Afficher un message
  #26  
Vieux 31/07/2007, 10h12
Avatar de Niglo
Niglo Niglo est déconnecté
Registered User
 
Date d'inscription: janvier 2003
Messages: 5 218
Niglo change la caisse du Fauve


NOVA N°109
Lug, Février 1987.



LES QUATRE FANTASTIQUES : Tous ces Fatalis ? (22 pages)
(Too many Dooms, in Fantastic Four #246, septembre 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Après sa nouvelle transformation grâce à Franklin, Mister Fantastic fait passer quelques tests à la Chose pour s’assurer que tout va bien. Il est interrompu par un appel de l’ambassadeur de Latvérie qui souhaite régler les derniers détails de la restitution du corps du Docteur Fatalis. Mr. Fantastic lui confirme que les quatre membres de l’équipe escorteront personnellement Fatalis.

Si les Fantastiques détiennent le corps du Docteur Fatalis, son esprit en revanche se trouve toujours à Liddleville, dans le corps d’un androïde miniature créé par le Maître des Maléfices. Après son combat contre les Micronautes (in Micronauts #41, mai 1982, non traduit), un Doombot va venir le récupérer, et au passage écraser le Maître des Maléfices.

A leur arrivée à l’ambassade latvérienne, les Quatre Fantastiques vont très vite être séparés et chacun va se trouver face au Docteur Fatalis. Après quelques échanges de coups, chacun va réaliser qu’il a affaire à un Doombot et non au véritable Fatalis, et détruire son adversaire. Pendant ce temps, d’autres Doombots vont réintégrer l’esprit de Fatalis dans son véritable corps. Aussitôt remis sur pied, ce dernier va aller voir les Fantastiques et, après s’être assuré qu’ils ne pourraient pas l’attaquer en utilisant sur eux un rayon inhibiteur, il va, à leur grande surprise, leur demander leur aide pour regagner le trône de la Latvérie. Stupéfaits de la proposition, les Fantastiques le seront davantage en découvrant des images de la Latvérie en ruines…



Commentaire :

On se doutait que Fatalis ne resterait pas longtemps inactif, le voici de retour dans ce récit qui évoque assez les débuts de la série dans son déroulement (les Fantastiques isolés et affrontant séparément une réplique de Fatalis). Le récit est agréablement mené et les planches de Byrne toujours aussi dynamiques.




LES QUATRE FANTASTIQUES : Ce Pays est le mien ! (21 pages sur 22)
(This Land is mine !, in Fantastic Four #247, octobre 1982)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Le Docteur Fatalis, accompagné des Quatre Fantastiques, arrive en Latvérie, dont la capitale n’est plus qu’un champ de ruines désert. Les Fantastiques ont du mal à croire que Zorba, le nouveau dirigeant du pays qu’ils ont aidé à mettre en place, puisse être responsable de ce désastre. Ils sont plus stupéfaits encore lorsque quelques habitants commencent à sortir de chez eux et acclament le retour de Fatalis. Parmi eux se trouvent une jeune femme et son fils, Kristoff. La jeune femme raconte qu’après le départ de Fatalis, la criminalité est montée en flèche en Latvérie, l’économie s’est effondrée, et Zorba a proclamé la loi martiale, envoyant ses robots pour faire régner l’ordre.

A peine la jeune femme a-t-elle achevé son récit qu’elle est abattue par l’un de ces robots. Fatalis et les Fantastiques passent alors à l’attaque. Le combat s’achève lorsque Fatalis utilise un brouilleur électronique qui va désactiver l’ensemble des robots.

Au palais présidentiel, Zorba a décidé d’imposer sa loi une bonne fois pour toute, et lance contre la capitale ses robots-tueurs. Pendant que les Fantastiques protègent les civils et s’attaquent aux androïdes, Fatalis s’introduit dans le palais, où il va tuer de sang froid Zorba. Son rival éliminé, Fatalis retourne voir les Fantastiques, qu’il décide de laisser quitter le pays, tout en leur promettant de les détruire à leur prochaine rencontre. D’ici là, il a un pays à restaurer…



Commentaire :

Voilà un épisode à la fois intéressant et assez dérangeant. Intéressant, parce qu’il permet à Fatalis de revenir à la tête de la Latvérie, lui offrant du même coup une assise confortable pour ses prochaines confrontations avec les Fantastiques. Le personnage n’est jamais aussi intéressant que lorsqu’il est en position de force.

