La Ligue de Justice n° 3
(février 1983)
La Ligue de Justice : Les imposteurs (1ère partie)
(Justice League of America – Proteus Says : “All Things Must Change !”, Justice League of Amercia #187, Février 1981)
Scénario : Gerry Conway
Dessin : Don Heck
Encreurs : Frank McLaughlin
Résumé :
Au satellite de la Ligue de Justice, Flash (Barry Allen) s’entretient avec Zatanna. Notre jolie brunette a un petit coup de bougon : elle se sent complexée par rapport au fait d’être la fille du grand magicien Zatara, elle décide donc de changer de costume afin de s’affranchir de ce poids.
Zatanna/Gigi, même combat ?
Un peu plus tard, sur Metropolis, Superman tombe un guet-apens tendu par Proteus (une sorte de sosie du Chaméléon de Spider-Man), ce dernier réussi à mettre k.o. l’homme d’acier via ce qu’il semble être un éclair mental.
Non, Superman pré-Crisis n'étais pas aussi invincible que ça
Proteus va ensuite user de différents stratagèmes afin de neutraliser d’autres membres de La Ligue de Justice, dans l’ordre il va coincer : Extensiman, Aquaman, Wonder-Woman puis Zatanna.
Faire de Zatanna une vieille clodo, c'est honteux !
Celui-ci ne cherche pas à tuer nos héros : il utilise un étrange appareil (l’identifactor) qui modifie l’apparence physique de nos héros ainsi que leurs souvenirs (ils ont toujours leurs pouvoirs, mais faute de mémoire, n’ont pas conscience de les posséder), il les envoie ensuite dans divers endroits vivre une autre vie.
Le but de tout ça ?
La Ligue de Justice étant hors circuit, ses sbires peuvent se faire passer pour eux afin de commettre les pires forfaits, houuuuuuuuuuuu... 8)
Flash finit par être contacté par ce qu’il croît être ses coéquipiers (Proteus était pressé, il ne s’est donc pas occupé de lui) : cependant, notre rapide préféré constate que Zatanna est vêtue de son ancien costume et trouve celà plutôt étrange, d’autant plus qu’il est convoqué pour participer à une mission de transport/convoi de bijoux !
Le directeur de la bijouterie demande une preuve comme quoi il a bien affaire à La Ligue de Justice : à sa grande surprise – ainsi qu’à celle de Flash – les filoux semblent posséder des capacités convaincantes.
En entrant dans les lieux, le faux Superman demande à Flash d’aller surveiller l’arrière de la boutique ; celui-ci s’exécute et tombe nez à nez avec Proteus qui le neutralise sans problème.
Flash passe lui aussi à la trappe
Pendant ce temps, les vrais membres de la Ligue de Justice réussissent via diverses circonstances à retrouver leurs mémoires (à défaut de leur physique) et finissent par se rassembler.
Commentaire :
Autant mettre tout de suite le point sur les I : avec la série de La Ligue de Justice, le meilleur côtoie le pire.
Les précédents numéros avec les Nouveaux Dieux et Darkseid appartiennent à la première catégorie, les quelques-uns qui vont suivre appartiennent à l’autre.
Concrètement, qu’est-ce qu’on a ici ? Un savant fou chef de gang, capable via divers procédés technologiques de mettre à mal différents membres de la Ligue, dont Superman, et ce type se contente de faire un plan foireux juste pour voler des bijoux à la con ? Hum !
Même si les dessins de Don Heck restent plaisant à regarder (là, c’est mon côté vieille école qui parle, hein !), ils ne rattrapent en rien un scénario des plus foireux.
Bilan : un épisode réservé aux fans de Human Fly ou du Retour Des Tomates Tueuses.
La Ligue de Justice : Les imposteurs (2ème partie)
(Justice League of America – The Metamorph War, Justice League of Amercia #188, Mars 1981)
Scénario : Gerry Conway
Dessin : Don Heck
Encreurs : Frank McLaughlin
Résumé :
Proteus ne se gausse pas longtemps de sa victoire : Flash avait en fait vibré pour éviter le rayon, il met donc k.o. le méchant à coups de tatanes.
Cependant, notre héros doit ensuite faire face à son sosie; ce dernier utilise sa super vitesse pour le projeter contre un mur.
Dans la bijouterie, le directeur a la très vilaine surprise de voir les membres de la Ligue de Justice défoncer le coffrer et à se remplir les poches.
Par ici les sous-sous !
En sortant, le groupe d’imposteurs tombe sur les vrais justiciers (ça va, tout le monde suit ?). Ces derniers n’ont pas apprécié la farce et passent à l’attaque.
Les vilains essaient de riposter, mais Extensiman découvre rapidement que leurs soit disant pouvoirs sont en fait simulés à l’aide d’exo-squelettes; au fait de ce détail, Superman et ses potes n’ont aucun mal à mettre une correction aux malfrats.
