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Bon, Godland de Casey et Tom Scioli. Archer, un astronaute seul rescapé d'une mission sur Mars, se voit conféré des pouvoirs cosmiques, ce afin d'aider l'espèce humaine à évoluer. L'armée US l'installe avec ses soeurs dans une tour au centre de New York et l'appelle à l'aide pour les situations dépassant les capacités des forces armées : le crash d'un quadrupède extraterrestre dans la muraille de Chine enlevé par un crâne junkie, l'enlèvement d'un athlète patriote et égérie des américains par une super-vilaine sadique ou encore l'arrivée d'une pyramide se préparant à offrir la population de la Grosse Pomme en sacrifice orgasmique à une entité cosmique. Pendant ce temps, un cyborg ancien valet d'un génie du mal et de la souffrance découvre peu à peu l'existence du 4e mur.
36 numéros dévorés en une journée, j'ai dû me freiner pour éviter de trop me gâcher la lecture. Il faut aimer le délire Kirby que revendique cette série à 100% (les couvs de plusieurs prods Marvel et DC de Kirby apparaissent d'ailleurs dans l'histoire), dans les thèmes et les personnages que le graphisme de Scioli. Casey conserve néanmoins les sujets qui lui sont chers, ici l'évolution de la race humaine déjà abordée dans Mr Majestic, WildCATS ou Catalyst Comics. Le story arc général porte sur l'éveil de la conscience du héros et son rôle dépassant les simples tropes de comics. Même si la série est visiblement écrite en vue des TPB et en saisons de 12 numéros, le comic est tellement barré que ça passe : à la manière d'un Nextwave ou d'un Casanova, Godland propose 30 idées par numéros et compte sur les connaissances du lecteur pour combler les vides : par exemple, l'auteur introduit pendant quelques numéros et sans forcément les présenter des êtres divins capable de fusionner en une seule forme, il suffit de les remplacer par les Eternels pour savoir ce qui se passe. Ne me manque plus que le final pour achever cette épopée cosmique
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