[Oromasès]

Bon ! Personne je crois, n’a encore évoqué dans cet espace précis un (grand ?) dessinateur de Super Héros « purs et durs » (tous confondus) disparu l’an dernier.

Un événement n’ayant pas provoqué semble-t-il, des réflexes aussi dithyrambiques que ceux fraîchement exprimés envers les « spécialistes » respectifs (autant que respectés) d’Heroic Fantasy et de Space Opera qui (de façon tout aussi regrettable) viennent de lui emboîter le (tré)pas.

Sans atteindre bien entendu, la maîtrise de ses deux « suiveurs » dans l’au-delà, il avait néanmoins l’éminente capacité** de nous en mettre plein les yeux :

Les parmi nous moins tombés-de-la-dernière-pluie (Merci Georges) lecteurs de Strange auront incontinent*** reconnu une Splash Page (terme occulte à l’époque, on disait plutôt « grandes planches ») extraite du n° 23 dans l’épisode d’Iron Man pertinemment intitulé « L’Homme Qui Tua Tony Stark ».

Le vilain à costume - équipé comme de coutume de moult gadgets - qui éblouit au propre comme au figuré (quel sens de l’à-propos !) notre cardiaque favori sous exosquelette s’appelle le Mercenaire (très original), un mélange d’espion et de tueur à gages - fiché au SHIELD quand même ! - qui accepte un contrat sur la tête d’une jolie blonde (on ne peut plus WASP) venue solliciter (d’abord manu militari) la protection de l’industriel play-boy.

Le scénario dispense son lot de péripéties avec suspense dignes d’un Mission : Impossible - qu’on ne ratait jamais non plus lors de sa diffusion hebdomadaire sur nos petits écrans noir & blanc (en majorité) - le scélérat en question cumulant d’ailleurs les compétences de Barney et Rollin’ Hand. Sauf que pour la pomme du bravache (trop sûr de lui !), ça va pas se terminer aussi bien qu’il l’avait programmé à cause justement, d’une poire (ou d’un cave dans une cave si vous voyez ce dont il s’agit) …Erreur de casting en quelque sorte.

Intention au passage, de rendre un vibrant hommage à Monsieur Archie Goodwin, scénariste inspiré****de « nos » 25 premières histoires de « Tête de Fer » rattrapées en pleine course***** sur le chemin du même métal que traçaient alors les pointes alternativement assorties de Johnny Graig et donc, George Tuska.


* À chacun ses références musicales. Personnellement je goûte mieux un double Live enregistré au Pays du Soleil Levant (en toute fin de mon année « fétiche ») par un « Dieu » n’usurpant pas son nickname à cette (rare) occasion.

** Comme certains sous-vêtements exclusivement masculins à l’évidence, plus ou moins imposés par le C.C.A. !

*** Adverbe rarement usité (j’en conviens) quoique soufflé par le renvoi ci-dessus (sur les dessous).

**** Expiré une dernière fois bien avant le vénérable âge atteindre, hélas il a !

***** Parfois spectaculairement stoppé comme là :