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Vieux 12/09/2014, 00h22
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
J'ai donc craqué et j'ai relu le FINAL CRISIS de Grant Morrison au vu de l'éclairage de Multiversity (passionnant topic de Baboussa au passage).

Même si je ne suis pas un fan absolu de toute la production de l'écossais je dois dire que lire à nouveau ses oeuvres est un exercice passionnant.

C'est moins cryptique que dans mon souvenir. Deux numéros restent quand même à part dans mon appréciation. Le #6 pour l'unité graphique qui explose avec certaines planches pas à la hauteur de l'évènement (Jones, Rudy, Pacheco, Mahnke, Alamy, Merino) et le #7 (c'était vraiment prévu en 7 pas en 8 ?). Ce dernier numéro reste encore un mystère. C'est celui où je trouve que la narration de Morrison est la plus déstructurée mais surtout j'ai encore une fois ce léger arrière goût qu'il me manque des pages, que je n'ai pas saisi toutes les transitions de certaines case (ou que mon cerveau n'a pas voulu les imaginer à l'instar de cette fabuleuse machine). Mais les dernières pages sont quand même grandioses et diablement imaginatives sur la mise en branle du multiverse DC.

Pour le reste c'est un récit haut de gamme, servi par un type qui a des milliers d'idées et des concepts très intéressants.

Les héros (et les vilains) n'auront jamais été si près de perdre et l'équation anti-vie fait drôlement flipper. A la relecture on se rend bien compte des différentes strates de lectures. L'innocence n'existe pas et les décors et arrières plan sont des personnages à part entière. Avec désormais une meilleure connaissance de l'univers DC (et je dis cela en plein New 52) je m'émerveille de voir où Morrison va puiser, avec une utilisation des personnages à chaque fois ré inventé et surtout des mises en lumières de héros parfois restés dans l'ombre (Alan Grant, Mister T et Checkmate, Ray, la famille Marvel, Black Canary...). La trinité est omniprésente sans pour autant apparaitre sans cesse. Leurs ombres rodent en permanence sur l'histoire avec un (des) Superman(s) grandiose(nt) lors du final. Au rayon des moments que j'apprécie à chaque fois encore plus, le champs de bataille de Bludhaven. C'est noir et épique.

Les ajouts à la mythologie des Monitors sont le véritable lien avec les précédentes crises et prouvent que l'on peut encore innover de la même façon sur l'utilisation des New Gods, personnages que j'ai toujours apprécié.

Graphiquement je ne me souvenais pas de la prestation de Carlos Pacheco qui est très bon et dont le style se fond très bien avec celui de JG Jones (je reste sur ma faim malgré de belles planches) puis Doug Mahnke (très très bon).

La traduction VF est de Jeremy Manesse, donc de qualité. Panini avait globalement fait bon travail même si sur ce type de récit exigeant il manque pour le lecteur français un véritable accompagnement (rien qu'un Who's who par exemple). Bonne idée à l'époque d'avoir traduit les spéciaux dont les magnifiques Superman Beyond (je me suis fait le trip avec les lunettes 3D, fausse bonne idée de Panini sur ce coup là) et le Resist de Greg Rucka (avec Sasha Bordeaux et Checkmate qu'il faut que je me lise un jour).

En clair j'ai encore plus aimé que les autres fois et surement moins que la prochaine. Une telle exigence narrative est appréciable.
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