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Vieux 05/01/2010, 22h47
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Bon année de la part de la Vault.. oué champ' et bisous bisous a minuit!!

Bon allez au taff!

Hellblazer #194 - 200 parus dans le TPB Stations of the cross par Mike Carey & Marcelo Frusin, Steve Dillon, Leonardo Manco, Chris Brunner



Plot : Constantine, complètement amnésique, ère au milieu du chaos suite à sa victoire sur la bête. Il est pris pour cible par un psychopathe puis par la démone Rosacarnis. De mal en pis, John tombe malgré lui entre les mains de Ghant qui a monté sa propre secte et qui pour se venger tente de le vendre aux enchères aux démons de l'Enfer.
Constantine doit alors accepter l'offre de Rosacarnis, son aide en échange d'une journée de sa vie mais il regrette vite ce choix...


Après un numéro apocalyptique, Carey doit enchainer, exercice pas forcément facile de repartir, de refaire partir un récit après ce qui aurait pu être une fin. Mais cette difficulté, Carey la retourne et la transforme en force ! Dés le début, il lance plusieurs pistes, plusieurs personnages, plusieurs intrigues et hop le lecteur est ferré et sans être génial, la curiosité fait son œuvre et on tourne les pages, voir où l’auteur veut aller.
Pour le reste, c’est très équilibré, situation nouvelle pour Constantine, mais Carey reste dans la lignée de l’opus précédent en multipliant les liens directs et les scènes s’enchainent assez vite, dévoilant le plot petit à petit…peut être peut on regretter un récit un peu trop dense, pas très posé, Carey privilégie l’histoire à la psychologie des personnages là où on aurait bien vu un bon break un peu plus lent. Mais c’est le défaut principal de Carey. Cela dit il réussit quelques belles scènes justement qui auraient pu être mises plus en valeur si le récit n’avait pas été aussi pleins.
Carey se permet même le coup de génie (à mon avis) de re-repartir, de re-refaire démarrer le récit vers le milieu du TPB, au point où justement, on aurait pu avoir un coup de mou. Pas mal d’intrigues avaient été dévoilées, des mystères levés mais hop ! Carey glisse sur un autre récit, entrainant tout à sa suite et à peine le temps de souffler que cela s’enchaine encore. Une deuxième partie très Hellblazeresque, démons, incantations, sectes, … tout y est pour un scène très puissante avec un John vendu aux enchères à l’Enfer. Et si le dénouement est un peu tiré par les cheveux, cette scène reste un grand moment de Hellblazer, une pure délectation pour le fan de ce genre d’histoire, Ennis style !

Est ce fini ? non ! Le meilleur est à venir, le fil rouge du TPB se termine dans une mini anthologie au dernier numéro. Encore un petit coup de génie de Carey qui se permet après une histoire de fin du monde de sortir encore de quoi accaparer l’interet du lecteur. Certes à dimension plus modeste mais une vraie bonne idée à grand potentiel !
Au final donc un très bon numéro, on ne s’ennuit pas, il y a quelques coups de génies même si on peut regretter un rythme effréné qui peut gâcher un peu l’impact des moments forts. Mais Carey évite les pièges et ne fait pas du Ennis ou du Ellis, mais du Carey, et c’est foutrement bieng !

Coté dessins, Leonardo Manco se charge d’enchainer avec l’opus précédent avec grand talent, un style sombre et violent qui colle parfaitement à l’ambiance post apocalyptique de début du TPB. Là aussi, sans être génial, sans prendre trop de risques, le trait reste efficace par son coté malsain mmmmh…Chris Brunner ensuite est correct mais hélas un peu moins bon, et en plus coincé entre Manco et Frusin. Un style à la Jock, un peu moins détaillé qui ne laisse pas un grand souvenir tout en fournissant un boulot honnête. Frusin enfin pour la 2ème partie fidèle aux opus précédents, les cases sont belles, bien orientées, , il semble bien maitrisé le style de Hellblazer ce qui rends son travail très efficace. Parfois un encrage noir un peu trop présent, notamment à des moments où les sentiments d’oppression ne sont pas forcément important. Le dernier numéro, la petite anthologie compte en plus Steve Dillon qu’il est toujours très agréable de croiser sur Constantine !
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