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Vieux 25/05/2015, 20h46
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Bon puisque ça vous a plu ^^ (et merci Ransomounet!)

Hellblazer #10 - 13 + Annual #1 & The Horrorist #1 - 2 parus dans le TPB The Devil you know par Jamie Delano, David Lloyd, Richard Piers Rayner, Mark Buckingham, Bryan Talbot



Plot : Face à face final entre John et les fanatiques religieux des Tongues of Fire alors que le démon Nergal entre aussi en jeu. Au prix une nouvelle fois de la vie de ses alliés, John remporte une victoire mais se souvient aussitôt du drame de Newcastle!

Suite du premier album culte de Hellblazer avec celui ci, beaucoup plus hétérogène car nous avons d'affilée, 4 numéros de la série principale pour finir un arc, un bon gros annual et une mini en 2 numéros. De la variété donc en terme d'histoires et de cadres car on passe à Londres, Newcastle, l'Illinois et même..ailleurs dans le temps.
4 numéros donc pour en finir avec le plan des Anges et des Démons amorcé dans le premier volume avec au centre cette pauvre Mary, sujet de toutes les convoitises. Hélas, une fin un peu expédiée et surtout, assez flou, assez vague sur comment est ce que le bastard a pu enfler démons et anges ce qui donne un petit coup de mou n’empêche au beau travail de Delano sur le TPB dernier. C'est donc limite paf j'ai gagné, très léger malgré quelques bons passages Constantinesque qui a l'art de se fourrer partout.. hein mesdemoiselles*! Double dommage car ceci est le point d'orgue de sa guerre avec Nergal, la haine de ce dernier pour le mago qui continuera biiiiiiien longtemps. Heureusement, Delano ne nous laisse pas le temps de respirer et enchaîne directement avec un excellent arc, suite directe, où John, traqué du coup par Nergal se retrouve à Newcastle, site de son premier exorcisme qui tourna mal. Nous sommes donc en plein dans l'Histoire, la Légende Hellblazer, qui suivra Constantine pendant de très longues années là aussi.
Que s'est-il passé à NewCastle*? Qui est Astra*? Pourquoi John et ses «*amis*» se sont fendus d'un exorcisme qui marquera leurs vies*? Toutes les réponses donc dans cette histoire composée d'un gros flash-back bien glauque et pourri. Un vrai plaisir de lire enfin cet événement fondateur qui malgré l'attente, est à la hauteur*! Delano nous fout les jetons, jetant des jeunes écervelés dans quelque chose qui les dépassent. Facile donc de s'immerger avec eux dans la terreur obscure qui hante le sous sol du club, de fuir de peur devant le démon qui y habite et de trembler lorsque l'incantation commence... c'est parfait, et parfaitement aidé par Rayner et Buckingham avec un style assez violent pour les yeux, des cases à la fois riches et composées d'une infinité de trait rendant le visuel agressif. Le découpage est aussi très efficace, presque psychédélique à certain moment, donnant une sensation d'espace déstructuré, étrange, anormal.. alors que les personnages plongent vers la magie et l'ésotérisme. Ajoutez à cela quelques cases assez perturbantes, notamment autour de la jeune Astra, et vous avez un petit bijou de comics d'horreur made in années 80-90*!
S'ensuit du un peu moins bon hélas, l'attaque de Nergal se solde par un échec par une idée assez peu géniale au final, un combat numérique plutôt que magique, un peu trop wtf pour être crédible, puis un one-shot rien à voir sur les cauchemars de John, plutôt glauque aussi, assez dans la ton du reste même si il n'apporte rien de plus, à priori*!
Ensuite donc un bon gros annual en deux parties assez étrange où après avoir suivi John et sa rencontre avec une femme aussi envoûtante qu'inquiétante, ses pensées volent vers le passé, un passé lointain où l'un de ses ancêtres commençait déjà à jouer avec des forces mystiques qui le dépassait. Assez peu passionnant il faut avoue, beaucoup de dialogues pour peu de concret, peu de révélations, surtout qu'elles sont facilement devinables. Malgré Talbot au dessin qui rappelle Igor Kordey (= bien) .
On finit avec la mini The Horrorist en 2 parties, un nouveau petit bijou autour d'une femme enfant d'Afrique qui fait apparaître l'horreur intime de chaque personne qu'elle croise. Un récit excessivement sombre, où le pire de l'être humain est montré à chaque page via cette «*sorcière*» qui est plus un symbole de ce pire qu'une véritable méchante. John part donc à sa recherche, remontant un chemin sanglant et perturbant, entre réalité et folie profonde. Le rythme de l'histoire va donc crescendo vers le face à face final, en passant par des moments très intenses, des personnages perturbés par l'apparition de la femme-enfant, des personnages sur lesquels Delano fait un travail extraordinaire, nous les présentant rapidement, de manière solide et réaliste, avant de les faire basculer dans la folie. Une histoire donc excessivement puissante tout simplement magnifier par David V for Vendetta Lloyd, co-créateur de la mini, qui livre un extraordinaire travail graphique, autant sur le trait que sur les couleurs qui nous glace jusqu'au sang. Des tons pastels froids, des cases épurées avec le minimum, alternant un découpage très mécanique et carré pour les passages réel avec du plus diagonal et hybride pour les passages horreurs. L'exemple type du dessins qui sert plus que parfaitement un récit et qui donne ici une sensation oppressante et étouffante de froid et de mort qui ne nous lâche pas jusqu'à la dernière case.
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