SPIDER-MAN UNIVERSE 1 : SPIDER-WOMAN LAST DAYS
Je ne voulais pas lire cette bd au départ, je ne suis pas client des relookages modernes sur les persos féminins. Mais je suis au délà de mes à priori parce que d'abord j'adore le graphisme de Javier Rodriguez. mise en page diynamique, personnages lèchés, expressivité tout y est pour en faire un ravissement pour les yeux.
L'histoire est aussi assez sympatique à lire. elle prend en compte pas mal d'aspects connus de Jessica Drew et ça, c'est cool
Par contre, bon ben ça casse pas trois pattes à un canard. On a droit en filigranne à une reflexion sur la réinsertion et la condition de de femme de super-vilain. Une tentative est faite dans la première histoire d'un message vaguement féministe mais je dois dire ça tombe un peu à plat parce que finalement éludé rapidement. La seconde histoire démarre de manière beaucoup plus "à l'aise " et on sent que la série a pris ses marques, le ton à cheval entre comique de situation et violence "adulte" (la scène de l'abbatoir) est de mieux en mieux. Le supporting cast est très bien trouvé, j'ai apprécié retrouver ce bon vieux Ben Urich en vieux mohican de la presse écrite et Porc-épic m'a fait sourire, de plus je pressens que ce dernier pourrait être un vecteur d'émotion assez interessant (le mec minable et dérisoire mais qui a quand même le droit de s'exprimer).
Après un faux départ, le titre semble trouver une identité, Dennis Hopeless s'affranchit d'arc en arc et je compte bien jeter un oeil à cette histoire de grossesse dansle prochain numéro...