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Vieux 28/04/2008, 00h19
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Résumé rédigé par NIGLO



NOVA N°111
Lug, Avril 1987.



LES QUATRE FANTASTIQUES : L’Erreur de Gladiator ! (36 pages sur 37)
(X-Factor, in Fantastic Four #250, janvier 1983)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne & Terry Austin.

Résumé :

Suite et fin du combat opposant Gladiator aux Fantastiques. Ces derniers reçoivent le renfort de Spider-Man et de Captain America. La situation est compliquée par l’intervention de Skrulls se faisant passer pour les X-Men.


Commentaire :

Pour le 250ème épisode de la série, John Byrne offre un show très spectaculaire. On se bat tout au long de ces trente-six pages. Les Fantastiques, Captain America, l’Araignée, Gladiator, sans oublier quelques X-Men qui n’en sont pas vraiment.

On comprend assez vite dans le cours du récit que quelque chose ne tourne pas rond avec ces X-Men là. Qu’ils se retournent contre leurs alliés, fassent la démonstration de capacités inhabituelles ou s’expriment de manière étrange, il y a anguille sous roche. Ceux qui se souviennent de la scène d’introduction de l’épisode précédent, durant laquelle le vaisseau des Skrulls échappait à Gladiator, ne seront guère surpris par la révélation finale concernant la nature réelle de ces X-Men.


Par rapport à l’épisode précédent, Gladiator a beaucoup perdu de sa superbe. Salement chahuté par les pseudo-X-Men dans un premier temps, il sera finalement vaincu par Mr. Fantastic, aidé de Captain America. Mr. Fantastic a compris que les pouvoirs de Gladiator sont pour une large partie mentaux. Un projecteur holographique va faire passer Captain America pour Mr. Fantastic, et celui-ci, protégé par son bouclier indestructible, va résister sans mal à tous les assauts de Gladiator, jusqu’à le faire douter de ses pouvoirs et le rendre ainsi vulnérable.

L’explication est assez peu convaincante, sa mise en scène encore. Que le bouclier d’adamantium résiste aux attaques de Gladiator, certes. Mais que Captain America ne vole pas dans le décor sous les assauts répétés de son adversaire, voilà qui est beaucoup plus douteux.

Autre déception : rien ne vient expliquer le fait que Gladiator soit persuadé que les Fantastiques sont des Skrulls, si ce n’est que « c’est déjà arrivé ». C’est un peu léger.

En invités, Spider-Man et Captain America viennent ajouter quelques scènes d’action supplémentaires à ce récit. La scène d’ouverture, dans laquelle l’Araignée découvre une sorte de tuyau bleu pendant sur les toits des immeubles, avant de réaliser qu’il s’agit de Mr. Fantastic, est assez amusante. Et John Byrne en profite pour rendre hommage à la couverture d’Amazing Fantasy #15.


En matière de spectaculaire, ce numéro anniversaire tient ses promesses. Son écriture aurait néanmoins bénéficié d’un peu plus de rigueur.


Censure :

La page 20 de cet épisode a été supprimée :




L’ARAIGNEE : La Clé ! (21 pages sur 22)
(The Key, in Spectacular Spider-Man #114, mai 1986)

Scénario : Len Kaminski.
Dessin : Joe Brozowsky.
Encrage : Keith Williams & Del Barras.
Couverture : Keith Pollard.

Résumé :

Un cambrioleur pénètre chez Peter Parker et s’empare du costume de Spider-Man, pour qui il va tenter de se faire passer.


Commentaire :

Le personnage central de ce fill-in est Marc Noletti, un cambrioleur sans envergure ni talent, qui va pourtant toucher le gros lot en s’introduisant chez Peter Parker où il vole son costume. Il va ensuite se faire passer pour l’Araignée, ce qui va rapidement lui créer une montagne de problèmes : arrêté par la police, il se trouve contraint par l’inspecteur Polanski à collaborer avec lui pour arrêter une bande de loubards. L’un comme l’autre manqueront de peu d’y laisser leur peau et seront sauvés in extremis par l’arrivée du véritable Spider-Man.

