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NIGHTMASK N°9
Publié par New Universe/Marvel en Juillet 1987. "(Tell me)... Who do you love?", 22p.
Scénario: Sandy Plunkett. Dessin: Mark Bagley. encrage: Ernie Chan.
Cover: Sandy Plunkett encré par Charles Vess. |
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Toujours de forts belles covers, peu en rapport avec l'intérieur.
Critique de l'épisode précédent...
Keith (Nightmask) ne fait plus la différence entre ses rêves et la réalité. Il rêve d'une femme qui l'approche et avec qui il commence à s'échauffer mais ça n'aboutit jamais car il se refuse au dernier moment.
Il serait pas à voile et à vapeur, le Keith? Vous avez ce qui lui pend entre les jambes, à cette femme "irrésistible"? 
Il rêve qu'il se réveille alors qu'il dort encore, que Lucian et Teddy sont des monstres qui l'attaquent et le traitent de couard, que ses héros d'enfance l'attaquent dans la rue....il est alors sauvé par la même femme.
Teddy et Lucian lui conseillent d'affronter ses démons et lors d'une ultime rencontre avec la femme de ses rêves (littéralement), il se refuse à nouveau car...il en est amoureux et a trop peur de la perdre comme ses parents.
Qu'ils copulent et qu'on en finisse! 
Keith se réveille enfin, et , à son chevet se trouvent Rita, Teddy et Lucian. Keith est donc amoureux....mais de qui? Rita lui souffle la réponse: d'elle!
Un épisode avec encore un nouveau scénariste et un nouveau dessinateur....Belle performance: 9 dessinateurs différents sur 9 numéros!
Et 5 scénaristes...
Le fait que ce soit Sandy Plunkett, qui officie plutot comme dessinateur qui scénarise ce numéro en dit long sur le bordel éditorial qui préside à la sortie mensuelle de cette série...
Tiens, Werevolf by night! 
D'ailleurs, s'il est agréable de voir la sexualité poindre le bout de son nez dans la série (avec les rêves, ça semblait un point de passage obligé!), le suspense est au point mort concernant l'identité et la nature des sentiments de Keith envers Rita: les lecteurs le savent depuis longtemps!
Au dessin, débarque Mark Bagley qui sera enfin un vrai dessinateur régulier pour la série à qui il reste peu de temps à vivre.... Ernie Chan n'est sans doute pas étranger au résultat final, quelques maladresses pointant ça et là mais pour un premier travail, c'est plutot une réussite.
Vous pouvez voir quelqu'uns des défauts du alors très jeune Mark Bagley: positions du corps bizarres, bras long-filiformes, expressions des visages...
Un numéro qui enfonce les portes ouvertes et qui marque les débuts de Mark Bagley. Ca fait peu de raisons de se le procurer...