[sim theury]

Strange Tales # 69 (vol 1)
Juin 1959


Couverture : Jack Kirby / Christopher Rule [/i]

1/ The Man in the Iron Box! (5 pages )
Stan Lee / Bob Forgione / Bob Forgione

	Citation:			Posté par Brother Ray
	Durant ces années troubles, Phineas Stokes était certainement le plus grand scientifique du moment. Dans un climat de guerre froide inquiétant, exacerbé par de récentes déclarations alarmistes, l’humanité est très proche d’une guerre totale entre les deux blocs. Stokes, conscient de la menace, a mis au point un dispositif capable de maintenir en hibernation un être humain et lui éviter ainsi les conséquences néfastes engendrées par un tel conflit. Il envisage donc de tester son processus sur lui-même et se « retirer pendant quelques années », pour ressurgir lorsque tout ce sera arrangé. Vu que cet homme certes génial nourrit un mépris immense envers ses semblables, il compte bien ne partager son secret avec quiconque. Ce ne sont certainement pas les agents fédéraux venus chercher de l’aide qui vont le faire changer d’avis. Quand le summum de la tension est atteint entre les deux grandes puissances, Stokes s’immerge dans sa curieuse machine et active le levier de commande. Son réveil prévu dans un lointain futur sera pour lui un ravissement vu qu’il est convaincu que l’avenir ne pourra être que paix et bonheur pour l’humanité entière. Pendant son hibernation tout ne se passe pas exactement comme prévu, la grande guerre n’aura pas lieu. La race humaine réconciliée, a profité de ces années de bonheur pour élaborer un projet spatial ambitieux. En effet la plupart des humains ont décidé de s’expatrier sur des planètes lointaines bien plus accueillante que la notre. A son réveil Stokes à la surprise de découvrir un monde à l’abandon ou les quelques oubliés sont enrôlés de force par des extra terrestres belliqueux. Il fera d’ailleurs partie du lot. Etrange destinée… Mon avis : Une histoire moralisante à souhait qui ne séduit pas vraiment. Ce ne sont certainement pas les quelques bons panels de Forgione qui apporteront à ce récit ennuyeux un quelconque intérêt.

2/ Rocket Ship X-200 (5 pages)
? / Don Heck / Don Heck

Réimprimé dans Fear #5, November 1971

	Citation:			Posté par Brother Ray
	A l’heure où les vaisseaux spatiaux dépassent allègrement la vitesse de la lumière, Charlie Brewster et son X-200 font figure de reliques. Ce pilote d’un « autre age », a grand renfort de brimades, va décider de quitter la Terre pour essayer de rebondir quelque part ailleurs dans la galaxie. Après avoir quitté notre planète, il tombe nez à nez sur une force d’invasion extra terrestre qui se dirige justement vers la Terre. Les forces régulières de surveillance, équipées d’engins hyper rapides, n’ont même pas le temps d’apercevoir la menace. C’est donc Charlie qui lance l’alerte. L’armada ennemie détectée, la réponse des Terriens ne se fait pas attendre. L’effet de surprise ayant échoué, les envahisseurs décident de se replier. A son retour sur Terre Charlie, accueilli en héros, se voit gratifié des plus hautes distinctions. On lui propose même de prendre le commandement d’une patrouille de surveillance composée uniquement de X-200, réhabilitant ainsi ce vaisseau qui bénéficie alors d’une seconde vie. En somme, un juste retour des choses… Mon avis : De bons sentiments et une revanche méritée pour Charlie. Une construction hyper classique, pas vraiment appuyée par le style de Heck qui rend là, une copie bien tristounette

3/ Journey into Nowhere! (4 pages)
? /Joe Sinnott /Joe Sinnott ?

