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Vieux 14/11/2011, 21h02
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Attention les zieux.... double critique pour combler un peu mon retard dans Fables en VF :

Fables #60 - 64 parus dans le volume Le bon Prince par Bill Willingham & MArk Buckingham, Aaron Alexovitch



Plot : Alors que Frau Tottenkinder se prépare à la guerre, Gobe Mouche retrouve la mémoire et l'envie de se battre. Il descends au fond du puit, accompagné de Lancelot et d'Excalibur et devient le roi des morts qui le peuple.

On continue de dérouler, le volume précédent s’éloignait un peu du plot principal, celui ci y retourne, décidément Willingham continue d’appliquer sa méthode, alternant numéros qui poussent le récit à ceux qui enrichissent le décor. Et ce dernier ici appuie sur l’accélérateur au bon moment ! Sa gestion du rythme est excellente car après « Les fils de l’Empire » qui donnait le top d’un affrontement grandiose à venir et « Père et fils » qui nous faisaient doucement patienter, voilà « Le bon Prince » qui ne déçoit pas, qui contient ce que le lecteur attends au moment où ce dernier aurait pu commencer à s’ennuyer.
On y parle donc guerre, préparatifs, révélations, le tout gravitant autour d’un personnage devenu principal, Gobe mouche. Là aussi, le travail de fond de Willingham paye, cela fait déjà pas mal de numéros que Gobe mouche attise notre curiosité et ici, elle est enfin assouvie. C’est donc le principe de cet arc, Willingham nous donne du grain à moudre, de quoi manger après nous avoir ouvert l’appétit. Mais le bougre nous sert à peine l’entrée, nous faisant patienter tout en nous déroulant le menu…. Merde j’ai faim maintenant avec toutes ces métaphores… bref classique, vu et revu, Willingham réponds à nos attentes tout en laissant le gros du truc en suspens pour bien sûr ce qui serait l’acte final de la série, la guerre !
Du coup, et bien certes la curiosité est contente car assouvie en partie, l’interet est titillé car il reste beaucoup à lire, mais tout ceci donne une lecture moyennement surprenante et pas vraiment emballante. L’exercice « je réponds à des questions tout en en posant d’autres » est connu maintenant, surtout en lisant Fables, et marche moins bien il faut l’avouer.
Mais 2 – 3 bonnes idées viennent sauver la lecture, notamment Gobe mouche, dont l’évolution du personnage est vraiment surprenante et ajoute du piquant, tout comme le personnage du Prince qui prends de l’épaisseur. L’auteur a donc joué sur ces personnages pour pimenter un récit qui ne surprends pas mais qui a le mérite d’exister. Cette « marche » dans l’évolution du plot principal est sans doute obligatoire, Willingham nous la présente sans réel génie mais agrementé de ce qu’il faut pour une lecture simplement plaisante, tout en continuant de nous promettre beaucoup.
Enfin un numéro sympa, un one shot sur les petits loups de Bigby et Blanche, cool et tranquillou, loin des questions de guerre totale. Pour la suite, Willingham a j’espère dans la manche quelques petits coups de génie pour continuer à garder cet excellent niveau de lecture. Avec « Le Bon Prince », Fables se lance définitivement vers un chemin certes excitant mais qui par définition lui ferme sans doute des possibilités, d’autres pistes, d’autres facettes, d’autres sujets…

Dessineux ? Buckingham toujours fidèle au poste pour l’arc principal sans génie non plus, travail classique, on dirait qu’il est fatigué de dessiner la série car cela manque de punch, de peps et d’autres trucs en « p ». Aaron Alexovitch pour le dernier one shot dans un stylequi n’a rien à voir, un espèce de mix improbable entre Skottie Young et Jeff Lemire qui détonne un peu il faut dire mais qui change aussi après Buckingham, justement, changer d’air et se renouveler est une bonne idée après 60 numéros ^^


Ze suiiiiiite :

Fables #65 - 69 parus dans le volume Le royaume éternel par Bill Willingham & Mark Buckingham



Plot : Gobe Mouche, devenu roi et s'étant installé dans son ancien chateau dans le monde des Fables, doit faire face aux puissantes et innombrables armées de l'Adversaire.

Suite du maxi arc The Good Prince avec en héros vaillant et seul contre tous Ambroise dit Gobe Mouche, le perso secondaire par excellence de Fables. Après un premier volume que je qualifierais de sympatoche, celui ci tape fort, très fort.
On retrouve le Fables des grands moments, celui où l’épique se joint à l’aventure. Cette fois ci Ambroise 1er et son nouveau royaume doivent faire face à l’adversaire, aux hordes d’impitoyables gobelins, orcs, dragons et autres soldats de bois. Le principe donc, Ambroise, seul face à l’Empire et ses armées éternelles.. a t’il un plan ? est il devenu fou ? lui et tout ceux qui l’ont suivit vont ils connaître une fin horrible ?… la réponse est oui, allez hop fin de la critique ^^

Oué non c’est un peu plus compliqué que cela.. et franchement intéressant, comme dis plus tôt, le coté épique revient, one against all, il y a du duel, de la tension, du danger, des situations qui peuvent basculer vers le drame et un dénouement à la hauteur des événements. Le lecteur n’a pas le temps de respirer une seconde, les batailles succèdent aux courts moments d’accalmie qui enchainent avec des scènes permettant de faire avancer le big plot qui précédent de gros moments de tensions dans ce petit royaume. Tout ceci donne la sensation très agréable à la lecture de voir de la résistance dans ce qu’elle a de plus héroïque, un peuple uni derrière son leader et se battant pour sa survie.. c’est très efficace et emotionnellement fort. Plus fort encore, Willingham parvient à faire monter petit à petit la pression dans cette situation déjà puissante vers son climax, ze combat du Roi Ambrose, représentant son peuple, seul face aux plus terribles hordes de l’Adversaire. Un monument digne des plus grands moments cinématographiques, j’ai en tête notamment Braveheart ou Mon nom est personne avec Jack Beauregard contre la Horse sauvage ^^
Bon je m’emballe sans doute mais je ne m’attendais pas à de l’épique avec cette histoire dont le début ne semblait pas excessivement prometteur. Alors certes le plot principal a très très peu avancé en 2 volumes, certes cette « guerre » annoncée est encore loin mais on excuse facilement l’auteur pour cet arc finalement fort. Aux cotés donc de ce face à face monstrueux, point central de l’histoire bien sur, Willingham fait ce qu’il sait bien faire, gérer ces personnages, ces histoires secondaires, ce petit monde qu’il a volontairement minimisé pour faire place aux grands événements de cette histoire, la mettant encore plus en valeur. Mais encore une fois, que tout ceci est bien dosé !

Coté dessin, je persiste à mettre une note moyenne à Buckingham qui semble dessiner sans plus de conviction, manquant parfois de quelques décors, allant à la facilité, au découpage simple et au manque de détails ce qui donne un travail ma foi honnête sans plus, vraiment sans plus. Heureusement quelques bonnes cases puissantes au moment où il faut font du bien à l’histoire.
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