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Vieux 07/10/2015, 18h51
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cosmos cosmos est déconnecté
Great Cakes Avenger
 
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cosmos change la caisse du Fauve
Rarement (jamais ?) acheté autant de single issues en un seul mercredi, je ne les ai pas encore tous lus mais j'ai la tête qui tourne @_@ Quelques avis :

All-New All-different Point One #1

De manière générale j'aime bien les anthologies et la possibilité qu'elles offrent de découvrir différents styles, différentes équipes sur un format assez réduit, donc j'apprécie cette initiative de Marvel à chaque nouveau gros lancement (les Sneak Peeks de DC pour le DCYou étaient pas mal non plus, mais le principe d'enchâsser des histoires pour former un tout qui se tient est très astucieux).
  • Chess not checkers : Al Ewing confirme que s'il n'a peut-être pas une écriture ébouriffante, il fait bien le taf. Les enjeux sont clairs, la caractérisation est là, et honnêtement c'est le principal qu'on attend dans ce petit avant-goût des intrigues à venir (jamais été fan de Paco Medina, mais ses planches sont claires et là aussi c'est ce qu'on veut). J'ai envie de tester Contest of Champions à présent, alors qu'auparavant sans plus.
  • Night Work : mmbof. Mes derniers souvenirs de Carnage remontent à des trucs sans intérêt sous le trait froid et ultra-informatisé de Clayton Crain, et ce n'est pas ces quelques pages qui vont me passionner pour ce vilain. Il manque un enjeu original qui permette de se dire "tiens, je n'ai pas l'impression de l'avoir déjà lu avant, ça".
  • Trick or treat or shot by a big gun : les interactions entre Groot et Rocket sont vraiment fun, le trait d'Andrade est sympa aussi, mais la série Groot actuelle le fait déjà, avec des textes plus drôles ou plus tendres et des dessins beaucoup plus précis et expressifs, et puis Marvel a annoncé tellement de séries qui ont l'air excellentes sur le papier (Black Widow par la team Daredevil notamment) que juste fun ne suffit pas.
  • The Coulson protocols : banal, et comme la série S.H.I.E.L.D. actuelle a sombré dans la médiocrité dès la fin du très sympathique premier arc, pas de regret.
  • Sublimation : les anciens Inhumains trouvent un nouvel Inhumain. C'est très joli, mais est-ce qu'on pourrait d'abord faire quelque chose de tous les NuHumans qui n'ont toujours aucun charisme ?
  • Blindspot : la page qu'on a vu dans les previews était vraiment la plus belle du lot, les autres sont sans plus. On ressent bien la misère dans laquelle vit le futur sidekick de Daredevil, mais Soule est trop quelconque dans son écriture de manière générale, et je crains le contraste avec le talent de la précédente team DD.
Bilan : bon ben va falloir que je checke Contest of Champions à présent, le reste non.

