Lu le tome 17 de Walking Dead dans le train hier soir.
Je comprends la critique concernant les grosses ficelles utilisées pour faire fonctionner le scénario. Je comprends les critiques relatives au fait que Kirkman use et abuse parfois d'une certaine décompression. Enfin, je comprends qu'on puisse critiquer que l'histoire ne s'attache pas suffisamment aux origines de cette "crise zombiesque".
Néanmoins, en ce qui me concerne, c'est la seule série que j'achète et que je lis dès sa sortie. Hier soir, j'ai pris un pied d'enfer à lire ce volume. J'étais totalement habité par de multiples émotions, ce qui m'arrive finalement rarement à la lecture de comics. Je fais notamment référence au pic émotionnel du cœur de ce n°17. J'estime que la mise en scène est parfaite et que Kirkman a réussi son pari avec moi, me faire frémir d'effroi encore une fois.
Ce qui est paradoxal dans cette histoire de morts-vivants, c'est que l'on a peur pour ses personnages préférés car on sait que contrairement à une histoire de mainstream, ils ne se relèveront pas, ce sera définitif, il n'y aura pas une explication comme quoi en fait, c'était un clone du futur qui avait pris la place de Rick au moment où il s'est fait découper la tête. Alors leur vie est précieuse et la menace environnante beaucoup plus forte étant donné les conséquences possibles. Le scénariste prend des risques avec son histoire en n'hésitant pas à renouveler les personnages.
Bien que conscient de ses défauts, je trouve que c'est une série rare, très efficace. Vivement la suite...
Dernière modification par Guts ; 30/01/2013 à 11h27.
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