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Vieux 08/01/2010, 16h21
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EsseJi EsseJi est déconnecté
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Planetary #10
Magic & Loss. 22 pages
Cover date: 06/00



Pitch: Quel est le point commun entre une paire de bracelets, un bout de tissu extra terrestre et une lanterne bleue? Réponse: ce des trophées des Four.

What you need to know about this issue: Dans les locaux des Fours qui sont passés au peigne fin par Planetary on y trouve d'étranges trophées. Qui ont souvent une histoire macabre. Ils ne vous évoques rien? Elijah Snow lui, oui.

Comments: Au tour des icônes DC de se faire disséquer dans les pages de Planetary, et le mot n'est pas trop fort quand on voit les sorts réservés aux pauvres avatars de Superman, Wonder Woman et Green Lantern. Seulement à vouloir consacrer un épisode au comic mainstream on perd dans la subtilité des références auxquelles ont était habitué jusqu'ici. Plutôt que des références ou des hommages à trois grands canons de chez DC, on assiste à une redite de leurs origines avec de faibles nuances. Les dialogues comme ceux des parents du pseudo superman avant la destruction de leur planète et ceux de la mère qui trouve que son amazone de fille est une "merveille" peuvent coller aux personnages originaux. En fait Ellis raconte ces histoires que l'on connait par cœur en y insérant à chaque fois juste un petit élément personnel. Pour les origines de Superman, c'est le décollage de la fusée transportant le bébé qui est l'élément déclencheur de la destruction de la planète. Concernant Green Lantern si la lanterne est le symbole du corps de policier inter galactique c'est parce que le fondateur venait d'une planète ou la pollution et les dérèglements climatiques filtraient les rayons du soleil créant une nuit perpétuelle, le serment d'introduction au corps se permet un "be the light in blackest night". Enfin pour Wonder Woman elle essaiera de rentrer en contact avec le pays aux missiles phallique juste au moment du début de la course à l'espace. Là ou l'histoire diffère avec leurs homologues de la maison mère c'est que c'était sans compter sans les Four, le bébé extra terrestre a été brulé quelques instants après que son vaisseau ait atterri, le policier de l'espace a été capturé et disséqué par Randall Dowling après que ce dernier à pulvérisé l'amazone à l'aide d'un statellite, elle qui allait quitter son ile. Il s'était préparé à l'existence d'une ile peuplée d'amazones qui apparaît grâce aux Planetary guide d'un certain "vieil ami". L'intervention des Four envers ces possibles concurrents fait immanquablement penser que c'est là le début d'une guerre que DC avait l'habitude de livrer seule quand dans les années 60 est arrivé Marvel. Et puis on ne peut pas faire un épisode en hommage à l'un des big two sans que l'autre ne soit trop loin, surtout si on parle de slip.
Ça faisait un bout de temps que Planetary n'avait pas assuré son encrage dans l'univers Wildstorm, erreur réparée quand Dowling parle de Henry Bendix, qui avait eut son blason de badass redoré par Ellis dans Stormwatch. Planetary en arrive à être absent de son propre titre, juste quelques panels sur Elijah Snow au début et à la fin de l'épisode. Mais assez pour que l'on s'aperçoit que le personnage a changé, il commence à porter un nouveau regard sur ce qui l'entoure, en l'occurrence les trophées des Four: les bracelets de l'amazone, le linge du bébé avec le sigle de sa famille et la lanterne du policier extra terrestre. C'est peut-être le déclic que Snow attendait, il prend une décision: il doit aller voir John Stone...

La phrase de l'épisode: Not the sort of thing we can allow to effect the exoteric culture, of course.


Dernière modification par EsseJi ; 08/01/2010 à 16h29.
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