STRANGE FRUIT #1 (Mark WAID et J.G. JONES / J.G. JONES)
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Posté par Slobo |
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Des dessins superbe autour d'une histoire fantastique dans l'histoire plus réaliste de notre monde. Un peu lent, un peu vide parfois, mais je pense que cela va plaire à plus d'un. J'ai prés commander le 2 donc je verrais bien s'il donne plus d'action.
Peut-être ce qui m'a gêner et le coté photo ou peinture figer des cases. |
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Posté par EsseJi |
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Strange Fruit #1 : on pourrait trouver que cette histoire sort au mauvais moment. Sud, afro-américains et drapeau confédéré au programme de ce titre peuvent rappeler une triste actualité, oui mais voilà le problème du racisme dans les états sudistes ne date pas d'aujourd'hui.
Depuis que les américains ont construit leur art et leurs médias les noirs ont bataillé pour se trouver une place, avec le précédent Uhura dans Star Trek le personnage noir a su se forger comme un héros à part entière mais avant ça personne n'aurait imaginé qu'un être doté de pouvoir surhumains ne soit pas blanc.
C'est pourquoi en 2015 Waid et Jones nous raconte cette histoire qui essaie de rectifier l'Histoire. Ce premier épisode introductif ne fait pas dans la dentelle, les ficelles sont grosses et les gentils et méchants sont aussi distincts que les couleurs d'un damier mais tout passe comme une lettre à la poste. Nous sommes ici au début d'un titre qui fera parler de lui, aussi bien pour le talent des auteurs que par les thèmes abordés. |
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C'est indubitablement beau.
J.G. JONES est au sommet de son art et il n'y a aucune faute de gout dans l'ensemble des planches proposées. Le niveau de détails est impressionnant (lire l'entretien de l'artiste dans le dernier Comic Box et les nombreuses recherches qu'il a fait). Par contre que 24 pages
oui j'en veux plus car cette mini n'est qu'en quatre numéro et je suis resté sur ma faim à la lecture de ce #1. Tout ce qui a attrait au Sud, à la ségrégation est assez bien traité mais par contre difficile d'y voir précisément un fil conducteur, le récit jonglant sans logique apparente précise avec beaucoup de personnages. J'ai également été gêné par ce que l'on peut appeler des raccourcis, l'action passant d'une séquence à une autre assez brutalement. En fait je n'ai pas pu m'empêcher de faire une comparaison avec Marvels et Kingdom Come (de
Mark WAID déjà) où le format 40 pages allait à merveille.
Un récit poignant, marquant, prometteur mais pas encore le chef d'oeuvre annoncé. il reste 3 numéros pour le devenir. Décidément je suis exigeant avec Mark Waid en ce moment.