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Vieux 08/01/2005, 10h42
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ROM 48
"Renunciation! Or what happens when a spaceknight's had enough"
Scénario: Bill Mantlo
Dessin: Sal Buscema
Encrage: Akin et Garvey
Cover: Akin et Garvey



Cette idée des spectres grimaçant tout autour est très bien rendue!

Résumé:
La scéne d'ouverture de ce numérose situe au siège vide des nations Unies où se rencontrent 2 types de spectres. Les spectres mâles, tournés vers la science et honteux de leur forme naturelle qu'ils dissimulent sous leur forme transitoire, et les spectres femelles, qui sont des sorcières, tournées vers la magie et les arts obscurs et qui ont gardé leur apparence naturelle, qu'on a découvert au numéro précédent. On apprend que, 200 ans plus tôt, ce sont les spectres mâles qui ont incité leur peuple à conquérir d'autres planètes. Donc leurs soeurs les tiennent responsables de l'échec de leur invasion et ont décidé de se passer de leur service: un combat s'engage entre les deux groupes et ce sont les spectres femelles qui en sortent vainqueurs, avec l'aide de chiens de l'enfer et des aîles de la mort.
Pendant ce temps, Rom et Starshine ont une joute verbale en plein ciel: Rom ne comprend pas l'attitude de Brandy qui selon lui, ne mesure pas encore la teneur du sacrifice qu'elle a consenti en devenant Starshine. Sa planète vaut-elle vraiment le prix de ce sacrifice? Rom lui propose de partir ailleurs pour vivre tous les 2 mais Brandy ne l'entend pas ainsi et compte bien se battre pour défendre sa planète. Starshine retourne sur la terre ferme et empêche des voyous de violer une jeune femme qui rentrait chez elle. Rom débarque sur ces entrefaits et lui demande si elle pense vraiment que ce genre d'individus qui composent entre autres l'humanité méritent leurs sacrifices à tous les deux. Brandy n'a jamais douté du fait que l'humanité est imparfaite et elle ne va certainement pas ne pas se battre pour elle parce que la terre n'est pas aussi parfaite que peut l'être Galador. La dessus, Rom rebondit et lui dit que Galador n'est pas plus parfaite que la Terre. Il réalise que c'est sa nostalgie de Galador après tant d'années de combat qui lui en a fait dresser un portrait aussi utopique. Mais ce portrait est faux et la Terre, tout comme Galador, méritent que l'on combatte pour elles. Le doute est levé et la lutte va se poursuivre. Si seulement ils savaient tous les deux ce qui les attend....


Rom réalise que Galador n'est pas telle qu'il l'a décrite.

Nous y sommes: ce numéro est sans doute le meilleur de la série. Pas de bataille, juste une discussion entre Rom et starshine mais tellement bien écrite et représentée visuellement avec ses différentes étapes (le ciel, l'espace puis le retour sur terre dans une ruelle) que la lecture en est un vrai plaisir. On ne voit pas le temps passer qu'on est déja au bout du numéro, bluffé. Rom n'a jamais été un comics où la réflexion prenait une place importante, ce qui rend ce numéro d'autant plus réussi. Bill Mantlo réussit à transformer une des faiblesses de la série à ses débuts (le manichéisme primaire entre Galador et les spectres) en sujet de réflexion et réussi à transformer celle-ci en force avec une logique imparable.
La scéne d'ouverture est elle aussi un grand moment, qui nous en révèle plus sur les spectres que les 45 numéros précédents. Arriver à enrichir la série d'une telle manière aprés 4 années de parution est un vrai coup de maître!
Visuellement, c'est magnifique, totalement maitrisé, la machine est alors bien huilée mais ne faiblit pas, bien au contraire! Buscema, Akin et garvey réussissent l'exploit de faire transparaître de l'émotion sur des faciès de cyborg statiques sans utiliser de mimiques caricaturales mais en utilisant les ombres, les lumières et le langage corporel.


Le sexe faible va prendre le dessus! Gare à toi, Rom!

Un numéro parfait en tous points, sommet de la série, à en tomber baba!