Mais également dérangeant à cause du portrait qui y fait de la Latvérie et de ses habitants. On est tout de même un peu surpris de les voir acclamer leur ancien bourreau comme le sauveur qu’ils attendaient tous. Pour justifier ce comportement, Byrne fait de Zorba un fou encore plus criminel que Fatalis. On est aux antipodes de l’image qui avait été donnée de lui lors de ses premières apparitions. Au passage, on s’étonne que tout le monde découvre soudainement les exactions dont s’est rendu coupable Zorba durant son règne. Même pour un pays peu ouvert sur le monde extérieur comme la Latvérie, il est des crimes qu’il est difficile à cacher…

A noter la première apparition de Kristoff, que l’on reverra dans quelques temps.


Censure :

Cet épisode a été réduit d’une page :

Page 18, panel 5 :



Page 19, panels 1, 2 & 4 :







L’ARAIGNEE : Nuit de Noël (22 pages)
(You never make a Sound, in Spectacular Spider-Man #112, mars 1986)

Scénario : Peter David.
Dessin : Mark Beachum.
Encrage : Pat Redding.
Couverture : Kyle Baker.

Résumé :

A la veille de Noël, l’Araignée arrête un voleur qui a dérobé à une jeune femme le cadeau qu’elle venait d’acheter. Le voleur lui raconte un bobard sur sa mère mourante pour qu’il le relâche, sans succès. En revanche, lorsqu’un peu plus tard, il sert la même histoire à la jeune femme qu’il a volé, celle-ci, émue, accepte de retirer sa plainte. A peine le voleur est-il parti qu’elle réalise qu’il lui a subtilisé sa montre…

Où Peter Parker va-t-il passer le réveillon de Noël ? Lorsqu’il apprend que tante May reçoit Anna Watson, en visite pour quelques jours, il décide de ne pas s’incruster. Il ignore que May pensait qu’il viendrait et que Mary-Jane serait là. Il discute avec Joe Robertson, qui lui annonce que son fils Randy vient le voir pour l’occasion. Il ignore que ce dernier a une grande nouvelle à lui annoncer : il s’est marié avec une jeune femme blanche.

Après avoir mis sa carrière de côté durant quelques mois, Felicia Hardy a décidé de rendosser le costume de la Chatte Noire. Lors de sa première sortie, elle tombe sur deux voleurs qui viennent de piller un magasin de fourrures. Elle les assomme, et décide de garder deux manteaux pour elle. Un peu plus loin, elle tombe sur deux clochardes, à qui elle fait cadeau des manteaux. Son geste lui donne l’idée d'infléchir quelque peu sa carrière en volant désormais aux riches pour donner aux pauvres…

Dans un grand magasin, l’un des Pères Noël embauchés pour l’occasion est en fait un criminel qui interroge discrètement les enfants pour savoir ce qu’il pourrait voler chez leurs parents. L’un des enfants dont il note l’adresse est Jordan, le fils de Bambi, l’une des trois jeunes femmes qui vivent dans l’appartement voisin de celui de Peter Parker. La nuit tombée, il s’introduit chez elles. Il est surpris par Bambi. Dans l’appartement d’à côté, Peter Parker est réveillé par son sens d’araignée. Il enfile sa tenue et intervient. Le voleur réussit à s’enfuir, mais il tombe nez à nez avec… le Père Noël ? Toujours est-il que, le lendemain, il se dénonce à la police, après avoir offert aux enfants nécessiteux des jouets faits main… Il remet même à Peter Parker un petit mot sur lequel il est écrit : ‘Appelle ta tante’. Ce qu’il fait, et après avoir passé le réveillon seul, il va finalement prendre le petit-déjeuner en compagnie de sa tante, Mary-Jane et Anna Watson.

