Afficher un message
  #15  
Vieux 16/09/2014, 23h53
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
...
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2005
Messages: 33 964
Fletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de Pi
urban Robin annee un

ROBIN ANNEE UN


C'est vrai que c'est très beau de bout en bout avec la brochette d'artistes présents dans ce numéro : Lee WEEKS, Javier PULIDO et Marco MARTINS. Néanmoins, surtout pour Weeks, j'ai quand même une préférence pour le papier glacé car le mat ne rend pas forcément honneur au travail des dessinateurs et coloristes sur cette éditions.

shtmup a bien résumé le bouquin sur ce que on peut ressentir ou y voir.

Pour ma part j'ai trouvé intéressant de comparer ces deux récits avec leur géniteur, le Batman Year One de Frank Miller et David Mazzucchelli.

The Gauntlet de Bruce Canwell ne suis pas du tout la même structure narrative mais s'en approche de par l'interprétation graphique de Lee Weeks, artiste qui sait être un caméléon. Le fait qu'il a été longtemps associé à Daredevil, fleuron des auteurs de BYO, ne fait que renforcer cette impression. qui n'a pas pensé à Flass à la vu de Delcaine ? Et Gordon est très Millerien dans son attitude (au cigare près). Même les pavé de texte rappelle l'oeuvre de Miller et Mazzucchelli.
Le récit en lui même est moins classique que l'on ne pourrait le croire avec cette ultime épreuve (et un excellent jeu de piste ponctué d'énigmes pour le plus grand des détectives) imposée par Batman himself à un Dick tout feu follet mais déjà si impressionnant.
Au contraire de Robin Year One la similitude scénaristique avec Year One se trouve dans l'utilisation de la Mafia locale comme source d'ennuie avec en toile de fond une ville de Gotham qui impose sa présence en permanence. On est quelque part dans la suite directe sans pour que le personnage de Robin/Dick Grayson soit plus développé que cela (et d'ailleurs ce n'est pas but premier). C'est en ce sens que (le titre ne le mentionnant pas d'ailleurs) ce n'est pas une relecture des origines de Robin en tant que Year One.

A contrario, vu que graphiquement Pulido et Martin (au passage Urban aurait pu le créditer en couverture), parfaitement complémentaires (dur de voir la transition dans le #4), ne marchent pas dans les traces du dessinateur de City of Glass, c'est Chuck Dixon, monsieur Nightwing (tiens tiens) qui s'essaye à écrire un récit à la Frank Miller (dans le titre uniquement).
Et tout autant que cette histoire est très bien écrite, intéressante, trépidante ou autre adjectif en ante elle m'a confirmé ce que je savais déjà en enfonçant un peu plus le clou : Frank Miller a écrit le récit ultime d'un Year One. De par sa structure, en autant de page, le papa de Sin City arrive à donner beaucoup au lecteur en déconstruisant un mythe pour mieux le bâtir à nouveau et le tout en respectant l'unité de temps, élément primordiale du cahier des charges, c'est à dire un récit balayant une année entière. Une des similitudes, qui renforce encore plus la force de la narration de Miller, c'est que les deux scénariste insèrent à chaque fois une story line qui court sur deux numéros, un long récit dans la tapisserie d'ensemble.
Tout cela pour dire que Chuck Dixon (comme tant d'autre) n'écrit pas un Year One mais la pierre angulaire de celui allait devenir le Boy Wonder. Et là, contrairement à Bruce Canwell sur The Gauntlet, et comme dans BYO on a le droit à l'alter égo de Robin c'est à dire Dick Grayson. On le suit à l'école, sur les toits, en pleine conversation avec son majordome préféré et cerise sur le gâteau Chuck Dixon installe le trio Gordon-Batman-Robin en enfonçant le clou avec l'arrivée de Barbara à la fin, alors que c'est James junior qui était le fil rouge chez Miller.
Chose étonnante ce qui marche très bien, et on arrêtera là les comparaisons, c'est que sur Robin Year One, la différence de ton, va définitivement venir du folklore des vilains employés. Ici la mafia est mis à l'écart au profit d'un Double Face terrifiant ou d'un Mister Freeze se rapprochant du flacon friandise. Des vilains batmanien et c'est tant mieux car c'est aussi un ce que l'on avait envie de lire.

Voilà ce que j'y ai vu et lu. J'aime me torturer l'esprit. Néanmoins des "tromperies" comme celle ci je souhaite en lire tout les jours. C'est un excellent bouquin que je recommande chaudement. Rien à jeter et un plaisir énorme à la lecture.
__________________
“Our dreams make us large.” Jack Kirby

MES VENTES DE COMICS : ICI

Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 17/09/2014 à 11h50.
Réponse avec citation