Discussion: Critiques VO 2023
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Vieux 05/01/2023, 11h08
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
X-Men Red #10
C'est une série de poseurs, en fait. De postures et de poseurs.
Perdue entre des crossovers, incapable de tenir une intrigue au long cours. Dommage pour Al Ewing, mais il joue aussi contre lui-même en lançant bien trop d'éléments, sans jamais complètement les finir ou aller au bout.
Bon, l'épisode est bien, hein. Mais il y a trop de choses, pas assez creusées. On a la bagarre entre Vulcan et Storm, qui anéantissent le Palais d'Automne, QG de la Brotherhood d'Arakko. Vulcan est fort, trop fort mais Ororo le bat par sa stratégie, et l'intervention des autres membres de la Brotherhood ; Gabriel est bloqué dans le fameux métal mutant, pouf-pouf. En parallèle, Cable et ses potes s'échappent de la base d'Orchis après avoir récupéré des éléments, et gêné l'ennemi. Surtout, Abigail Brand prend conscience d'être suivie et piégée, notamment par Mentalo. Xandra, Sunspot et les autres viennent la confronter ; Brand s'enfuit, la queue entre les jambes, mais elle est confrontée par
A la fin, Arakko en ressort solidifié, Storm aussi, mais... on file déjà vers le crossover Sins of Sinister, car le "chef" d'Orchis est révélé être

C'est bien, hein. Ca se lit, c'est intense, c'est bien fichu, mais... pff. C'est une série de poseurs, et de postures. De postures, d'abord, car on ne cesse de passer de statu-quo en statu-quo, avec de nouvelles orientations, de nouvelles directions pour la série et les personnages. Mais c'est aussi une série de poseurs, car les personnages ne cessent de se la raconter, de vanter leurs exploits en les faisant. Sérieusement, on dirait une bande de Vegetas ou de Cells, de DBZ.
Al Ewing me lasse vraiment, même si Stefano Caselli assure aux dessins et livre de belles prestations dynamiques.

Je ne suis pas sûr de rester après Sins of Sinister.

Fantastic Four #3
Sympa'.
Ryan North continue son lancement avec un numéro sur chaque "partie" des Fantastiques : Ben & Alicia, puis Sue & Reed, et là Johnny en solo. Un épisode plus fun, avec un Johnny un peu délirant qui a une nouvelle identité secrète (pas du tout secrète) et qui est un employé à tout faire d'un magasin lambda. Il vit le quotidien difficile des salariés abandonnés, tente d'améliorer la situation mais est bien maltraité par le propriétaire, un ancien criminel qu'il a martyrisé et qui le provoque car il sait que Johnny ne lui fera jamais vraiment mal. Johnny comprend qu'il n'est vraiment bon qu'en équipe, et mobilise ses collègues pour piéger et battre le propriétaire. Tout est bien qui finit bien, mais Sue & Reed l'appelle car

C'est bien, oui. Léger, fun, avec un Johnny délirant mais pas débile ou con-con. C'est bien. Rien de notable ou d'énorme, mais un épisode réussi et sympathique, avec un Iabn Coello qui assure même si le Johnny enflammé a parfois un visage difficile à cerner.
C'est bien, hein ; mais tellement anodin, tellement... passe-partout. Même si je ne veux pas un feu d'artifices au début de chaque nouvelle série, on a ici un numéro oubliable et bien loin de pouvoir retenir. L'attention ou le lecteur.

Bien mais anodin.

Captain Marvel #45
Divertissant.
Kelly Thompson continue sa bonne p'tite saga sur les Broods, où une partie des X-Men est alliée avec la Team Carol (Carol, Spider-Woman, Hazmat) pour retrouver Binary et Rogue. Ils parviennent à sortir de l'illusion imposée par les Broods durant leur emprisonnement grâce à Kwannon et Gambit. Le groupe est séparé pour retrouver chaque cible, alors que les Broods préparent un piège.
C'est bien, oui. Kelly Thompson ne fait pas énormément avancer sa saga, mais livre plein de bons petits dialogues et bons moments de caractérisation. Je le dis à chaque fois, ce sont ses dialogues et ses caractérisations, donc la lecture ici me fut fort agréable et distrayante.
Surtout avec un Sergio Davila au trait coloré, rond et dynamique lui aussi très sympathique à suivre.

Un bon p'tit plaisir régulier.

Captain America: Sentinel of Liberty #8
Très cool.
Jackson Lanzing & Collin Kelly enclenchent leur deuxième saga, avec ici Cap' qui se réveille après cinq jours d'absence et découvre que New York est sous un dôme de l'AIM. Ses voisins tentent d'y survivre, alors que Cap' bat le rappel de ses proches espions et du réseau des Captains America (cool d'y repenser, tiens). Ils sollicitent Emma Frost (qui doit une faveur à Steve depuis le Hellfire Gala, belle utilisation de continuité) pour comprendre qu'un MODOC (pour Control plutôt que Kill) a torturé leurs esprits pour récupérer des données ; à la dure. Ils sont tous bien fâchés, et Cap' enclenche la suite : non pas une intervention de super-héros, car la situation n'en demande pas. Pour stopper l'AIM et sauver New York sous dôme, il faut... des Invaders.
Purée, c'est cool ça, quand même. Les deux scénaristes livrent un épisode essentiellement didactique, visant grosso-modo à acter ce qu'il s'est passé en off et à préparer la bagarre ; et ça marche bien. Emma surprend à son arrivée, mais elle fonctionne bien en opposition à Peggy ou Steve, et c'est top. Le MODOC est à confirmer, mais l'ensemble est prenant et la réplique badass de la fin est vraiment cool.
Notamment parce que Carmen Carnero assure encore aux dessins, et me plaît énormément dans son ambiance et son trait.

