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Vieux 07/11/2015, 23h19
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Je recommande chaudement le Little Nemo, retour à Slumberland.

Voilà ce que j'avais écris sur le #1, le #3 et le #4 :

LITTLE NEMO : RETURN TO SLUMBERLAND #1 (Eric SHANOWER / Gabriel RODRIGUEZ / Nelson DANIEL)



Je me suis laissé emporter par le Little Nemo de Eric SHANOWER, Gabriel RODRIGUEZ et Nelson DANIEL de fort belles manières. Je ne suis pas tombé de mon lit mais il s'en est fallu de peu. J'ai fait de beau rêves en tout cas.
Pourtant je trouvais le sujet casse gueule. S'attaquer au monument de Winsor McKay il fallait oser. Et bien les 3 artistes font preuve d'assez de retenue et d'humilité pour réussir leur pari.

Et c'est là que l'on se dit que la réussite tient également au bon choix de l'équipe. Plus je tournais les pages (dans tous les sens du terme) plus le choix de Eric SHANOWER fut une évidence. Monsieur Wizard of Oz (sur toute les coutures) connait bien l'enfance et son impatience. Son Nemo (qui n'est pas le même que McKay) découvre, s'énerve, s'impatiente, s'émerveille et fait déjà preuve d'un caractère bien trempé ... de petit garçon. Et tout cela en constante évolution, subtile, avec peu de mots, le long des 20 pages. Il ne trompe pas l'oeuvre original en employant le même folklore mais aussi les incontournables comme le lit ou la case de réveil.

Même constat pour Gabriel RODRIGUEZ. Son talent ne faisait aucun doute au vu de sons excellente prestation dans Locke & Key. Et bien là c'est la même chose aux pays des rêves. Il fait cela très proprement et avec beaucoup d'application. L'introduction sur Slumberland est très rythmé et haute en couleur, lorgnant allègrement sur le Franco Belge. Quand aux rêves agités de Nemo et bien il ne cherche pas à surpasser le maitre. Rodriguez les retranscrit avec sa palette personnelle et sa sensibilité. Les cases s'enchainent dans tous les sens, n'hésitant pas à déborder aux hasards de montagnes russes. Il y a une double page magnifique où Nemo survole de nuit un Slumberland superbe de détails. La colorisation de Nelson DANIEL est très moderne mais employant des couleurs rappelant sans cesse les planches oldies but goodies de McKay.

Pepite, madeleine.... envoutement. C'est beau la simplicité et les rêves. Excellente surprise, grand moment de lecture et beaucoup d'émotions à l'arrivée.

LITTLE NEMO RETURNS TO SLUMBERLAND #3 (Eric SHANOWER / Gabriel RODRIGUEZ)



Bienvenue à Slumberland, le pays des rêves et à sa tour infernal, The Tessellated Tower. Infernal surtout graphiquement car c'est une sacré expérience à laquelle on est convié quand, comme Nemo et son nouveau copain Flip, on rentre à l'intérieur. C'est tout simplement magnifique. A l'envers, à l'endroit, perspectives, MC Escher, symétrie.. c'est tout une palette de composition de planches qui participe à ce récit haut en couleur qui se conclue par un véritable feu d'artifice très imagé.

A l'heure ou Taschen ressort une édition ultime en France du chef d'oeuvre de Winsor McKay il serait dommage de passer à côté de l'interprétation de Eric SHANOWER et Gabriel RODRIGUEZ.

LITTLE NEMO IN SLUMBERLAND #4 (Eric SHANOWER / Gabriel RODRIGUEZ)



Fin de la première mini série sur l'univers du chef d'oeuvre de Winsor McCay, et encore une fois un sans faute de la part de Eric SHANOWER, Gabriel RODRIGUEZ et Nelson DANIEL. C'est beau, lyrique (le chariot tiré par des poissons) et drôle (les Sky Terriers) et les artistes arrivent à rendre hommage à Winsor McCay sans tomber dans la caricature. Mine de rien c'est une belle ré-interprétation (ou suite c'est selon) que cela soit du côté de l'écriture car Eric Shanower ne s'y trompe pas pour capter l'enfance, ses rêves et ses doutes mais aussi graphiquement tant on ne peut qu'être enchanté par la prestation de Gabriel Rodriguez (et les couleurs de Nelson Daniel) qui évite lui aussi de tomber dans un copier coller de McCay. La fin est volontairement ouverte car il y aura des suites.

Cette première mini série est une réussite et c'est un sans fautes dans le choix des artistes. A lire sans modération, à partager entre petits et grands.
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“Our dreams make us large.” Jack Kirby

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