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Vieux 14/06/2020, 22h23
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2Ben Wawe a déjà vu 3 fois le film Avengers 2
Catwoman 80th Anniversary 100 Pages Spectacular
Bon, du coup, j'ai tout repris et tout lu.
On commence par un récit de Paul Dini et Emanuela Lupacchino, où Catwoman remonte la piste d'enlèvement de félins. Ca mène au super-vilain, le Taxidermiste, avec un affrontement brutal. Ca aurait pu être sympa' si Paul Dini ne rendait pas Selina si bavarde ("blabla j'ai tout prévu blabla je t'ai piégé quand tu me piégeais"), et si Emanuela Lupacchino s'était plus appliquée. Décevant.
Ann Nocenti et Robson Rocha enchaînent avec un segment bien étrange, où un flic chargé des caméras de surveillance de la ville voit Catwoman et tente de s'allier à elle... puis de la faire chanter. Avant de se faire jeter du toit, et sauver par le Pingouin. WTF. Nocenti me perd, Rocha est joli mais sans briller. A oublier.
Vient ensuite le chapitre "Helena", qui m'a complètement retourné. Intégré au contexte du Batman Annual de Tom King et Lee Weeks, ce segment est intense et puissant, il me touche au coeur et me parle beaucoup. Tom King est juste, Mikel Janin est superbe. Beau et touchant.
Jeff Parker et John Case proposent un segment déjanté où la Catwoman de la série TV des années 60 affronte... des envahisseurs, qu'elle matte parce qu'elle ne supporte pas leur misogynie. C'est surprenant, rigolo et enjoué. Ce n'est pas ce que je préfère, mais ça se lit bien, même si le graphisme ne m'a pas plu, avec ses couleurs criardes et ses traits trop secs.
Liam Sharp s'amuse dans un moment où Catwoman détaille à un agent de sécurité les différents scénarios de leur rencontre, comment ça pourrait tourner. Ca n'apporte rien, mais c'est bien fait, fun, et ça fonctionne. Bon, c'est très mineur, mais vu ce qu'il y a eu avant, ça relève le niveau.
On continue avec Mindy Newell et Lee Garbett, dans un récit que je n'ai pas entièrement compris et qui narre le lien entre Selina et une vieille femme juive, pour laquelle elle récupère un ancien bâton juif. Bon, Garbett livre des planches efficaces, mais je suis passé à côté.
Chuck Dixon et Kelley Jones livrent un combat Catwoman VS Clayface, sans intérêt hormis le dessin... qui n'est guère adapté à la voleuse. C'est sympa', hein, mais ça s'oublie sitôt que c'est terminé.
Will Pfeifer revient sur Catwoman avec Pia Guerra, et propose sûrement le meilleur moment de tout ça. Selina arrive dans une convention de fans, une Bat-Con, où elle fait le tour des activités : signatures, selfies, conférence, jusqu'à découvrir pourquoi tout ça se passe autour d'elle. C'est fun, drôle, plein de références au passé de Catwoman en comics ou au cinéma (elle ne voit pas comment on peut rentrer dans le costume du film éponyme ou de Batman Returns), et c'est très joliment dessiné. Un super moment !
Ram V et Fernando Blanco forment une sorte de prologue à leur futur run sur le personnage. Je n'ai aucune idée de qui est cette Maggie (la soeur de Selina ?), ça manque d'informations, mais c'est gentil et bien dessiné. Un prélude sans grand intérêt, hormis le road-trip sympathique mais bien dessiné. Gentil, mais ce n'est pas sûr qu'on sait si Ram V va bien s'en sortir.
Ed Brubaker revient aussi, avec Cameron Stewart qui s'inspire de Darwyn Cooke pour un hommage légitime. On retrouve Selina dans son costume d'époque, avec Holly et Slam Bradley. Ce trip nostalgique fait plaisir, est juste, et demeure bien dessiné.

Un gros numéro, donc, mais proche du gras et de l'indigeste. Car il y a aussi des pin-ups et des hommages aux séries et mini-séries de chaque décennie.
C'est très régulièrement joliment dessiné, avec un graphisme de très bon niveau. Mais les histoires sont trop souvent vides, et inutiles. Je retiens "Helena", et les retours réussis de Pfeifer et Brubaker.
C'est bien peu pour 100 pages !
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