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Vieux 05/05/2015, 20h24
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Même moi j'avais oublié que ce topic existait... bref.. pour coller à l'actu TV (non j'déconne j'ai pas fait exprès)

I, Zombie #24 - 28 par Chris Roberson & Mike Allred

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. . . . . I, Zombie #24 . .. . . . . . . . . . . . . . I, Zombie #28

Plot : m'en souviens plus, y a trop longtemps, la fin du monde un truc comme ça!

Et oui, j'avais dit que je laissais tomber cette série.. puis il y a peu, chez Gourvy (encore une fois) je tombe sur exactement les numéros qui me manquait... coïncidence cosmique associé à ma fan-attitude en général qui pousse à finir une série, ne serait-ce que pour la collection.
Donc voilà, j'y retourne dans cette ville étrange où aucun humain « normal*» semble vivre*! Démons, goules, zombies, vampires, chasseurs, présidents morts... c'est un beau bordel quand même, surtout lorsqu'en en fond vous avez une Apocalypse Cthuluesque qui se profile via l'énorme Xitalu*!
Précédemment, je reprochais avant tout à la série un potentiel mal utilisé, un manque de rythme, d'évolution, une construction du récit très mécanique qui tuait dans l’œuf l'intérêt de la lecture, nous laissant sous les yeux une histoire certes riche mais mal équilibrée et peu passionnante, le mauvais soap opera. Entre temps, Chris Roberson s'est fâché tout rouge avec DC lors de la sortie des Before Watchmen de mémoire et nous pouvons donc nous attendre à une fin expédiée, sans doute pas comme l'auteur aurait voulu l'écrire et la produire. Cela se voit dans la gestion des personnages et des différents clans, très nombreux, ainsi que dans ses subplots qui finissent donc ici avec le minimum syndical, souvent à peine une page pour un perso ou un événement. D'un coté cette densité ajoute une sensation de chaos pas inintéressante alors que la fin du monde approche mais l'auteur n'échappe pas à quelques passages bien fouillis et un peu faciles.

Certes, ce dernier arc remonte, je dois avouer, quelque peu le niveau de la série, proposant donc une fin honnête, plutôt puissante émotionnellement avec le départ du personnage principal devant ses proches lors d'une scène qui s'avèrera donc, à ma grande surprise, pleine de tristesse, de nostalgie, très réaliste et qui fonctionne. Heureusement, car le reste est d'un niveau d'un épisode de Buffy (un mauvais) avec des ficelles dans tous les sens, vues et revues (les anciens ennemis qui deviennent alliés, des personnages qui apparaissent sans raison uniquement pour que tout le monde se retrouve au même endroit au même moment, la mort des méchants devant leur propre création, un happy end bien trop facile et prévisible...). Peu de choses à sauver au final, I, Zombie n'a pas marché pour moi, peu intéressé par les personnages et par leurs mésaventures, m'attendant sans doute à complètement autre chose. Peut être le soucis de la série qui part donc comme un soap opera fantastique gentillet et fun mais qui tourne en une histoire d'apocalypse, introduisant des perso inutiles, sans la moindre touche d'humour, ratant ainsi de mon point de vue son objectif (d'ailleurs c'était quoi son objectif??), toujours à mi-chemin entre des plots très terre à terre (relations frère*-soeur, amourettes naissantes...) et du fantastique de haut vol (fin du monde quand même!). Allred au dessin participe malgré lui à mon incompréhension sur le style du comics. Autant sur X-Statix par exemple, série complètement déjantée, son trait était parfait. Autant ici, son style tire vers le fantastique alors que le sujet est souvent très réaliste donc.. Très très difficile donc de savoir ce que voulait faire Roberson sur I, Zombie, il manque des repères, des points d'encrage, des bases saines et solides quitte à partir dans un gros délire après... mais là, c'est trop wtf, sans être ni génial, ni fun, ni puissant.
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