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Vieux 02/05/2009, 19h59
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
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Hellblazer #129 - 133 parus dans le TPB Son of Man par Garth Ennis & John Higgins



Plot : Alors que John prends du bon temps, Chas débarque chez lui poursuivit par les flics et lui raconte que pour éponger sa dette, il a accepté un job sans poser de questions. Et il se trouve qu'il s'agit de faire le pilote pour un tueur qui s'en prends au membre du clan Cooper dont le chef Harry est le roi du Londres Underground!
Constantine panique à l'idée de se méler des affaires des Cooper. Il explique à Chas que il y a 15 ans, ce sont les Cooper qu'ils l'ont fait sortir du centre mental pour qu'il ressuscite le fils d'Harry, Ronnie, mort dans un accident. Cela était tout simplement impossible alors les Cooper menacèrent John qui décida, aidé de Header, Rick et Brendan, de faire posséder le corps de Ronnie par un démon, qui ne répondrait qu'à lui. Les Cooper ne virent que du feu et jamais John ne voulut se mêler de la suite.
Néanmoins, John enquête pour comprendre ce qui se passe et remonte la piste du commanditaire du meurtre à une filiale des Cooper où, horrifié, il découvre un stock de bébés congelés. Choqués, il reprends des forces avec l'une de ses voisines lesbiennes!
Pendant ce temps, son père malade, Ronnie tire les ficelles utilisant la tentative de meurtre dont il est semble t'il le commanditaire pour déclencher une vraie guerre des gangs. Il finit par capturer Chas et John qui se mélaient trop de ses affaires et leur avoue son plan : son père attends un enfant de lui même, et il compte utiliser cette vision vicieuse de la nativité ainsi que l'énergie négative qui ressort de la guerre des gangs pour créer une religion démoniaque. Harry finit par mettre bas et dans sa joie, le démon quitte John du regard. Ce dernier en profite pour menacer la vie du nouveau né. Le démon n'a pas le choix et il retourne en enfer, cédant au chantage. Néanmoins, John finit par tuer le bébé a coups de haches et lui et Chas se cassent...
John se détends enfin, conscient d'avoir marqué encore des points contre l'Enfer mais en même, cette affaire lui a fait revivre un épisode avec ses amis qui lui manquent...


Une petite pause dans la parution TPB, et voici après quelques numéros, Son of Man!
John a remonté la pente que Ennis lui même lui avait imposé, plus cool, plus décontract, le whisky à la main, passant une soirée tranquillou, voilà les ennuis qui viennent frapper à sa porte !
Et c’est parti !
Ennis continue à nous livrer une excellente copie du bastard anglais. La recette est la même mais elle fonctionne toujours. La situation, les personnages, tout est parfaitement introduit, tout s’imbrique, le récit s’étoffe petit à petit, se découvrant lentement mais sûrement et Ennis l’enrichit de petits à cotés savoureux. Ainsi ce qui est à la base une histoire pouvant se résumer en deux lignes prends une tout autre ampleur et c’est là le génie d’Ennis. Ces petits à cotés savoureux donc sont un vrai plus, je pense ainsi au flashback avec les anciens amis de John, tous morts. Après avoir lu les anciennes histoires, les revoir, même en flashback, cela à l’air de faire autant plaisir à John qu’à nous. Et cette fin sentimentale un peu nous rends aussi nostalgique que lui. C’est basique, le coup du « souviens toi cette époque » mais de Dieu ça marche quand même bien. Autres à cotés, la vie de John, rien à voir avec l’histoire mais entre le voisin pervers, le vieux qui a fait la guerre et les lesbiennes, on a toute l'étendue de l’univers d’Ennis et de Constantine, le genre de détail qui font la différence entre un bon récit et un récit classique et plat.
Bon et le plot principal alors ? ultra classique certes, la possession basique je dirai digne de certains films ou épisodes d’X-Files…si ce n’est que retranscris dans l’univers de Constantine, ça passe quand même mieux ! Rien d’exceptionnel donc, un peu léger sur la fin même je dirai. Le passage des guerres des gangs servant à apporter de l’énergie négative pourrait être plus développé, plus sadique ou crade. Cela aurait bien appuyé l’affrontement avec le démon. Autre point moyen, la manière utilisée pour faire partir le démon, un peu trop facile, pas bien recherchée, dommage cela gâche un peu… ou alors ‘sont trop cons ces démons !
Niveau rythme, un crescendo sympathique, avec néanmoins un petit coup de mou au milieu. Le début commence forcément à fond, on apprends assez vite les tenants et aboutissants et ensuite, donc le ventre mou du récit, un poil long avant la fin apocalyptique.
A noté par ci par là quand même la touche Ennis avec du bon crade mais qui sert l’ambiance du récit, rien de gratuit.. quoique…néanmoins, malgré une fin bien degueu, il me semble que mieux aurait pu être fait. On sent bien deux temps dans le récit, un premier où l’histoire se développe, où on nous parle du démon, et des choses ignobles qu’il peut accomplir. Et une deuxième, horrible où ceci se réalise. Cela dit la transition est assez facile et soft, là où Ennis aurait peut être pu mieux nous préparer à cette orgie, justement en faisant monter un peu la pression comme il l’avait si bien fait dans Rake at the Gate of Hell. Là on entre dans le passage crade, sans vraiment l’impression qu’on va vomir…

A moins que les ce ne soient les dessins de Higgins ? Certes, il est très bon sur la première partie avec un bon découpage qui alterne efficacement scène descriptive et scène émotionnelle, un bon encrage bien sombre, comme il faut, cases bien détaillés, perso très émotifs… mais justement le style reste identique lors de la fin, là où avec quelques effets de style peut être, cette dernière aurait pu être mieux mise en valeur ! Du coup, elle passe presque toute seule…là où finalement Dillon était meilleur pour ses scènes surnaturelles.

Bref au final, du bon taff d’Ennis dans la gestion de l’univers et des perso, clairement il maîtrise son sujet, pas de lourdeurs, pas de fausses notes mais un arc moins génial que les autres, la faute à quelques facilités scénaristiques, et, pour une fois, une ambiance moins présente.
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