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Vieux 27/02/2011, 15h37
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Dernière parution VF, ah avec mes excuses pour une petite erreur dans le plot précédent... en fait il s'agissait en partie de celui là ^^

Fables #56 - 59 parus dans le volume Père et Fils par Bill Willingham & Mark Buckingham, Mike Allred et various aussi ^^



Plot : Blanche convint Bigby le Loup, mari et père de ses enfants, de rendre visite à son père dans sa forteresse dont l'aide dans la guerre contre l'Adversaire s'avèrerait précieuse. Pas si compliqué que cela si les deux pouvaient se sentir...

Suite donc de l’excellentissime « Fils de l’Empire » avec cet opus qui .. et bien il semblerait que au final Willingham choisisse volontairement d’alterner volume qui suit son plot principal et volume annexe. Au même titre que "Cruelles saisons" ou "Les milles et une nuits", "Père et Fils" s’écarte de l’histoire principale pour développer la vie des Fables, ici, Bigby et sa famille face à son père, le Vent du Nord. Le lecteur est forcément un poil déçu par cet écart, alors que justement Les fils de l’Empire promettait beaucoup. Néanmoins, il reste de ces volumes un bon moyen de développer l’histoire des personnages, les faire évoluer ce qui reste un des points importantes de l’œuvre. On pourrait reprocher à Willingham de trancher trop dans le vif, passant donc de l’histoire principale à des récits parallèles mais force est de constater qu’au cours des volumes précédents, ce genre de chose s’était produite dans pour autant que l’intérêt soit réduit. Ainsi même après « La marche des soldats de bois », « Cruelles saisons » puis « Les royaumes » permirent d’enrichir le récit dans tous les sens, sans jamais l’amoindrir. Ceci permet aussi de faire monter encore et encore la pression pour le reste. Bref à voir pour ce coup ci aussi comment Willingham va enchainer.

Passer la semi déception du fanboy qui voit que nous n’allons pas vers le plot principal, force est de constater que cet opus permet déjà d’avoir une idée précise de l’œuvre. Cette fois ci, l’action est centré sur Bigby et sa famille, loin des multiples personnages et évènements nombreux du volume précédent. Je pense qu’en fait, avec une vision globale, le succès et la longévité de Fables peut s’expliquer en partie par l’utilisation différente de style. Tantôt grandiose, tantôt intimiste, tantôt léger, tantôt dramatique, Fables a jusqu'à présent toucher à tout et un volume comme celui ci, plus simple, plus direct, moins grandiose dans le sujet donc apporte pas mal de fraîcheur en fait. Du coup, il faut être je pense un peu cool avec cet opus, pas franchement extraordinaire, manquant peut être ça et là de ce petits coups de génies qui agrémente le comics. Est ce que Willingham nous a habitué à être trop bon ?
Attention la lecture reste sympathique mais plutôt plate par rapport aux opus précédents, il n’y a pas non plus de révolution, le seul intérêt et d’en apprendre plus sur Bibgy et sa famille mais peut être qu’à se stade du comics et de la storyline principale, j’en attendais plus. Bref, si Willingham continue comme à son habitude, le prochain devrait faire rererereprendre du poil de la bête au comics.

Coté dessins, Buckingham pour commencer, sans vraiment forcer, sans génie puis Allred pour le reste qui lui fait un travail magnifique. Les tons gris et froid ajoute du cachet quand même à cette lecture, un style particulier qui associé à un plot plutôt direct et franc parvient à donner du caractère au plot, une sensation constante glaciale et dangereuse à la lecture et il faut reconnaître ce tour de force. Mais cela ne suffit pas à en faire un volume particulièrement marquant.
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