Dans une école primaire, un professeur s’inquiète pour l’un de ses élèves, Alex, qu’il soupçonne d’être maltraité par son père. Il porte plainte contre celui-ci, mais l’homme vient le menacer de représailles s’il ne se rétracte pas.



Commentaire :

Un conte de Noël pas vraiment réussi, qui part un peu dans tous les sens sans vraiment parvenir à retenir l’attention. Un récit curieusement peuplé de bimbos, Mark Beachum semblant chercher son inspiration dans les pages des magazines de charme si l’on en juge par les postures des différentes beautés qu’il met en scène, de Mary-Jane aux voisines de Peter Parker. Curieux mais pas franchement réussi.




IRON MAN : Combat aérien ! (22 pages)
(Sky Duel !, in Iron Man #201, décembre 1985)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Mark Bright.
Encrage : Akin & Garvey.
Couverture : Mark Bright, Akin & Garvey.

Résumé :

Après la mort d’Obadiah Stane, Iron Man réalise qu’il a oublié de s’inquiéter du sort de ses otages, Happy Hogan, Pepper Potts et Mrs. Arbogast. Ceux-ci sont toujours enfermés dans le laboratoire souterrain de Stane, d’où Iron Man va les sortir avant que le bâtiment ne s'effondre sur eux. Il va également retrouver dans les décombres Madame Masque, qui ne semble pas être dans son état normal. Elle prononce un nom, celui du docteur Atlanta, qu’Iron Man reconnaît comme étant celui d’un ancien prix Nobel semble-t-il devenu fou. Il ignore qu’Atlanta se trouve sur le site, jusqu’à ce qu’un appareil de l’A.I.M. n’arrive et ne capture le docteur. Inquiet pour l’état de santé de Madame Masque, Iron Man choisit de ne pas poursuivre l’appareil et conduit la jeune femme auprès des secours.

Iron Man retrouve peu après Bethany Cabe, apparemment indemne. Dès qu’elle la voit, Madame Masque se jette sur elle et tente de l’étrangler. Iron Man immobilise Madame Masque et la remet aux autorités. Il annonce ensuite à Bethany qu’il doit retourner sur la Côte Ouest pour régler quelques affaires. Il accepte que Bethany l’y rejoigne.

A bord du vaisseau de l’A.I.M. qui l’a enlevé, le docteur Atlanta est accueilli par un dénommé Yorgon Tykkio. Il lui annonce que plusieurs vaisseaux ont été envoyés à Los Angeles pour y attaquer le Q.G. des Vengeurs de la Côte Ouest. Sur place, seuls Œil de Faucon, Oiseau-Moqueur et Tigra sont présents. Chacun monte à bord d’un Quinjet et un combat aérien s’engage. Le vaisseau de Tigra est touché et menace de s’écraser sur un stade bondé. Mais Iron Man arrive à temps et reprend le contrôle de l’appareil. Il va ensuite prêter main forte à ses amis et abattre l’un après l’autre la demi-douzaine d’appareils de l’A.I.M.

Lorsqu’il apprend l’attaque qui vient d’avoir lieu contre les Vengeurs, le Savant Suprême, chef de l’A.I.M., veut savoir qui en a donné l’ordre. Il est stupéfait d’apprendre que, selon les ordinateurs, c’est lui-même qui l’a ordonnée. Il s’agit en fait d’une manœuvre de Yorgon Tykkio, qui compte bien prendre la place du Savant Suprême.

Pendant ce temps, en Californie, Rhodey accompagne Clytemnestra Erwin pour organiser les funérailles de son frère Morley.

Avant de pouvoir être conduite en prison, Madame Masque réussit à se débarrasser de ses gardes et s’évade. De son côté, Bethany Cabe achète à un trafiquant d’armes un revolver contenant des balles au mercure. Sa cible : Tony Stark…



Commentaire :

Le cas Obadiah Stane à peine réglé, une nouvelle menace fait déjà son apparition : l’A.I.M., organisation à laquelle Iron Man a déjà eu affaire par le passé. Il reste également le mystère (qui n’en est pas vraiment un) Madame Masque/Bethany Cabe à élucider, ce que O’Neil va s’employer à faire dans les prochains épisodes.