|
Bon, [B]Civil War #1[/B], donc.
Le problème avec ce genre d'"event", c'est qu'on en entend tellement parler 3, 4 voire 6 mois à l'avance (le plus souvent à grand renfort de previews) que lorsqu'on plonge enfin pour de bon dans l'intrigue, c'est un peu l'[I]anticlimax[/I] assuré.
Et il est sans doute là, le plus gros défaut de [B]CW[/B] (même pas sa faute, en plus) : on en connaît déjà 90% du contenu avant même de l'avoir ouvert.
Effet de surprise zero donc, ou presque, sauf à surinterpréter les propos d'Iron Man en dernière page.
Reste à juger de l'execution. Les fans de Mac Niven seront aux anges, pas de problème. Les autres (dont votre serviteur) trouveront ça un peu statique par endroits, la faute devant sans doute être partagée avec le (la ?) coloriste.
Millar, comme à son habitude, charge bien la barque en matière de [I]characterization [/I](plus psychorigide que Maria Hill, on fait pas, hein ;)), ce qui nuit un peu à la crédibilité de l'intrigue.
Par ailleurs, et pour une fois (!), j'aurais bien aimé un peu plus de decompression, histoire que le lecteur puisse mieux mesurer l'impact de la catastrophe initiale. Ca permettrait, par exemple, de mieux appréhender la volte-face de Stark dont les positions concernant le [I]Registration Act[/I] sont aux antipodes de ce qu'il défend dans[I] Amazing Spider-Man[/I].
Ces (petites) restrictions mises à part, ça reste une lecture très agréable, surtout si on aime le genre [I]blockbuster[/I].
Mais quelquechose me dit que, comme pour [I]House of M[/I], les vraies perles on les trouvera dans les à-côté du "main event", voire dans les séries [I]spin off[/I].
Ca tombe bien, je les fais toutes :D
|