Vivement la suite, je suis à fond.

Secret Invasion #3
Je suis partagé.
D'un côté, l'épisode a beaucoup de défauts : de la lourdeur dans les révélations, de la maladresse dans la gestion, et le fait que Ryan North semble partir du principe que les gens connaissent les éléments de sa série Squirrel-Girl ; et pas forcément, hein.
Mais, en même temps... sa Maria Hill est très bien écrite, et le cliffhanger est bien trouvé.
Je suis partagé, oui. On voit ici Maria qui vient discuter avec Tony Stark qui veut lui parler, et révèle qu'il y a... plusieurs Tonys ! Car Tony explique faire confiance depuis quelques mois à une jeune Skrull gentille recueillie dans Squirrel-Girl, qu'il laisse même prendre sa place dans l'armure pour quelques interventions (WTF), afin de s'occuper ailleurs. Il a étendu ça à d'autres Skrulls gentils (WTF), et a préparé pour eux du faux-sang pour les tests Skrulls (WTF). Maria comprend, s'emporte mais comprend... mais quand même, elle

WTF quand même, hein. J'espère, un peu, que Ryan North prépare une révélation, pour dire que ce n'est pas le vrai Tony... mais, là, ça n'a aucun sens. La caractérisation de Tony est complètement WTF, le truc des gentils Skrulls passerait pour une, mais là on a une dizaine de Skrulls anonymes "gentils"... comme ça.
Non, ça n'a aucun sens et ça casse une mini-série correcte jusque-là. Peut-être que North veut se jouer du lecteur, mais là c'est tellement premier degré que ça me sort du truc. Dommage, car Francesco Mobili continue d'avoir une belle démarche graphique, avec elle une belle ambiance.

Un WTF énervant, finalement.

Shang-Chi : Master of the Ten Rings #1
Quelle frustration.
C'est dans le one-shot achevant son run, et sûrement la mise en avant actuelle de Shang-Chi, que Gene Luen Yang retrouve les ingrédients qui m'ont tant plu sur sa mini-série initiale et la première série qui a suivi. Il ramène la nouvelle fratrie de Shang, remontre que Zheng Zu avait une humanité avant de mal tourner (Shang va dans le passé voir son père jeune, car un ancien fidèle veut ramener un jeune Zu pour reprendre la Five Weapons Society), et l'ensemble se finit sur une approche positive. Avec un Shang équilibré, qui maîtrise les Ten Rings sans se perdre dans leur mythologie merdique, et renoue même avec sa petite-amie oubliée.
C'est bien, oui ! Car tellement éloigné de la saga sur les Ten Rings, qui parasitait tout et n'apportait rien. Je reste persuadé que Marvel a poussé le scénariste à se concentrer sur les Ten Rings, une erreur regrettable tant cela a fait perdre du temps et provoqué mon aigreur.
Michael YG livre une prestation correcte et efficace, pour un one-shot très agréable... mais qui provoque les regrets de ne pas avoir eu ces ingrédients aussi longtemps qu'il le fallait.

En définitive, le run de Gene Luen Yang est quand même plutôt bon, mais quelle déception qu'il semble avoir été forcé de se concentrer sur des trucs nazes. Pff.

Avengers #64
LA BAGARRE !
Jason Aaron enchaîne son ultime saga avec une grosse baston entre les Avengers & les Prehistoric Avengers contre les Maîtres du Mal Multiversels. Et, si ça ne sauvera ni la saga, ni le run, il faut noter que Jason Aaron sait bien écrire la bagarre. C'est cool, ici.
Le Killmonger dans l'armure du Destructeur se fait défoncer par Iron Man, Thor, Odin, Captain Marvel et se fait "finir" par Iron Fist. La Dark Phoenix morfle contre Echo/Phoenix et Jane Foster, et s'enfuie ; on découvre qu'elle est
En parallèle, Tony affronte un Howard Stark sbire de Mephisto, dans un beau combat physique et psychologique. Tony bat Howard, refuse de le tuer mais brise ses mains ; pour l'empêcher d'agir, et le forcer à voir pour quel futur ils se battent. Un futur sans Howard et son égocentrisme. Enfin, ailleurs, le Doom ultime est parti pour lancer sa propre attaque via sa
Beaucoup de douceur à venir, donc.
C'est cool, ouais. Complètement bourrin, mais assumé, et c'est cool. Ca se lit bien, il y a de bonnes bagarres, et surtout une belle gestion de Tony ici. Il est narrateur de l'ensemble, et ses réflexions face à Howard sont aussi bonnes que touchantes. Seul bémol : l'évocation d'un lien de sang entre eux ; moui, Jason Aaron, faut vérifier ta continuité, là.
Après, c'est aussi fun de voir qui est la Dark Phoenix, et j'accepte plus le plan de Doom que celui de Mephisto. Je suis un peu curieux de la suite, avec un Javier Garron qui s'amuse aussi dans la bagarre.

Bourrin mais fun. Enfin, même s'il est déjà trop tard.
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