ai failli acheter cette nouvelle édition à cause de cela. Je l'aurais sans doute fait s'il s'agissait d'une nouvelle traduction - plus par curiosité, car je n'ai rien à reprocher à M. Collin qui, autant que je puisse en juger, s'est acquis fort honorablement de sa tâche. Et traduire Alan Moore n'est sans doute pas toujours une mince affaire, d'ailleurs c'est un des rares auteurs que je ne lis quasiment jamais en VO, hélas...

Je possède l'édition Delcourt et non, pas de bonus à l'intérieur!
J'avoue que si j'avais un budget ultra-extensible, je craquerais bien pour cette nouvelle edition...

Edit:
Ah oui en plus c'est vrai, il n'y a pas les couvs' et ça c'est vraiment dommage!

Moi aussi acheté.
J'avoue que les bonus m'ont bien incités (j'ai craqué pareil pour le Kingdome Come, première édition qui m'a décidé à me séparer de mes revues Semic ;))

Bon faut que je le relise maintenant ;)

Moi j'avais les ZENDA. C'est grand format mais pas de bonus.
Dans le TPB US non plus !

Je pense me l'acheter, vu que je n'ai jamais lu V pour Vendetta.. ( au risque de me faire lyncher :) )
Existe-t-il une édition ( VO ou VF ) aussi complète que celle-ci, voir de meilleur qualité ? Ou je peux me jeter les yeux fermés dessus ?

ha c'est la meilleure niveau qualité prix vu qu'elle reprend l'absolute (qui n'existait pas à l'époque Delcourt et n'a pas été reprise par panini) plus des éléments propres à Urban.
La trduction est celle de Delcourt et le papier est mat ce qui ne gêne pas vu les couleurs

De plus elle coute moins cher que la panini pour plus de pages (j'enrage d'avoir cette dernière du coup)

Faut pas dire ça, t'as même de la chance d'avoir une telle bête à découvrir (surtout si tu n'as pas vu le film non plus)

Moi j'ai toujours pas lu Batman Year One, Sandman, Top 10, ni plein d'autres "incontournables" et je pense qu'on a tous comme ça des "lacunes impardonnables", mais heureusement! Perso, si j'avais déjà lu tous les meilleurs trucs, je serais blasé...

Pour V, j'ai lu les Zenda de mon beau-frère, mais je ne l'ai jamais acheté. Là, du coup, j'avoue être tenté... ^^

Pas prévu pour, les 2 premiers tiers étaient en N&B (dans Warrior), puis rachat par DC pour l' édition US complète mais colorisée.

Et en plus des couvertures, y a 50 pages de BD supplémentaire.

Tient, c'est quoi ces pages supplémentaires?

Des ajouts tardifs des auteurs pour compléter certains passages, un épilogue...?

Merci Halnawulf d'avoir ouvert ce topic pour moi:woot:

Se sont des pleines pages, réalisés par Lloyd pour la premiere édition DC.
Et elles sont super bien intégrées au récit, rajoutant une petite décompression dans l'histoire.
Il y a aussi, en plus des 50 pages, 5-6 illustrations en fin chapitre.

J'ai donc enfin lu à tête reposée ce fameux V pour Vendetta que j'avais survolé.

Un moment de lecture assez fort dans les coulisses du pouvoir. Qu'il soit fasciste ou pas, je ne pense pas que cela change beaucoup.

Des personnages ambigus, attachants, détestables... un récit empreint de poésie, d'une certaine naïveté, de philosophie et une réflexion sur l'anarchie et la liberté.

J'ai juste eu du mal, comme chaque fois dans ce genre de scènes, avec le trip LSD du flic dans le camp. Ca m'a fait un peu "redescendre"., justement.:huhu:

Je sais que Moore est adepte des substances interdites, ce qui est loin d'être mon cas, mais est-ce vraiment nécessaire d'y faire référence dans toutes ses oeuvres? Je n'y vois pas de plus-value en terme de ressort scénaristique.

Une histoire indéniablement prenante pour un récit ambitieux.