Aquaman #60
Bon, ça s'anime. Même si Kelly Sue DeConnick a quelques facilités dans ses rebondissements, il faut avouer qu'ils sont nombreux et rythmés.
Ocean Master a certes enlevé sa nièce Andy pour ses projets avec la ville de Dagon, mais
Arthur la retrouve avec Tula et Aqualad, grâce au Mecha-Manta récupéré notamment par Aqualad (qui est le "petit-fils" de l'IA, calquée sur le père de Black Manta).
Bon, Dolphin prend conscience de ces manipulations, et elle va réagir, mais Aquaman décide de
laisser Andy aux dieux, pour la protéger. Ils la confient à Mother Shark, l'entité aquatico-cosmique qui a ressuscité Arthur. Mother Shark ramène alors Mera, qui découvre que le mariage avec Vulko est prévu... demain !
Bon, il y a du soap, il y a quelques facilités avec cette Mother Shark bien pratique... mais ça fonctionne, quand même. Le plan d'Ocean Master est évident, mais la montée en puissance est bonne. Les personnages sont plutôt bien écrits, j'aime bien cet Aquaman qui s'inspire de Jason Momoa mais garde beaucoup du super-héros original. Aqualad est bien écrit, aussi, et Dolphin rôde encore, ça me plaît.
Miguel Mendonça illustre ça joliment. Son trait est moins souple que celui de Robson Rocha, plus carré et classique, mais c'est efficace et ses personnages sont bien croqués.
Une série qui me plaît, toujours. Pas un sommet, loin de la réussite de Dan Abnett, mais très correcte.