Avengers #0

L'impression inverse ici : la trame principale est ennuyeuse mais plusieurs des courts segments suscitent mon intérêt pour la suite, et surtout on sent déjà une cohérence au niveau des histoires mettant en scène Carol Danvers (son titre solo, A-Force et The Ultimates), ce qui fait plaisir.
  • Supremacy : *baille* Tout ce que je lis de James Robinson récemment me tombe des mains, et le trait de Leonard Kirk est propre mais d'une telle banalité... C'est en lisant cette trame principale que j'ai réalisé à quel point Al Ewing fait mieux dans l'autre mini-anthologie du jour.
  • Eidetic : c'est curieux d'avoir centré cette courte histoire sur Vision et Scarlet Witch, mais si le sujet semble vu et revu, Mahmud Asrar m'a épaté par sa maîtrise du langage corporel. Il y a encore quelques mois j'étais perplexe quant à sa promotion éclair sur All-new X-men puis ANAD Avengers à présent, mais en fait le monsieur gère.
  • In the beginning : dès qu'elle n'est plus sur Ms. Marvel, G. Willow Wilson a des tics d'écriture qui sautent aux yeux quelle que soit la série et qui m'agacent un peu. Ici c'était cette insistance sur l'opposition Something/Nothing, mais on ressentait vraiment bien le stress de cette nouvelle arrivée qu'on envoie dans l'espace sauver la situation alors qu'elle a à peine posé le pied dans la station orbitale. Et s'il y a bien quelque chose que j'attends de ces très courtes histoires, c'est ça : un ressenti fort, plutôt qu'une présentation convenue des histoires à venir. En plus Victor Ibañez a un trait moins esthétique que Jorge Molina mais plus expressif et plus régulier. A choisir, je préfèrerais le retrouver lui sur la série régulière A-Force.
  • The night that hell froze over : Deadpool n'est pas censé nous faire rire ? Je ne suis pas le plus grand fan du perso mais je ne me souviens déjà plus de ce que ça raconte tellement ça ne m'a pas marqué...
  • Everything is new : passée la phase "Gerardo Sandoval nooooon Marvel pourquooooooi ?" eh bien... eh bien cette quadruple page présentant les grands enjeux à venir pour les membres de l'équipe semblait être une bonne utilisation des capacités du dessinateur.
  • The opposite of kicking : SLAAAAAY CHAVEZ SLAAAAAAY! Hum. Oui donc c'était vraiment pas mal, le lien avec la brèche spatiale du segment sur A-Force renforçait la sensation de cohérence du tout, et ici Kenneth Rocafort a eu l'air de se faire plaisir sur les étranges créatures spatiales et le refus des cases droites. Chaque dessinateur associé à Al Ewing a l'air de pouvoir mettre en avant ses forces et ça donne confiance pour la suite. J'ai particulièrement aimé le rupture de ton entre la façon assez légère dont le problème est résolu et la dernière page, beaucoup plus sérieuse.
Bilan : toujours partant pour The Ultimates, New Avengers et ANAD Avengers, et un peu rassuré sur A-Force qui fut une énorme déception pendant Secret Wars


Siege #4

Alors que d'autres histoires peuvent être sympathiques mais sans plus, Gillen bourre ses chapitres à la fois de jeux de mots et concepts débiles (Galact-USA The Great Consumer ), de one-liners bien sentis et de moments plus émouvants (j'avoue, j'ai versé ma petite larme en voyant la double-page de fin). Chacune de ces petites trouvailles vient relancer notre intérêt, et en plus d'aimer les phrases à double sens, on sent qu'il écrit avec ses tripes. La peur d'une mort inéluctable qui nourrit The Wicked + The Divine est également présente ici, et comme il s'agit de son dernier travail pour l'univers Marvel (il continue juste Darth Vader pour l'uivers Star Wars), les derniers mots d'Abigail Brand prennent une signification supplémentaire :
Tout cela n'est pas sans rappeler la fin de Journey into Mystery et son commentaire sur la difficulté d'écrire des histoires qui restent dans un univers partagé où tout ce qui a été fait peut être défait, vidé de son sens, retconné etc. Le Make your own mistakes me semble être un sombre écho au Write you own happy ending sur lequel se terminait le dernier courrier des lecteurs de JiM.
Avec le recul, il y avait tout dans ce tie-in : l'humour, l'étrange, l'émotion, les liens avec la série principale et des niveaux de lecture supplémentaires, à propos de l'absurdité de la vie et de ses dérisoires combats quotidiens avec de toute façon la mort au bout (et sans doute aussi l'écriture de comics pour un univers partagé, chaque mois amenant son lot de chapitres dans un univers où tout change et rechange sans nécessairement évoluer). Je n'ai pas trop compris l'intérêt du segment sur Lady Katherine Bishop et America Chavez par contre (va-t-on les retrouver dans la série principale ou d'autres tie-in ?)


Midnighter #5

Huhuhu. Dans ce 5e chapitre, on garde une recette qui fonctionne : des séquences d'action façon film-avec-Bruce-Willis-dedans et leur lot de one-liners et de scènes dantesques (saupoudré d'allusions sexuelles gay : ici Dick Grayson menotté à Midnighter pour une certaine raison), le tout entrecoupé de passages relatant la vie amoureuse du héros. Et puis Steve Orlando réalise quand même un gros tour de force, en nous surprenant à plusieurs reprises via certains twists, alors que son héros a le pouvoir de prédire l'issue de beaucoup de choses.
Je ne suis juste pas fan de la colorisation de Romulo Fajardo Jr, qui fait certes très bien le taf mais qui donne l'impression que l'ambiance lumineuse est la même quelle que soit l'image qu'il colorise.
Où sont les lecteurs ?!
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"It's not about adding diversity for the sake of diversity, it's about subtracting homogeneity for the sake of realism."
une cacahuète dans la nuit.

Dernière modification par cosmos ; 07/10/2015 à 19h08.
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