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Vieux 06/01/2016, 21h51
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Zen arcade Zen arcade est déconnecté
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Art Blakey et ses Jazz Messengers, y a une tonne de disques à découvrir.
Perso, je pointerais le fondateur A night at Birdland vol.1 et 2 en 1954 avec notamment Clifford Brown à la trompette et Horace Silver au piano. C'est la base du hardbop, c'est irrésistible.
Moanin' en 1958 est en effet un grand classique, mais je préfère la période qui suit, qui voit l'arrivée de Wayne Shorter au tenor sax.
De 1959 à 1961, ils enregistrent un paquet de sessions en quintet (avec aussi Lee Morgan à la trompette) qui valent toutes leur pesant de cacahouètes (particulièrement le disque A night in Tunisia de 1960). Entre 1961 et 1964, le groupe évolue en sextet avec l'adjonction du tromboniste Curtis Fuller et c'est toujours aussi excitant.
Ensuite, Wayne Shorter quitte le groupe pour rejoindre le légendaire second quintet de Miles Davis et la production des Jazz Messengers devient largemement moins essentielle.
Un autre disque d'Art Blakey qui me tient beaucoup à cœur, c'est un enregistrement de 1957 avec Thelonious Monk. Juste génial.


https://en.wikipedia.org/wiki/Jazz_M...rs_discography

La liste des enregistrements des Jazz Messengers : tout ce qui a une date d'enregsitrement entre 1959 et 1964 est terrible. Avant 1959, c'est aussi super bien.

Pour ce qui est de Max Roach, l'autre très grand batteur - leader de l'époque (là où Blakey est très africain et physique, Roach est beaucoup plus fin et aérien), je recommande également à cette époque très chaudement We insist, avec le génial trompettiste Booker little.
Mais il serait vraiment dommage de louper son album Deeds, not words avec également Booker Little (malheureusement décédé extrêmement jeune) et aussi le fabuleux Out front de Booker Little en leader avec Max Roach et Eric Dolphy.
Sinon, la quintessence de Max Roach, c'est quelques années plus tôt : ses enregistrements avec Clifford Brown.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - Arbre de fumée
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