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Vieux 29/07/2015, 21h47
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Presque dans l'actualité

Fairest #15 - 20 parus dans le volume Le Retour du Maharaja par Sean E. Williams, Stephen Sadowski, Russ Braun, Meghan Hetrick



Plot : Dans l'Inde des Fables, en pleine guerre contre l'Adversaire, la téméraire Nayalani va à la rencontre du nouveau Maharaja pour lui demander de l'aide.

Petit nouveau dans l'univers de Fables avec Sean E. Williams pour cette série qui souffle décidément le chaud et le froid avec le lecteur. Un premier arc un peu basique avec Ali Baba, un 2ème bien mieux et original au japon avec Raiponce, un hors série avec un peu de tout mais surtout du truculent avec la Belle...quid ici*?
Hélas c'est un froid glacial qui nous prends à la lecture de ce Retour du Maharaja, le genre qui prends par surprise et qui arrive jusqu'à l'os*! Fables montre régulièrement qu'elle a un potentiel quasi infini et les compères Willingham et Buckingham s'en régalent, et nous avec. Mais Williams ne parvient vraiment pas à hisser son récit dans les mêmes sphères. Si le cahier des charges est bien respectés (1 belle forte et un lien avec Fables), le cadre est déjà décevant*: L'Orient... déjà touché de prés avec Ali Baba dans le premier arc, vu régulièrement ensuite avec Aladin, Sinbad et même Mowgli. L'univers de Blanche, Bigby et les autres a justement cette force d'être interculturel (voir justement l'Asie et les yokai dans le tome précédent) et d'en tirer une richesse sans fin. On est peut être devenu trop gourmands mais pour le coup, on en veut toujours plus, plus de personnages, plus de références, plus grand*!
Cela dit, la technique narrative de l'auteur ne se plante pas sur le lien avec l'univers de Fables auquel Williams raccroche avec, d'ailleurs, les meilleurs moments de son arc. Charmant fait un retour fracassant même si le personnage qui peut être d'une truculence savoureuse est sous employé (voir même un saligaud fini mais dans le mauvais sens du terme). Les frères de Bigby font aussi leur apparition, idiots, bâtés, mais tellement drôles et bien utilisés qu'ils sont hélas le gros point fort de cette histoire avec uniquement quelques cases.
Oué bon ok, cette critique part pas bien, ça balance sur le cadre pas original mais en disant que c'est sa force... paradoxal certes mais c'est hélas que le reste est bien faible surtout*!
Une histoire bien peu passionnante, sans rythme et émaillée de plusieurs incohérences et incompréhensions qui donnent l'impression d'un flou artistique constant plutôt désagréable. Pour n'en citer que quelques uns, une gestion de l'espace et du temps déséquilibrée (des kilomètres de jungle hostile se font en 2 pages), une héroïne à la psychologie de comptoir («*j'aime mon peuple mais je veux le quitter plus que tout*», phrase-résumé non tiré du comics), un Prince Charmant monocérébral («*Mais.. tu n'es pas amoureuse de moi*? Zut moi oui*!*» idem que plus haut)... Williams abuse également de raccourcis scénaristiques pour sauter d'un statu quo à un autre sans quasiment de transitions ou, pire, de liens entre eux. Genre les frères de Bigby ont rasé mon village et tué ma famille mais je me bat à leur côté 3 pages plus loin... le pire du cinéma enforcer US n'est pas loin*!
Hormis les habiles références à Fables, à supposer que l'on soit connoisseur quand même, qu'y a t'il a sauver de ce Retour du Maharaja*? Un début assez fort quand même, notamment un premier numéro qui se finit par la mort surprenante d'un des personnages et qui fonctionne émotionnellement très bien. Mais pour le reste, une promesse de fun ratée car le succulent décalage entre Fables et réalité n'y est pas. Un récit fade mais heureusement de bien beau dessins par Stephen Sadowski sublimé, je pense, par Phil Jimenez à l'encrage car malgré ce «*simple*» rôle, son style est bien reconnaissable.
Fairest, ou le chaud et le froid...
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