Réimprimé dans Fear #3, March 1971

	Citation:			Posté par Brother Ray
	Dans un monde dominé par une actualité peu réjouissante et à l’avenir bien incertain, deux scientifiques travaillent sur une machine à voyager dans le temps. Walter Johnson et Thomas Blake sont sur le point d’aboutir. Mais, leurs points de vues divergent lorsqu’ils évoquent la possibilité de se projeter dans le futur. Walter pense que ce voyage est possible et qu’il est nécessaire. En effet il est convaincu que les renseignements collectés dans le futur pourraient être bien utiles pour améliorer le présent. Thomas ne voit, quant à lui, que le coté utopique d’une telle expédition : comment pourrait-on aller vers ce qui n’existe pas encore ? La machine temporelle est désormais opérationnelle et les 2 amis lancent leur engin vers le futur, manière de vérifier leurs hypothèses. Dès leur arrivée, la surprise est grande… Ils ont effectivement fait un saut temporel, mais dans le passé ( ???), les voici en pleine préhistoire. Thomas semble avoir prouvé à Walter que sa théorie est la bonne. Un peu désorientés ils décident de regagner le présent. En réalité, c’est bien le futur qu’ils ont exploré. Mais ils ont omis ce détail que de toute façon ils ne pouvaient pas imaginer. Suite à de nombreuses guerres mondiales, le monde tel que nous le connaissons n’existe plus, voilà donc ce qu’il est devenu… Mon avis : Bien réalisée, cette petite histoire est illustrée avec soins par un Sinnott fort appliqué. Certes le sujet a été (et sera) grandement exploité, mais un bon point tout de même

4/ The World that was Lost! (4 pages)
? / Jack Kirby / Christopher Rule ?
"Professor 'X' Prototype"

Réimprimé dans Tower of Shadows #9 (January 1971)





" 'Kojak' + 'l'Homme de fer' prototype"

Le riche Linus Vermeer se lance à la recherche du continent perdu d'Atlantis. Le capitaine Jordan et son équipage ne croit pas une seconde dans les chances de succès de cette quête. Mais un jour, Linus demande a se qu'on stoppe le bateau : ils sont au dessus d'Atlantis et il sort de sa chaise roulante et saute à la mer révélant sa vraie nature d'amphibien (mi-homme / mi-poisson).
(Cette chute sera reprise dans une histoire de Strange Tales # 97.)
Une histoire comme tant d'autres à l'époque. Sa seule particularité : Linus Vermeer présente une forte ressemblance avec le professeur Charles Xavier le leader des X-Men. Il n'en faut pas moins pour qu'on "vende" ce personnage comme "le prototype du Prof. X" faisant ainsi monter la cote du comics.

5/ The Threat from the 5th Dimension! (5 pages)
Stan Lee ? / Steve Ditko / Steve Ditko ?

Réimprimé dans Tower of Shadows #9 (January 1971)



Traduit dans dans Vengeur # 11 (11/1974) Arédit – Comics Pocket

	Citation:			Posté par Brother Ray
	Ce récit essaie de présenter une vision originale du monde des rêves. Il s’intéresse, tout particulièrement aux cauchemars. Si vous êtes victimes de ce genre de problème, ne loupez surtout pas ce post. Je ne vous promet pas pour autant une guérison garantie. Tout commence dans un cabinet médical, un patient vient consulter dans un but très singulier. Voilà un gars qui a une théorie des plus farfelues sur le sujet… Il semble persuadé que les habitants de la 5ème dimension veulent, depuis toujours, prendre possession de notre réalité par le biais du cauchemar. Effectivement on peut comprendre leur motivation. Leur plan d’invasion doit être précédé d’une étude approfondie de l’humain, ils essayent inlassablement d’en « capturer » un, afin d’étudier ses réactions, son comportement, etc. Mais ces créatures ne peuvent agir que dans le cas où le cobaye ne croit pas à leur existence. Vu sous cet aspect, on peut aisément donner raison à ce bon docteur qui semble ne pas adhérer du tout à ces révélations. Pourtant les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent être. Le médecin, l’espace d’un instant, perd son aspect humain et se présente sous son aspect originel. Il est lui aussi un agent de ces créatures qui essaient de prendre le contrôle de notre réalité. Pourtant il commet l’erreur de dévoiler le secret de leur perpétuel échec. La lutte promet d’être serrée, car le jour où la dernière personne croyant aux créatures cauchemardesques aura cessé d’exister, la grande invasion pourra enfin débuter. Comme l’on pouvait s’y attendre, cet événement va conforter notre héros dans sa position et lui provoquer le coup d’adrénaline qui va le transformer en véritable rempart inter dimensionnel face à ces êtres bien singuliers. Mon avis : Même si le sujet reste un peu alambiqué on appréciera l’originalité de la mise en place du scénario et de son dénouement. Steve Ditko n’a certainement eu aucun problème pour rehausser de son trait un récit, somme toute, pas inintéressant du tout.