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Vieux 28/01/2009, 20h30
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FredGri FredGri est déconnecté
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FredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que TornadeFredGri est plus orageux que Tornade
Je viens de retrouver le fanzine ou avait été publié en 90 (et pas en 87 comme je le pensais, bonjour la mémoire !!!) le tout petit texte à partir duquel j'avais écrit mon petit scénario. J'ai retapé tout ça en gardant les phrases etc. C'est vraiment du texte de jeunesse mais bon, c'était mon tout premier essai en fin de compte ;-)))) Alors soyez indulgent, hé hé hé.

[B]Balade au bord du rêve[/B]

Ses pensées étaient confuses, mais pourtant il allait droit devant lui comme résigné devant le destin. Son armure avait depuis longtemps perdu ses éclairs d’argent pour des reflets boueux. Quel est son nom ? D’où vient-il ?

Réveille toi chevalier ! Regarde les prés verts qui te sourient, admire la rosée sur les feuilles, toute cette splendeur ne fait-elle rien ? Oui, c’est ça, arrête toi, descends de cheval, le chemin est encore long, il faut que tu dormes, il faut que tu réfléchisses à tout ça, cette quête qui te ronge la peau, les os… le cœur. Allez, dors, dors et essaie d’oublier cette vie de rêve, ces princesses, cette gloire que tu as abandonné pour le Graal.

Dis donc chevalier, la nuit est belle ! De quoi rêves-tu ? Encore de dragons à abattre, d’honneur à sauvegarder… ?

Le pays est plat, une immense étendue de neige ou se profile au loin un château. Ici il n’y a pas d’arbre et pourtant on peut entendre les oiseaux chanter. Le sol crisse sous chaque pas, le vent hurle et le froid se glisse partout, il faut courir pour se réchauffer, courir vers où ? Le soleil, le soleil chaud au dessus de la plaine. Courir, courir, se chauffer, le château, oui le château chaud, courir pour se chauffer au château. Il n’y a plus de distance, la neige semble avoir fondu, le froid n’est plus le principal soucis, le château est immense et macabre, on n’aurait pas dit comme ça, au loin. Le soucis n’est donc plus le même. Si on levait la tête, on pourrait apercevoir, au coin d’un donjon, une splendide créature en détresse, à ce moment là, au diable la neige, le froid, la chaleur. Un seul vœu dans le sang, une seule pensée, délivrer cette beauté, cette princesse, car cela doit certainement être une princesse, c’est logique, elle est si belle ! La porte est immense, plusieurs… Oh oui, cela fait bien pour le prestige tout ça, mais ça n’est pas très solide, cela ne doit pas être très solide, surtout, un coup de pied, un coup de glaive et tout est parti. Touts ces couloirs, cette obscurité, à nouveau cette chaleur, cette douceur qui attire, suivre la lumière pour retrouver la princesse, la chaleur, oui elle doit être là-bas, ce rugissement, la lumière, une aventure, le couloir se profile dans une spirale vertigineuse et là… une immense pièce ou trône un dragon blanc. Le feu brule, vous savez, mais celui là, ouah, il vous consume la peau et l’âme. Le dragon, s’il est dérangé, s’élance vers l’ennemi d’un bond, mais il faudra remarquer la princesse dans une de ses « pattes », elle souffre certainement ! Alors le glaive, oui brandir le glaive et frapper ! Et qu’arrive t-il ? La pièce est vide, tout a disparu, la princesse est là, elle, offerte, le prix d’un beau combat. Mais le sol devient mou, ce n’est pas grave, mou, mou, le genoux, la ceinture, le torse, le cou, mais ce n’est pas grave, brandir le glaive et frapper, s’enfoncer…

Ah, c’est bien cruel tout ça, ne te réveille plus chevalier, de toute façon… eh, allez, prend ma main, le ciel chante harmonieusement, viens, partons, oublions, allons rejoindre la princesse maintenant que le dragon est mort. Eh, regarde ton armure, mon dieu, les reflets argentés, les étoiles, c’est vraiment beau. Argent et étoiles… Argent… Etoiles… Argent…….. Etoiles……..

A cette époque de l’année les chemins sont secs. Aux confins du royaume la rumeur circule, les chevaliers de la table ronde sont tous morts. Ergenal n’y croyait guère, et ce soir c’est lui qui a trouvé le chevalier à l’armure boueuse, mort de fatigue qu’il disait, mort de fatigue. Le vent ne soufflait plus, le corps léger, il partait, il ne savait ni trop où, ni trop pourquoi mais il partait. Le Graal, objet introuvable, coupe divine, une idée, ou es-tu ?

(Mon dieu, là comme ça, on a l'impression que ce texte est minuscule ;-))))) )
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