|
Citation: |
|
|
Posté par arrowsmith |
|
|
|
|
|
je virevolte pendant mon week end dans le Michigan et j'ai sorti de ma pile (assez haute mais surtout à la baisse) les Punisher de Rick Remender.
Punisher #1 à #5.
Décompressé, en plein Dark Reign, Bendis ne t'a pas assez soulé avec The Hood, Remender (surement par commande) en remet une couche. C'est quand même plus fin (oui oui même pour du Castle on fire) que chez le scénariste d'Avengers. Le problème c'est que l'on a du mal à réellement comprendre les motivations de Frank et Remender ne fait pas dans l'original (WTF le nouveau microship qui tombe comme un cheveux dans la soupe sans que Castle se pose plus de question que cela). Ok il s'occupe de la mafia, et par ricochets de Norman Osborn. OK il y a désormais du lourd pour renouveler le casting avec de bonne surprises à la clé (et surtout des retour en hommage à Gruenwald et Baron) et surtout du super slip mais on se demande quand même où va le Punisher qui n’arrête pas de courir. C'est une approche très cinématographique pour ces cinq premiers numéros (surtout souligné par la performance de Jerome Opena, parfait), qui se lit très bien en enchainant les numéros mais il reste un arrière gout d'anecdotique à la fin. Bon il faut dire également que même si il y a peu de texte, la traduction de LB n'aide pas (c'est d'un fade).
Des épisodes coup de poing, un peu quelconque. A voir la suite ... |
|
|
|
|
Suite avec
Punisher #6 à #10 dessiné par Tan Hueg Huat et massacré par celle dont on ne doit pas prononcer le nom (et qui oublie la double particule dans la négation).
5 numéros de combat contre les ressuscités du bar sans nom. On va dire que Remender nous sert un très long arc (comme d'hab) sur un pitch unique. Pas excitant et cela annihile les quelques bonnes idées (Microship traité à la truelle, le possible retour de la famille de Frank, l'identité de Henry non exploitée). En plus Remender ne fait pas dans la dentelle tant c'est bourrin (violence gratuite, très gratuite) et sans concession. Vraiment pas passionnant. De plus les planches du très bon Tan Hueg Huat sont bouffés par la colorisation de Lee Loughridge, à moins que cela ne vienne d'un défaut d'encrage ou d'une impression médiocre. La suite c'est de l'inédit pour moi (j'avait arrêté à l'épisode de The List par JRjr à l'époque et j'ai trouvé chez Gourvy le TP de la fameuse saga inspirée de la créature de Mary Shelley).
Du très moyen pour l'instant pour un Remender brouillon et peu inspiré finalement.
NB : l'annual dessiné par Jason Pearson avec Spidey rehausse à peine le niveau (et on je ne comprends pas comment le situer)