Afficher un message
  #313  
Vieux 13/06/2011, 19h46
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
Date d'inscription: août 2003
Localisation: On a Highway to Hell....
Messages: 7 316
Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Allez presque pas trop à la bourre!

The Unwritten #13 - 18 parus dans le TPB Dead man's knock par Mike Carey et Peter Gross



Plot : Les choses semblent enfin un peu s'éclairer pour Tom Taylor toujours prit dans la tourmente alors que son père apparaît enfin et que la cabale qui le poursuit abat ses cartes.

Retour du Tom Taylor, de Tommy et d’un des meilleurs comics du moment ! Un premier volume en forme d’intro, un deuxième qui lance le truc, et ce troisième ? Et bien il est malin ce volume, très malin.
Carey est décidément dans son élément avec ce genre d’histoire, de longues maxi séries où il tout le loisirs de développer son plot et encore une fois on sent ici qu’il le maitrise complètement avec son compère Gross. Ce 3ème volume est en fait le premier tournant de cette histoire en terme de contenu, il était gavé de pièges scénaristiquement mortels qui aurait plombé l’œuvre mais Carey s’en sort avec les honneurs. Je m’explique.
Déjà, après l’intro et le développement, nous avions déjà les bases et pas mal d’informations, il fallait non seulement relancer l’interêt de la lecture en dévoilant du lourd mais sans en faire trop pour ne pas blaser et satisfaire complètement le lecteur. Exercice réussi, le récit de The Unwritten prends son envol, beaucoup est dit et montré mais il reste non seulement pas mal de zones d’ombre mais la promesse d’une suite qui promet. Cette fois ci les héros ne subissent plus, l’ennemi est clairement identifié, place à l’action, mais comment ?
Carey et Gross en ont encore sous la pédale et livre de quoi nous satisfaire tout en nous retenant avec brio.
Autre point brillant, malin même comme je disais en intro, c’est la voie qu’à pris le récit. Difficile d’en parler sans spoiler. Disons que l’histoire était toujours à cheval entre réalité et magie. Voir comment cet équilibre allait évoluer était assez attendu, le coté magique allait forcément prendre une place plus importante, de même, le retour du personnage le plus important sans pour autant avoir été présent jusqu’à maintenant, Wilson Taylor, le père du héros, était tout aussi attendu. Bref nous étions devant une évolution quasi certaine du plot vers un certain point et au lieu de le prendre à reculons, de repousser l’écheance bien trop loin ou de ce perdre dans des pseudos explications foireuses pour faire genre « je vais y arriver mais pas d’autres chemins », Carey et Gross nous donne ce que nous voulons ! On y va direct, pas de chichi, vous l’attendiez, le voilà !
Le tour de force est bien sûr de continuer à nous intéresser au delà de ce tournant, d’emprunter une nouvelle voie dans le récit.

Bon et en détail, quid du contenu… à coté des événements donc attendue dans ce récit (oh et puis merde je les cite en spoilers :
!), nous avons droit à quelques excellentes surprises qui agrémente la lecture. Ainsi, un personnage important meurt, ça c’était sans doute moins attendu et surprenant, mais diablement intéressant pour la suite, nous en apprenons plus sur Lizzie Hexam dans un numéro genre jeux de rôle en livre à la Loup Solitaire, plutôt fun, en fond l’arrivée du dernier roman de Tommy Taylor ajoute du background et de la densité à la lecture. LE tout enrobé par des personnages qui continuent à évoluer sous nos yeux, travail toujours parfait à l’image de Lulu. Encore un petit bémol sur le héros que je trouve difficile à cerner, toujours passif, montrant pourtant un caractère fort mais subissant continuellement les événements.. un peu comme si Carey et Gross s’était tellement concentré sur tout ce qui gravite autour du perso que ce dernier était malgré lui enfermé dans son cadre…
__________________
Bad to ze Bone!

Ne cliquez pas, c'est une pub!
Réponse avec citation