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Vieux 05/03/2006, 16h03
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Zen arcade Zen arcade est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Zen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John Constantine
Citation:
Posté par Paulie Walnuts Am Stoopid!
Ouais, les Coen ne sont pas humanistes, ils ne parlent pas d'humains mais de personnages. Ils ne font pas passer les humains pour des cons totaux mais les "héros" (chaque developement d'intrigue n'étant basé que sur la connerie totale de tout personnage, sur la base du "il fait toujours la chose la plus stupide qu'il pourrait faire"). Je vois en quoi on pourrait trouver ça trop postmoderne de ne fonctionner que dans des fictions parlant de fiction, mais pas automatiquement cynique.

et Miller's Crossing n'est pas aussi "sérieux"en apparence qu'un Barton Fink mais la complexité de son intrigue est directe là où l'extreme complexité de Big Lebowski (bien plus complexe que tout flim d'eux) ne se réalise qu'après quand t'essaye de raconter l'histoire mais n'y parait à la première vision.
Ouais, j'hésitais à employer le terme post-moderne, même si j'y avais pensé, et je suis prêt à reconnaitre qu'il est plus à propos que celui de cynisme.
On dira donc que j'ai un peu de mal avec le post-modernisme à la sauce Coen.

Miller's crossing fonctionne mieux pour moi parce qu'il fonctionne comme un drame et que ses aspects post-modernes me semblent estompés par la puissance des codes dramatiques du matériau qu'ils mettent en scène.
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