Marc Noletti n’apparaît pas comme un personnage très futé. Il ne semble même pas faire le lien entre l’Araignée et Peter Parker, quand bien même il a trouvé son costume chez ce dernier ! Sa seule idée est de revêtir le costume et de reprendre ses cambriolages sous l’identité de Spider-Man. Les scènes dans lesquelles Noletti tente de jouer à être l’Araignée, avec les plus grandes difficultés du monde (en particulier lorsqu’il utilise les lance-toile) sont les seuls moments un peu intéressants et amusants de cet épisode.

Len Kaminski tente de donner un peu d’épaisseur au personnage de Noletti, en évoquant sa relation avec son père, honnête artisan serrurier dont les affaires vont mal, et auquel son fils vient en aide grâce à l’argent que lui rapportent ses cambriolages. Kaminski ne sort jamais des clichés d’usage. Il finira son récit par un happy-end, Marc Noletti ouvrant, sur les conseils de l’Araignée, une société d’électronique qui lui permettra de régler les problèmes financiers de la famille.


L’inspecteur Polanski et le gang qu’il affronte sont moins intéressants encore. Le premier est le stéréotype du flic marvelien, bourru et voyant d’un mauvais œil les héros costumés. Et qu’il ait pu croire que Marc Noletti soit l’Araignée n’en fait pas un policier particulièrement doué. Face à lui, les voyous n’ont d’autre rôle que de se prendre quelques baffes dans la scène finale.

L’Araignée est peu présent durant la plus grande partie du récit. On le voit de temps en temps s’agiter pour retrouver l’indélicat qui s’est emparé de son costume, et dans les dernières pages sauver Noletti et Polanski.

Pour finir de rendre cet épisode sans intérêt, il a été dessiné par Joe Brozowsky, dans un style des plus médiocres. C’est dire s’il n’y a rien à sauver de cette histoire.


Censure :

La page 4 de cet épisode a été supprimée :





IRON MAN : Le Labyrinthe (22 pages)
(The Maze, in Iron Man #203, février 1986)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Mark Bright.
Encrage : Akin & Garvey.
Couverture : Mark Bright.

Résumé :

Iron Man, miniaturisé par Hank Pym, pénètre dans un ordinateur pour retrouver le compte sur lequel se trouve l’argent que lui a volé Obadiah Stane. De retour chez lui, Bethany Cabe tente de l’assassiner, et il est sauvé par l’intervention de Madame Masque.


Commentaire :

La scène d’ouverture de cet épisode, un flashback ayant eu lieu un mois plus tôt, confirme enfin ce qu’à peu près tout le monde avait deviné depuis longtemps : Bethany Cabe et Madame Masque ont échangé leurs corps. Sous l’apparence de Bethany, Madame Masque est décidée à tuer Tony Stark pour venger la mort de son père, le conte Néfaria. Dans ses apparitions précédentes, le personnage de Madame Masque apparaissait souvent comme très ambigu, vouant à Tony Stark un mélange d’amour et de haine. Sous la plume de Denny O’Neil, elle devient une psychopathe monomaniaque, entièrement dévouée à sa vengeance. C’est Bethany Cabe qui l’empêchera de parvenir à ses fins, sous le regard médusé de Tony Stark.

L’ombre d’Obadiah Stane plane sur tout cet épisode. Outre la situation dans laquelle se trouvent Bethany Cabe et Madame Masque, il est également question ici de l’argent de Tony Stark que Stane a détourné à son profit. S’en suit une aventure lors de laquelle Iron Man doit faire appel à Hank Pym pour se faire miniaturiser et pénétrer à l’intérieur d’un ordinateur. Une assez curieuse manière de récupérer des fichiers informatiques, mais qui donne à cet épisode son quota d’action.


La réaction de Tony Stark en apprenant qu’il a la possibilité de récupérer (une partie de) sa fortune est intéressante. Comme avant de réendosser l’armure d’Iron Man, il craint que renouer avec son passé ne fasse que produire les mêmes conséquences et ne le fasse à nouveau plonger. Tony Stark a profondément changé, et la tentation de tirer un trait définitif sur son passé est grande. Il ne franchira cependant pas le pas et récupèrera sa fortune. Pour en faire quoi ? La réponse dans les prochains épisodes.
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