J'adore le nouveau look de Superman
Tout est bien qui finit bien ?
Non pas encore, puisque l’identificator est endommagé, nos héros ne peuvent donc pas retrouver leur vraie apparence, et chose plus grave : Zatanna est toujours portée disparue !
L’un des crapauds avoue que celle-ci s’est en fait vue infliger une identité de clocharde à Gotham City; Flash réussit à la retrouver, grâce à son début d’intimité qu’il entretient avec Zatanna, celle-ci recouvre la mémoire et utilise sa magie pour récupérer son apparence (elle en fera ensuite de même pour ses partenaires).
"C'est un beau roman d'amitié, qui commence..."
Note : Flash et Zatanna ne sortent pas ensemble, mais celui-ci a tendance à aller la voir pour se consoler du décès de sa femme, quant à elle, elle commence à se poser des questions (moâ je dis que ça finir en partie de jambes en l’air tout ça 
).
Commentaire :
Suite et fin de la palpitante aventure avec les imposteurs / voleurs de bijoux, sigh...
Bilan : cette histoire n’est intéressante que pour la relation entre Flash et Zatanna, le reste est franchement à oublier.
Tornade Rouge : Les vents du hasard
(référence non trouvée, celui me donne l'information, aura droit à un dîner en tête à tête avec Revanche)
Scénario : Gerry Conway
Dessin : José Delbo
Encreur : Joe Giella
Résumé :
Tornade Rouge doit faire face à un tueur de robot. Ce dernier, suite à un licenciement économique, a décrété que les machines sont dangereuses pour l’homme, il s’attaque donc aux usines de robotique.
Tornade Rouge face à un précursseur de José Bové
Au cours de leur combat, les deux protagonistes vont être obligés de s’entraider mutuellement afin d’échapper à un éboulement et une contamination à un gaz toxique.
Suite à ça, le tueur de robot prend conscience de son erreur et faire amende honorable.
Commentaire :
Y’a un truc qui m’échappe : le mec se fait virer de sa boîte, il est assez génial pour créer un équipement du tonnerre capable de latter Tornade Rouge et il y a aucune boîte aux Etats-Unis qui souhaite l’embaucher ?
Soyons sérieux cinq minutes...
Bilan : c’est avec le plus grand des enthousiasme que l’on se dépêche de lire le dernier épisode de cette passionnante revue.
La Ligue de Justice : Le miracle à 22300 miles
(Justice League of America – The Miracle at 22,300 Miles, Justice League of Amercia #188, Mars 1981)
Scénario : Gerry Conway
Dessin : Don Heck
Encreurs : Frank McLaughlin
Résumé :
Au satellite de la Ligue de Justice, Hawkgirl a le cafard : la planète Thanagar lui manque, et le fait d’être dans un Q.G. situé dans l’espace ne lui fait que rappeler ce souvenir; Hawkman tente de réconforter sa femme en lui racontant des salades.
Cette image n'a été postée que pour rendre XXL jaloux
Note : quel con ce Hawkman, il pourrait pas s’occuper de sa femme mieux que ça ?!! 
Pendant de temps, Atom (Ray Palmer) et son épouse (Jean Loring) se rendent chez des amis de confession juive qui fêtent le Hanukkah; Batman et le Canari Noir quant à eux sont à Gotham City et s’occupent en distribuant quelques baffes à un groupe de malfrats.
Note : moâ si j’étais accompagné du Canari Noir, je ferais une autre activité... 
Tout ce petit monde se voit cependant interrompu par un appel d’Hawkman : le Q.G. est attaqué par un mystérieux satellite !
Batman, Canari Noir et Atom se téléportent sur place et ne peuvent que constater les dégâts; chose grave : les appareils de communication sont désormais endommagés (les autres membres de l’équipe ne peuvent plus être contactés) ainsi que le système de survie.
Ambiance de crise...
Hakwman fait une sortie dans l’espace afin de neutraliser le satellite tueur, il y parvient, mais non sans difficulté (il se fait légèrement griller les ailes); de leur côté, Batman et Atom réussissent de justesse à réparer les appareils de survie de leur Q.G.
Tout finit par rentrer dans l’ordre, on apprend à la fin que l’engin belliqueux est en fait un satellite militaire terrien, qui suite à un vilain bug sous Windows 98, s’est mis à faire n’importe-quoi.
Commentaire :
Heu... Le satellite de la Ligue de Justice, c’est bien le machin hyper sophistiqué, qui bénéficie à la foi de la technologie martienne, thanagarienne et kryptonienne ?
Et on veut nous faire croire qu’un pauvre satellite à la con fait par les terriens est capable de l’endommager ? Ben voyons !
Bilan : mis à part les dessins, une fois de plus y’a pas grand chose à sauver.