Pas mal du tout.
DC aura claqué des Annuals en fin d'année 2021 qui s'intègrent autant aux runs en cours qu'ils distillent des informations pour les histoires à venir sans toujours avoir communiqué dessus.
Il faut dire que dernièrement les Annuals étaient juste un numéro supplemnatire déguisé sans plus.
D'ailleurs, je ne peux pas encore lire celui de
Justice League Dark qui me regarde avec amour depuis des semaines vu qu'il se passe après
Justice League #70 ou
71 en épilogue du run (trop court) de Ram V...
Pour en revenir à Wonder Woman, l'héroïne de retour du Valhalla et de son trekking du Multiverse essaie de concilier vie "normale" et vie de super-héroïne (dingue comme il faut qu'elle tombe TOUJOURS sur des prises d'otages
).
C'est l'occasion d'exposer un peu Etta Candy (d'ailleurs la version afro-américaine a "survécu" au retour à la continuité d'origine, il faut dire qu'elle ne peut être avec Steve Trevor amouraché de Diana malgré leur rupture) et de présenter un nouveau personnage avec un statut assez intéressant avec un angle d'approche jamais abordé.
Becky Cloonan et Michael Conrad bien dans leurs bottines depuis leur début de run en disent suffisamment à son sujet sans tout dévoiler tout en amorçant le placement de pions pour le crossover 2022
Trials Of The Amazons. C'est la 1ère fois que Diana y est liée vu que les autres prologues se passent dans les autres titres (et certes la back-up de
Wonder Woman). Ca se sent que des certitudes de Diana vont être mises à mal...
Avec tout cela, le reste de la lecture se fait tranquillement (5,99$ tout de même) bien aidée par le trait d'Andy MacDonald plus maîtrisé que d'habitude.
Pas indispensable mais un bon prologue.