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Vieux 05/01/2011, 22h30
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Bon comme d'hab j'ai raté le début d'année sur buzz, et ailleurs aussi je vous rassure... le Jorus s'enterre toujours les 3 - 4 premiers jour de l'année... du coup meilleurs voeux, santé, bonheur et comics à toute heure aux buzzukis passant par ici!

Allez au taff un peu :

Dark Entries par Ian Rankin & Wether Dell'Edera



Plot : Constantine se fait malgré lui embarquer dans un jeu de télé réalité particulièrement démoniaque....

Collection récente que ces Vertigo Crime plutôt séduisante, un format sympathique, une palette d’auteurs (visiblement) pas sortis de nulle part et des ambiances sombre et glauques. Sur le papier, l’annonce d’un petit numéro de Hellblazer dans cette collec titille la curiosité.
Voilà donc Dark Entries de Ian Rankin que je connaissais pas et Dell’Edera que je connais un peu plus pour une lecture qui se révèlera fort sympathique./
Pourtant le décor d’entrée est peu avenant, une histoire de tv réalité, un producteur gonflé qui veut y caser John, on sent le truc arrivé gros comme une maison. Certes cela reste bien amené, crédible mais un début qui manque quand même de punch, de percutant, trop tracé, 40 pages pour en arriver encore une fois à une situation évidente.. l’entrée de John dans ce microcosme genre Ghoft Story.
Pour la suite, Rankin déroule, assez classique mais plutôt efficace, passage en revenu des lofteurs, évènements étranges, rien d’extraordinaire, pas mal de déjà vu si ce n’est… la présence de John en délicieux bâtard, jouant avec ces « petits jeunes », parfaitement hautain, moqueur, inutilement mystérieux pour se donner un genre mais qui l’air de rien jour son rôle et fait avancer le plot. Une 2ème partie pas vraiment révolutionnaire qui fait monter la sauce avant le coup d’éclat de Rankin et la dernière partie. Difficile d’en parler sans spoiler, restons dans les généralités mais la situation évolue grandement à moitié de lecture. Certes, certains l’auront vu venir, mais ce n’était pas mon cas. La rythme est très bon, au moment où ça commençait à essouffler, paf un hot spot qui va bien. Nouvelle donne, nouvelle situation pour une dernière partie un peu plus rythmée et soutenue, mais pas tant que ça. Si la cassure est évidente, le ton et le style change à peine, une certaine lenteur, beaucoup de dialogues, peu de changement de comportements (et pourtant)… une homogénéité avec la première partie qui fait perdre peut être un peu de punch et de saignant à cette dernière partie.
A noter une fin…parce qu’il en faut une, pas réellement géniale mais un peu plus forte émotionnellement, presque en fait la scène la plus riche et la plus intéressante, ou du moins celle qui sort du lot.
Bon cela dit, je raisonne en « parties » mais heureusement Rankin à un style suffisamment souple pour que cela ne soit pas si brutal. Les transitions se font en douceur quand il faut, plus abruptement au besoin, c’est du bon taff. Son style rappelle assez celui de Denise Mina, elle aussi auteur de bouquin d’ailleurs, un rythme assez lent, personnages riches, beaucoup de dialogues mais au final un récit assez plat où les scènes importantes, les cliffhanger, ne sont pas spécialement mis en valeur. Un peu le cas ici.
Un peu la faute à Wether Dell’edera aussi. Comparer ces travaux colorisés sur House of Mystery ou Loveless et son travail en N&B revient presque à comparer deux artistes différents ! Ici, son style est très épuré, facile, presque volontairement dirait on sans détails, surtout les arrières plans. Peut être un style qu’il pensait adapté au format, peut être l’encrage, sans doute même car ce n’est vraiment pas un point fort, certaines cases genre « vite fait » flirtant même avec l’amateurisme ! (bon je ne sais ni dessiner, ni encrer alors cet avis vaut ce qu’il vaut ^^ 2 cacahuètes !)

Au final, 200 pages quand même qui passe pas mal, on regrettera peu de prises de risques néanmoins, quelques ficelles déjà par ci par là mais ça reste sérieux et complet. Un petit effort sur certaines scènes pour agrémenter la lecture de quelques émotions auraient pas fait défaut quand même.
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