Freedom Fighters #9
Encore un numéro qui paraît ralentir l'intrigue globale, mais encore un numéro graphiquement magnifique et épique. C'est bien.
Black Condor mène la révolte à Détroit. Il récupère la formule des Plasstic Men alors que les révoltés afro-américains se font massacrer. Le plan est simple : prendre la formule, la donner à Uncle Sam pour qu'il remplace Adolf Hitler Jr et devienne le nouveau maître des USA ; pour dissoudre le Reich. Sauf que si Adolf Hitler III torture sadiquement Atom Bomb et Doll Woman, Black Condor ne supporte pas de voir les révoltés mourir... et s'injecte la formule. Il les sauve, mais le plan est foiré ; et les derniers Fighters décident alors de mener la charge, seuls.
C'est intense. Robert Venditti ne raconte pas "énormément" à chaque épisode, mais il sert surtout le scénario idéal pour permettre à Eddy Barrows d'éclabousser le lecteur par la beauté et la classe de ses planches. C'est fort, c'est puissant, c'est énorme, c'est épique.
Je n'adhère pas à tout, il y a quand même du patriotisme américain évidemment lourd, mais... l'ensemble fonctionne quand même très bien. J'aime beaucoup ces personnages, j'aime cette ambiance d'apocalypse terrible, et j'aime avoir envie d'en savoir plus, de voir les Nazis être tabassés et les Fighters gagner. J'espère, en tout cas.
Encore une bonne lecture, donc. Vivement la suite.