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Vieux 14/01/2024, 18h14
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Fred le mallrat Fred le mallrat est déconnecté
Généalogiste sénile
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Fred le mallrat mange des gauffres avec DiabloFred le mallrat mange des gauffres avec DiabloFred le mallrat mange des gauffres avec DiabloFred le mallrat mange des gauffres avec DiabloFred le mallrat mange des gauffres avec DiabloFred le mallrat mange des gauffres avec DiabloFred le mallrat mange des gauffres avec DiabloFred le mallrat mange des gauffres avec DiabloFred le mallrat mange des gauffres avec DiabloFred le mallrat mange des gauffres avec DiabloFred le mallrat mange des gauffres avec Diablo
Je continue cet omnibus pour en arriver presque à la moitié.

La plupart des histoires sont des histoires très humaines où la monstre intervient par hasard.
Il y a deux histoires au long court:
F. A. Schist qui veut assécher le marais pour y construire un aéroport
Tout ce qui tourne autour du Nexus des réalités avec Jennifer Kale et Dakhim dans une sorte de fantasy horrifique où apparait Howard The Duck

La première s'étale. la deuxième n occupe que peu d espace pour l instant mais reviendra.

On suit plutôt des histoires de gens désespérés par le monde ou leur monde, ou de ceux qui veulent en profiter.
Le style est à la fois revendicatif et parodique et donc étrange. Le dessin passe de Mayerick inspiré par Neal Adams (même s'il n'est pas aussi bon) à Ploog et son style cartoony avec un passage à John Buscema superbement encré par Klaus Janson.

On en m'enlèvera pas de l'idée que le Swamp Thing de Moore ou Veitch a plus à voir avec ce Man-Thing qu'avec les swamp thing de Wein ou Conway (sans Wrightson.. pas sur qu on parlerait encore des premiers épisodes..)

La traduction est bonne car je trouve qu'elle retranscrit bien un style particulier (même si Carnivale me semble plus prohce d'un cirque que d'un carnaval en France et que certains regretteront la mention de Pierre Vassiliu).
Mais vraiment, cette série est l'une de celle qui permet quand même de voir que Steve Gerber était un vrai auteur. Certes, ce n'est pas Moore et l'invasion britannique et que les allergiques aux oldies trouveront cela bavard ou farfelu...

En 1973-1974, on y parle écologie, suicide, vision de la société et place dans celles ci, le pacifisme et la guerre, la radicalité religieuse, le nihilisme et de comment des individus se reconstruisent autrement que dans la norme.
Alors la série n'est pas parfaite mais reste dans le haut du panier de cette époque.
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