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Vieux 19/05/2012, 13h50
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
De retour aprés un petit passage de "pfiouuuuu"

The Unwritten #19 - 24 parus dans le TPB Leviathan par Mike Carey, Peter Gross, Al Davison & Vince Locke



Plot : Tom continue de suivre sa destinée et part à la recherche de la source de son pouvoir, traversant plusieurs œuvres de la littérature océanique alors que la cabale se rapproche de Richie et Lizzie.

Suite de la magnifique série de Carey et Gross après 3 excellents volumes, que nous reserve ce 4ème*?
De mon point de vue, le 3ème était très intelligent en évitant les pièges évident de mi parcours et je renouvelle cet état de fait ici, ce volume 4 est tout aussi intelligent mais pas pour les mêmes raisons.
Après donc 18# très très riches ou les multiples personnages, leurs alter égo, les méchants, l'univers, le reste étaient introduit et devellopés, cet arc arrive comme une pause et à point nommé. Le lecteur doit avaler un paquet d'information dans un univers plutôt complexe, de multiples pistes, de multiples niveaux de lecture et peut enfin se reposer avec ce tome 4 beaucoup plus simple, beaucoup moins dense. Plutôt une excellente idée donc pour alléger une lecture qui aurait pu devenir bien trop lourde, bien ouej messieurs Carey et Gross, une preuve de plus que vous connaissez votre métier.

Et pour le reste, simple ne veut pas dire vide et basique, mais ce volume se consacre avant tout au héros, à Tom Taylor qui s'engage donc dans le fameux voyage initiatique que tout jeune homme doit faire vers la voie de l'Homme, vers son destin et en l'occurence, vers le destin que son père a tracé pour lui. Luke Skywalker l'a fait, Harry Potter l'a fait, Tom n'échappe pas à la règle du héros avec un bon passif dans la famille et un rôle de sauveur à la fin qui doit d'abords se révéler et prouver ses capacités. Après tout, The Unwritten traitant des histoires, quoi de plus logique que d'y trouver ce genre de récits utilisés bien des fois dans la litterature. Et c'est d'ailleurs via un monument de cette dernière, Moby Dick, que Tom va accéder au sacrosaint statut de «*sauveur de la galaxie*».
La série bascule dont complètement du coté du fantastique dont les bases ont été disséminées subtilement à droite à gauche précédemment et Tom doit écumer les mers à bord du Pequod à la recherche de la baleine blanche puis croise d'autres histoires et héros en lien avec la mer, l'océan et surtout les cétacés, jusqu'à la révélation finale.
Un voyage initiatique donc mené tambour bantant, sans fioritures ni longueur et qui monte même en intensité sur la fin au cours duquel le héros s'accepte petit à petit jusqu'à embrasser son pouvoir. Carey et Gross maitrise particulièrement bien leur récit qui s'avère passionnant, le ponctuant ça et là de scènes inattendues, de mystères supplémentaires, d'histoires à suivre pour nous tenir en baleine tout du long*!
La lecture se termine donc par l'épiphanie du héros sur la source de son pouvoir, le Saint Graal et qui apparait comme certes logique, certes même déjà vu notamment dans «*Une histoire sans fin*» mais bougrement bien fait et bien amené. Ce comics continue donc a être un hommage aux livres, aux histoires, empruntant ça et là avec habileté les grands classiques de la littérature et s'en inspirant complètement tout en livrant une œuvre particulière avec son propre univers.
Enfin, au cas où la coupe ne serait pas assez pleine, Carey et Gross parviennent une nouvelle fois le tour de force d'écrire une histoire entre réalité et fantastique, baignant dans plusieurs style difficiles à mélanger mais sans jamais être lourd ou inutilement compliqué comme c'est souvent le cas dans ce type de récit... et dire que c'est lui qui scénarise X-Men*: Legacy...
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