Afficher un message
  #311  
Vieux 07/06/2011, 08h32
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
Date d'inscription: août 2003
Localisation: On a Highway to Hell....
Messages: 7 316
Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Hey look look, je suis arrivé à combler mon retard sur Hellblazer ^^ (enfin en TPB du moins)

Hellblazer #261 - 266 parus dans le TPB India par Peter Miligan, Giuseppe Camuncoli, Stefano Landini & Simon Bisley



Raj plot : John part en Inde pour tenter de conquérir la pureté qui lui manque pour assurer un sort capital. Mais à la place il se retrouve vite à lutter contre un démon indien. De retour peu après en Angleterre, son passé punk ressort pour une autre affaire sordide...

Après le très bon Hooked, on ne pouvait qu’attendre India avec impatience. Miligan continue sur sa lancée, poussant Constantine dans sa quête pour ressusciter vous-savez-qui mort un peu par sa faute ^^ (spoiler sans balise spoilers)
Tout est dans le titre, un voyage en Inde pour que John puisse retrouver sa pureté (sic). L’idée d’ailleurs bien évidemment risible n’est pas mise en valeur plus que cela dans cet arc ce qui est bien dommage. Un bon potentiel pour quelques dialogues savoureux sur des souvenirs crades ou des actions passées pas jojo qui reviendraient à la surface…étonnant que Miligan n’est pas pris la peine de nous sortir du dossier… sans doute car le TPB est bien plein déjà. Anciens collègues louches, démons assoiffés de sang, jeunes filles pures et un vieux machin plein de sagesse le tout baignant dans une délicieuse ambiance exotique pour une lecture moins géniale que Hooked, moins savoureuse mais qui glisse toute seule, à l’image de ces deux consœurs. Du coup… et bien une sensation à la lecture de déjà vu …rien de révolutionnaire là dedans, rien de vraiment vraiment excitant non plus, une petite déception après un début fracassant sur le titre, il faut avouer.

La faute peut être à un manque de percutions, manque de moments ouahou, de caractères avec un ton similaire aux numéros précédents. De plus, le lecteur se perds pt’te entre le début où le postulat est un John en quête de pureté pour arriver à caster un sort, et le déroulement du plot qui très vite dévit vers une histoire de démon sans vraiment de liens. On sent Miligan un peu forcé qui cette fois ci n’est pas arrivé à distiller son style dans cette histoire. Bref ce n’est pas « génial » mais ça reste quand même dans le « cool ». En effet, l’ambiance indienne est bien là, dépaysement mais sans plus car le travail a été porté plus sur l’histoire que le décor ou les personnages. Cette dernière tient largement la route, histoire de démons un poil complexe, de quoi tenir en haleine, avec la fin du monde en toile de fond et la possibilité à John de sauver vous-savez-qui.
La deuxième partie est nettement mieux coté originalité. John doit malgré lui retomber dans ces années punk, du temps où il zombait sur les scènes underground d’Angleterre avec Mucuous Membrane. L’irlandais Milligan nous sort ainsi une histoire avec en fond des histoires de punk, de conservateurs et une ambiance années 70-80 qu’il a du bien connaître. Difficile de bien apprécié cela en étant étranger au pays mais il semble bien que l’objectif de ce petit arc est un retour en arrière au temps où la jeunesse anarchiste anglaise se heurtait au gouvernement de Tatcher. Contrairement à l’arc précédent, on sent Milligan plus à l’aise ici, plus dans son élément, maitrisant tout de A à Z pour nous pondre ce qu’il sait faire de mieux : une histoire glauquasse mais fun.

Aux pinceaux, la même équipe que précédemment qui continue son excellent travail, Camuncoli et Landini d’un coté, c’est propre et net, Bisley de l’autre pour l’underground sale et violent… ce qu’il faut où il faut.
__________________
Bad to ze Bone!

Ne cliquez pas, c'est une pub!
Réponse avec citation