[hell_nico]

Bien Godzilla, je vais pouvoir rebondir (d'autant que Godzilla, le remake d'Emmerich, j'ai vraiment aussi eu du mal à aller jusqu'au bout). Je retitrerais le topic pour ma part: les films qui m'ont physiquement fait souffrir mais je suis resté jusqu'au bout.

Cannibal Holocaust: vu dans mon jeune âge, trouvé ça nul et extrêmement dérangeant.
Avis d'aujourd'hui: Sans ce film, ce monument de pur effroi(un petit tas de pierre et de branchages noués dans la forêt) qu'est Blair Witch n'aurait pas existé, donc respect. Reste effectivement que le métrage même maintenant est difficilement regardable, si on est un peu sensible à la souffrance animale.

Les trois premiers films de Gaspard Noe: Carne, Seul contre tous, Irréversible. Des films comme une épreuve, certes, mais des leçons de cinéma: manipulation maline du spectateur, jouant sur le montage, le score. Une maestria indéniable. Inspirée notamment de:

Salo de Pasolini: le film qui m'a fait regretter d'être un humain. Proprement traumatisant pour quelqu'un qui dans sa prime jeunesse a lu le divin marquis dans un contexte purement historique (critique du pouvoir absolu). Filmer et adapter les scènes inspirées par Sade dans son traité de torture des 120 journées (quasi illisible car pas achevé et écrit dans l'urgence) à l'époque de la seconde guerre mondiale et dans les conditions où le film est rendu est tout bonnement cauchemardesque.

Et pour finir sur une note de bonne humeur: Jeanne d'Arc, Luc Besson. Luc, baissons la lumière, et pis tu te casses.

Oui, chuis bourré.