Discussion: Critiques de 2022
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  #13  
Vieux 11/01/2022, 20h31
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Justice League vs. The Legion of Superheroes #1
Mouaif.
J'espérais retrouver ici le Brian Michael Bendis qui m'a tant plu sur la Légion - avec son côté bordélique, ses dialogues à gogo, mais aussi et surtout son dynamisme, son intensité.
Hélas, je retrouve le Brian Michael Bendis de la Justice League - avec ses dialogues qui se répètent et se perdent, ses double-pages inutiles et lourdes, ses caractérisations loupées et sa décompression absolue.
Pff. Pour synthétiser, la Légion voit l'un de ses membres
être "aspirée" vers le présent, où elle rencontre la Justice League. Batman appelle Jon, qui retourne dans le futur pour faire venir la Légion. Il semble que l'événement "Great Darkness" approche, car Diana semble aussi être "aspirée" par les ténèbres, mais elle résiste. Cependant, au présent, et après une rencontre entre les deux groupes,

Bon, que dire ? Ca se lit. Les moments sur la Légion m'ont plu, mais... tout est très "scolaire", tout est automatique. Même les discussions, les interactions, les caractérisations qui m'ont tant plu dans le titre éponyme... tout ça sonne creux, automatique encore une fois. Et les passages Justice League sont navrants, encore une fois.
Scott Godlewski a un style que je n'aime pas énormément, mais qui fonctionne et livre des double-pages réussies. Je n'adhère pas, mais ça fait le job.

Je sens que cette mini-série, qui acte la fin des runs du scénariste sur les deux titres, ne sera pas une conclusion "en beauté"...

The Joker #11
Aaaah !
Je retrouve avec plaisir la qualité de la série, après plusieurs numéros en dessous. C'est cool !
On a en effet James Tynion IV seul, qui revient au présent et rassemble un peu ses pièces et acteurs, pour le futur grand final. On a en effet un flashback qui confirme comment le Network a pu collaborer avec la famille Sampson, pour récupérer une part de leur pétrole et "arranger" le scandale sur l'une de leurs victimes qui s'est enfuie, avec la condamnation de l'un des leurs, décédé lors du A-Day. On a ensuite Gordon qui se réveille à Gotham, sauvé par Barbara et ses proches, qui cependant lui interdit de continuer. Barbara prend sa place, se fait transporter par Cressida vers le Texas... mais Gordon refuse d'abandonner. Il semble avoir compris qui manipule toutes les parties (le Joker, qui se dit innocent du A-Day ; les Sampson ; Vengeance et le Network ; et la Cour des Hiboux de Cressida), récupère Harvey et file vers le Texas, surveillé et suivi par Cassandra. Et, au Texas, le Joker est livré aux Sampson, qui veulent se venger...
Et c'est bien, oui. Un rien bavard sur le segment de Gordon, mais Tynion continue de très bien gérer son intrigue et ses personnages. Tout fonctionne bien, tout se suit avec intelligence, et tout donne envie de savoir qui gère l'ensemble, qui manipule tout le monde. J'apprécie aussi le côté horrifique de la famille Sampson, assez "classique" dans le genre mais très efficace ici.
Surtout, Giuseppe Camuncoli livre une très belle prestation, avec un style crade, sale qui fonctionne très bien. Ce n'est pas Guillem March, mais c'est un beau remplaçant, et il s'implique très intelligemment et finement ici.

Ca fait plaisir de retrouver la série en haut, espérons que ça dure jusqu'au final !
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